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12 novembre 1848 Vente d'une parcelle de Nouzach François Marie (1825-1860) à Sturgeon Joseph (1819-1892) |
4 E 194/166 Acte n° 253 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs François Le Courant, propriétaire et Pierre Julien Caëric, secrétaire de la Mairie, les deux demeurant séparément audit bourg de Moëlan, soussignés,
Et Joseph Sturgeon, sabotier, époux de Marie Jeanne Kmagoret, demeurant au bourg communal de Moëlan, d'autre part ;
Lequel dit Nénouzac'h a déclaré, par ces présentes, vendre, céder et transporter purement et simplement et avec toutes garanties au dit Joseph Sturgeon acquéreur qui accepte pour lui en privé et pour son épouse, savoir :
Une prairie nommée Ar-verger ayant son fossé au nord et partie du couchant bout du nord, donnant au levant sur Verger-er-nilis, du midi sur Liors-allen, du couchant sur Prat-bihan et du nord sur le chemin conduisant du bourg de Moëlan à Beslon et autres lieux de Larmor, contenant environ sous fonds trente-cinq ares.
Telle que la dite prairie se contient et se poursuit en général et sans réservation. Laquelle est parfaitement connue de l'acquéreur susnommé qui a déclaré n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette vente est faite et consentie, entre parties, pour et moyennant une somme de quatre cent cinquante francs à valoir à laquelle le dit François Nénouzac'h a reconnu avoir avant ce jour reçu 1° une somme de cent cinquante francs du dit Joseph Sturgeon auquel il consent quittance d'autant sous la réserve de celle de trois cents francs stipulée payable dans un mois sans intérêt et après la transcription de cette vente au bureau des hypothèques établi à Quimperlé.
L'acquéreur est entré en propriété de la partie présentement vendue à compter de ce jour et en jouissance à dâter du vingt-neuf septembre dernier, payant et acquittant à partir de la même époque et à l'avenir les impots auxquels elle est ou pourra être assujettie, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus et le paiement de la dite somme de trois cents francs une fois effectué, demeure le dit Joseph Sturgeon propriétaire incommutable de la prairie dite Ar-verger, quitte de rente située aux dépendances de Kglien, en la commune de Moëlan, consentant le vendeur qu'il en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres biens et qu'il en prenne possession par toutes les voies de droit.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte ainsi requis : Fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, sous le seing de Sturgeon, ceux des témoins et du notaire seulement, le dit Nénouzac'h ayant affirmé ne savoir signer, de ce requis séparément, après lecture faite, ce jour douze novembre mil huit cent mil huit cent quarante-huit. |