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4 juillet 1852 Testament de Drénou Pierre Marie (1811-1898) à Drénou Pierre Gabriel (1831-1868) |
4 E 194/170 Acte n° 187 |
L'an mil huit cent cinquante-deux, le quatre juillet sur les dix heures et demie du matin. Devant nous Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, assisté de messieurs Guillaume Le Darze, jardinier, et François Marie Le Postec, marchand, François Marie Le Courant, propriétaire et Joseph Sturgeon, sabotier, demeurant tous au susdit bourg de Moëlan, soussignés, les quatre témoins instrumentaires requis en ces présentes conformément à la loi, males, majeurs, Français et jouissant de tous leurs droits civils.
"Voulant témoigner toute ma reconnaissance à Pierre Gabriel Drennou, mon filleul et neveu, cultivateur, demeurant avec moi, fils de défunt Philibert Drennou et de vivante Marie Josèphe Capitaine, je déclare lui léguer en toute propriété tous les biens, meubles, objets mobiliers en général et sans aucune exception qui m'appartiendront au jour de mon décès de quelque valeur qu'ils soient et en quelques lieux qu'ils soient dus et situés ; néanmoins, mon susdit neveu Pierre Gabriel Drennou ne jouira en toute propriété des biens ci-dessus qu'après ma mort et après celle de mon épouse susnommée ma donataire aux termes d'une donation éventuelle reçue par Me Gauréquer, ex-notaire à Moëlan, le vingt-huit février mil huit cent quarante-sept, enregistrée ; en conséquence mon neveu ne pourra disposer et jouir en toute propriété des biens en question qu'aux époques susindiquées et à la charge à lui de compter à chacun de ses autres frères et soeur une somme de quatre cent cinquante francs payable sans intérêt un an après mon décès et après celui de ma susdite femme." "En cas de survenance d'enfants et de leur existence à ma mort, le présent legs sera nul de plein droit, mais mes héritiers compteront alors à mon susdit neveu une somme de quatre-vingt-dix francs pour chaque année, à compter de ce jour, et ce, à titre de gâges." "Telles sont mes volontés positives que je veux et entends être ponctuellement exécutées après ma mort."
Le testateur ayant cessé de dicter, nous notaire soussigné, lui avons donné lecture du présent testament en présence des quatre témoins susdénommés ; il nous a de nouveau déclaré en présence des mêmes témoins que c'était bien là toutes ses intentions, qu'il n'y voulait rien changer, augmenter ni diminuer et qu'il y persistait.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, et a le dit Pierre Drennou signé avec les témoins et le notaire, après lecture faite, les susdits jour, mois et an que dessus, le tout après une nouvelle lecture en présence des quatre témoins plus haut nommés. |