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15 juillet 1849 Contrat de mariage entre Le Tallec Julien Marie (1824-1891) et Le Bourhis Marie Hélène (1831-1853) |
4 E 194/167 Acte n° 194 |
Devant M. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, assisté des sieurs Pierre Julien Caëric, secrétaire de la Mairie et François Marie Le Courant, propriétaire, demeurant à Moëlan, témoins instrumentaires requis en ces présentes conformément à la loi, soussignés,
Et Vincent Le Bourhis et Sulpice Le Tallec, sa femme, agissant et stipulant en ces présentes pour leur fille mineure Marie Héleine Le Bourhis, demeurant aussi en commensalité au village de Kmale, en la dite commune de Moëlan, d'autre part ; tous cultivateurs.
Entre lesquelles parties, en privé et es-qualités, ont été faites et arrêtées les clauses et conditions civiles du maiage proposé entre les dits Julien Le Tallec et Marie Héleine Le Bourhis, de la manière suivante : 1° Les futurs époux ont déclaré se marier sous le régime de la communauté légale se référant à cet égard à la loi générale aux désis de laquelle la dite communauté sera gérée et administrée. 2° Aussitôt la célébration de leur mariage le futur ira habiter avec sa future au dit lieu de Kmale chez leur père et mère, beau-père et belle-mère où ils seront eux et les enfans qui pourraient naître de leur union, nourris, vêtus et entretenus tant en santé qu'en maladie, parce qu'ils s'adonneront de leur mieux aux travaux du ménage et de l'exploitation rurale. [Le notaire soussigné évalue à quarante francs par an, la charge de pension ci-contre] 3° Les frais et honnoraires de ces présentes seront supportés entièrement par Yves Le Tallec sans aucun recours vers les futurs ; seulement dans le cas où le mariage ci-dessus projeté n'aurait pas lieu et que cela provint du fait des époux Le Bourhis, ces derniers dans ce cas seraient obligés de rembourser audit Yves Le Tallec le montant des coût et honoraires de cet acte sans répétition aucune vers Julien Le Tallec, et ce dans le plus bref délai.
En faveur du présent mariage Yves Le Tallec a déclaré faire donation à son fils Julien Le Tallec, ce acceptant, d'une somme de quatre mille cinq cents francs à prendre après le décès du donateur et de son épouse sur les biens qu'il possède actuellement audit lieu de Mescléo et en ses dépendances, à domaine congéable, en la ditte commune de Moëlan, ainsi que sur d'autres biens à venir.
Cette somme de quatre mille cinq cent francs en aucun temps n'entrera point en communauté, mais elle est au contraire dès aujourd'hui immobilisée au profit du Julien Le Tallec, fils ; en conséquence en cas de décès du donataire sans enfans cette somme sera restituable à ses héritiers dans l'année qui suivra le dit décès.
A l'exécution de tout ce que dessus se sont les parties, en privé et es-qualités, respectivement obligées, chacune en ce qui la concerne, consentant, à défaut à y être contraintes par toutes les voies de droit et rigueurs de justice permises en pareil cas.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
De tout quoi les parties nous ont requis acte, lequel leur a été octroyé : Fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, sous les seings des témoins présens et celui du notaire seulement, toutes les parties, en privé et es-qualités, ayant affirmé ne savoir signer de ce requises séparément, après lecture faite, c jour quinze juillet mil huit cent quarante-neuf. |