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28 mars 1849 Inventaire des biens après le décès de Loarer Marie Marguerite (1794-1849) veuve de Bourhis Joseph (1792-1836) |
4 E 194/167 Acte n° 81 |
L'an mil huit cent quarante-neuf, le vingt-huit mars Nous Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs François Marie Le Courant, propriétaire et Pierre Julien Caëric, secrétaire de la Mairie, les deux demeurant séparément audit bourg de Moëlan, soussignés,
Rapportons qu'à la requête de 1° Philippe Huon, cultivateur, demeurant au village de Kempellan, en la commune de Moëlan, agissant comme tuteur instituté de Marie Anne Le Bourhis, fille mineure des Joseph Le Bourhis et Marguerite Loärer ; la dite Marie Anne Le Bourhis habile à se dire et à se porter héritière pour une moitié dans la succession de sa mère susnommée. 2° Marie Louise Le Bourhis, fille majeure des dits Joseph Le Bourhis et Marguerite Loärer, ménagère, demeurant au village de Kantoux, même commune de Moëlan ; Et en présence de Mélaine Loärer, aussi cultivateur, demeurant au village de Kvétot, en la dite commune de Moëlan, agissant comme subrogé-tuteur de la susdite mineure.
Il va être par nous notaire susdit pour la conservation des droits de qui il appartiendra, procédé à l'inventaire fidèle et description exacte des meubles, meubles-meublans, grains et bestiaux, titres et papiers composant la succession de la dite Marguerite Loärer décédée veuve du dit Joseph Le Bourhis au dit lieu de Kantoux le vingt-deux du mois de mars.
La prisée et estimation des dits meubles ont été données par nous notaire assisté de 1° Jean Quentel et 2° Etienne Andréo, les deux cultivateurs, demeurant au lieu de Kantoux, en Moëlan ;
Et la montrée de ces mêmes meubles nous a été faite par les parties requérantes en présence desquelles nous avons opéré de la manière suivante :
Demandé aux parties requérantes s'il y a des crédits actifs ou passifs dépendant de la succession de la dite Marguerite Loarer, elles nous ont répondu qu'il n'étaient rien dû à la dite succession mais qu'elle devait à Madame Dodeur et autres propriétaires fonciers quatre années de rente convenacière sur la dite tenue.
Demandé aux mêmes ârties si elles ont détourné, vu ou su qu'il ait été détourné quelques objets dépendant de la succession dont est cas, elles nous ont affirmé sous la foi du serment que c'était bien là tout ce qui la composait et qu'il n'y avait plus rien à inventorier ; en conséquence nous notaire susdit avons clos le présent procès-verbal et inventaire dont l'actif se monte à la dite somme de trois cent quarante-sept francs cinquante centimes et laissé les objets y mentionnés en ma garde et possession des parties pour les représenter au besoin ou pour en tenir compte à qui de droit après avoir prévenu le tuteur ci-dessus nommé qu'il était tenu de faire vendre le mobilier pour se conformer aux dispositions du code civil article quatre cent cinquante-deux, n'étant point autorisé par le conseil de famille à conserver ce mobilier en nature.
Dont acte ainsi requis : fait, clos et arrêté au dit lieu de Kantoux au domicile de feue Marguerite Loarer où nous avons été requis de nous transporter, sous les seings des témoins et celui du notaire seulement, les parties, en privé et aux qualités ayant affirmé ne savoir signer de ce requises individuellement, après lecture faite, les dits jour, mois et an que devant, et après avoir vaqué au présent inventaire depuis onze heures du matin jusqu'à trois heures de l'après-midi par une simple vacation de quatre heures.
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