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2 mai 1850 Cession mobilière de Guyomar Anne (1794-1863) à Loarer Jean (1806-1883) |
4 E 194/168 Acte n° 108 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs Pierre Julien Caëric, sécrétaire de la mairie et Martial Mahé, menuisier, les deux demeurant au dit bourg de Moëlan, soussignés
Et Jean Loarer, époux de Marie Thérèse Drennou, demeurant au village de Kerimel, d'autre part. Tous cultivateurs domiciliés de la commune de Moëlan.
Entre lesquelles parties s'est fait et passé le présent acte par lequel la dite Anne Guyomar a déclaré céder et abandonner au dit Jean Loarer, second comparant, qui accepte, savoir : La moitié du mobilier mentionné en un procès-verbal d'inventaire dressé par le soussigné notaire au village de Kerimel, en Moëlan, après le décès dudit Joseph Loarer, à l'exception toutefois des créances y relatées qui sont expressément réservées ainsi qu'un bois de lit, un banc à côté et une génisse dite la génisse jaune ; les dites créances devant être partagées entre les parties qui y ont droit, dénommées audit inventaire en date du vingt-deux avril dernier [1850-099], dûment enregistré ; laquelle moitié du mobilier compris au dit inventaire formant la part de la cédante dans la communauté qui a existé entre elle et feu Joseph Loarer, son mari, sauf les réserves ci-dessus spécifiées partageables ultérieurement entre les ayant-droits. De tout quoi, le cessionnaire a déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples détails.
La présente cession est faite et arrêtée amiablement entre les parties, pour et moyennant une somme de six cents francs stipulée payable sans intérêt dans un mois par Jean Loarer à la dite veuve Guyomar.
Le dit Jean Loarer est entré en propriété et en jouissance de la dite moitié du mobilier ci-dessus à compter de ce jour.
Au moyen de tout ce que devant et le paiement de la dite somme de six cents francs une fois effectuée, demeure Jean Loarer propriétaire de la dite moitié du mobilier describé et estimé en l'inventaire relaté d'autre part, les dites créances actives devant être plus tard partagées entre les parties à qui elles appartiennent.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte ainsi requis en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, sous les seings des témoins et celui du notaire seulement, toutes les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite, ce jour deux mai mil huit cent cinquante. |