Archives notariales
- Les archives notariales
- Les notaires
- ----------------------
- Nouveaux actes
Notaires
1 mars 1849 Inventaire de biens après le décès de Le Tallec Marie Françoise (1824-1849) épouse de Miniou François Marie (1819-1852) |
4 E 194/167 Acte n° 63 |
L'an mil huit cent quarante-neuf, le premier mars. Nous Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs François Marie Le Courant, propriétaire et Pierre Julien Caëric, secrétaire de la Mairie, les deux demeurant séparément audit bourg de Moëlan, soussignés,
Rapportons qu'à la requête de François Miniou, cultivateur, veuf de Marie Françoise Le Tallec, demeurant au village de la Villeneuve, en la commune de Moëlan, agissant tant en son nom privé à cause de la communauté qui a existé entre feue Marie Françoise Le Tallec que comme tuteur légal de Marie Gabrielle Miniou, sa fille mineure issue de son mariage avec la dite défunte susnommée ; la dite Marie Gabrielle Miniou habile à se dire et à se porter héritière seule et unique de sa mère sus dite.
Et en présence de Mélaine Le Tallec, aussi cultivateur, demeurant au village de Kempellan, même commune de Moëlan, agissant comme subrogé tuteur de la dite mineure, il va être par nous notaire susdit pour la conservation des droits de qui il appartiendra, procédé à l'inventaire fidèle et description exacte de tous les meubles et autres effets mobiliers, grains et bestiaux, titres et papiers composant la communauté en question, les dits meubles trouvés er laissés audit lieu de la Villeneuve, après le décès de la dite Marie Françoise Le Tallec y arrivé dans le courant de février dernier.
La prisée et estimation des meubles ci-dessus ont été données par le notaire soussigné qui s'est fait assister de 1° Pierre Colin, demeurant au village de Kgotter et de Joseph Tanguy, demeurant au village de Kempellan, les deux cultivateurs de la commune de Moëlan, et la montrée de ces mêmes meubles et autres objets mobiliers nous a été faite par les parties requérantes en présence desquelles nous avons opéré de la manière suivante :
Demandé aux parties s'ils existent des crédits actifs ou passifs dépendant de la communauté été entre feue Marie Françoise Le Tallec et François Miniou ; elles nous ont répondu qu'il ne lui était rien dû, mais qu'elle devait au contraire les sommes suivantes :
Reprise : Pendant la communauté dont il est question ci-dessus, il a été vendu une maison située à Kempellan, en Moëlan, à Vincent Guilloré, suivant acte reçu par Me Gauréquer, ex-notaire à Moëlan, il y a environ trois ans ; cette maison appartenait au dit François Miniou, ainsi qu'il l'a déclaré.
Les parties déclarent aussi voir pendant la même communauté fait relever à neuf une maison appartenant à la dite Marie Françoise Le Tallec située au dit lieu de la Villeneuve et avoir acquis une rente domaniale assise sur les droits de la dite feue Marie Françoise Le Tallec, cette acquisition ayant eu lieu en l'étude de Me Rousseaux, notaire à Quimperlé, il y a plusieurs années ; pour quoi il est dû récompense à la dite communauté.
Demandé aux mêmes parties si elles ont détourné, vu ou su qu'il ait été détourné quelques objets dépendant de la succession, elles nous ont répondu et affirmé sous la foi du serment que c'était bien là tout ce qui composait la dite communauté et qu'il n'y avait plus rien à inventorier ; en conséquence nous avons clos le présent procès-verbal d'inventaire dont l'actif se monte à la somme de trois cent quatre vingt-neuf francs vingt-cinq centimes et laissé les objets y mentionnés en la garde et possession du dit François Miniou pour en tenir compte ou les rendre à qui de droit.
dont acte : Fait, clos et arrêté au dit village de la Villeneuve au domicile de François Miniou où nous avons été requis de nous transporter, sous les seings de nos témoins et du notre notaire et celui des dits Joseph Tanguy seulement, les autres parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite, les mêmes jour, mois et an que dessus, après avoir vaqué au présent inventaire depuis onze heures du matin jusqu'à deux heures de l'après-midi par une simple vacation. |