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1 novembre 1850 Vente d'immeubles de Lolichon Marie Madeleine (1816-1884) à Jégou Pierre Louis (1817-1862) |
4 E 194/168 Acte n° 249 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs Pierre Julien Caëric, sécrétaire de la mairie et François Marie Doussal, boulanger, les deux demeurant au dit bourg de Moëlan, soussignés
2° Et Pierre Louis Jégou, tailleur d'habits, époux de Marie Françoise Lolichon, demeurant rue Ellée à Quimperlé, d'autre part.
Entre lesquelles parties s'est fait et passé le présent acte par lequel les époux Mahec ont déclaré vendre purement et simplement et avec toutes garanties de droit et de fait, au dit Pierre Louis Jégou, son beau-frère, second comparant, acquéreur acceptant les immeubles qui suivent, quitte de toute rente : - 1° Une parcelle de terre chaude nommée An-héro-hir, d'une contenance de dix-neuf ares cinquante centiares, située à Kerambellec, en la commune de Moëlan. - 2° Autre parcelle de terre chaude dite Liors-bras d'une contenance d'un are trois centiares située à Kervignès, en Moëlan. - 3° Et autre parcelle de terre, en partie sous taillis et en partie sous lande, dite Lannec-marr-rous-en-trugne, d'une superficie de cinq ares dix centiares, située au dit lieu de Kervignès.
Lesquels droits immobiliers sont mentionnés et describés au troisième lot d'un partage dont il sera parlé plus bas, article quatrième, sixième et neuvième ; tels que les biens ci-dessus se contiennent et se poursuivent avec circonstances, issues et dépendances en général et sans réservation aucune ; tels enfin qu'ils sont échus à la dite Marie Magdeleine Lolichon, suivant donation portant partage reçue par Me Gauréquer, ex-notaire à Moëlan, le quinze février, enregistré à Quimperlé, le deux mars mil huit cent quarante-six ; de tout quoi les acquéreurs ont déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus ample description.
Cette présente vente est faite et consentie amiablement, entre les parties, moyennant une somme de quatre cent vingt francs stipulée payable par le dit Jégou aux vendeurs pour le premier novembre mil huit cent cinquante-un, sans intérêt jusqu'à cette époque, parce que les vendeurs toucheront à leur profit le prix de ferme de l'année courante.
Pierre Louis Jégou est entré en propriété des parcelles de terre présentement vendues à compter de ce jour, mais il n'en aura la jouissance qu'à partir du vingt-neuf septembre prochain, payant et acquittant, à dater de cette même époque et à l'avenir, les impôts auxquels elles sont ou peuvent être assujetties, quitte du passé.
Au moyen de tout de que devant, demeure le dit Pierre Louis Jégou, propriétaire des biens formant l'objet de ces présentes, consentant les vendeurs qu'il en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres biens et qu'il en prenne possession par toutes les voies légales.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, sous les seings des témoins et celui du notaire seulement, les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite, ce jour premier novembre mil huit cent cinquante. |