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28 novembre 1852 Vente d'une maison de Gousse Louis Pierre (1800-1860) & Gousse Charles (1824-1896) à Le Bourhis Jean (1826-1892) |
4 E 194/170 Acte n° 328 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs Pierre Julien Caëric, sécrétaire de la mairie et Martial Le Bloa, menuisier, les deux demeurant au dit bourg de Moëlan, soussignés
2° Jean Le Bourhis, époux de Marie Louise Gouze, demeurant au même village, d'autres part ; Tous cultivateurs.
Entre lesquelles parties s'est fait et passé le présent acte par lequel Louis et Charles Le Gouze ont déclaré vendre, céder et transporter avec toutes garanties à Jean Le Bourhis leur beau-fils et beau-frère, second comparant, acquéreur acceptant pour lui et son épouse, savoir : 1° Une maison nouvellement construite dite Ty-Kfleury. 2° Et une pièce de terre dite Marr-iëgn, dans laquelle la maison ci-dessus a été batie ; la dite pièce de terre ayant ses édifices au cerne et donnant ainsi que la dite maison du nord sur la route vicinale de Quimperlé au bourg de Moëlan ; cette pièce de terre est mentionnée et décrite à l'article huit du premier lot d'un partage au rapport de Me Agie, notaire à Quimperlé, en date du treize juillet mil huit cent quarante-quatre, dûment enregistré ; Tels que les dits droits ci-dessus, quittes de toute rente, situés aux dépendances du village de Lannebeurnou, en Moëlan, se contiennent et se poursuivent en général et sans réservation avec toutes leurs issues et autres franchises sans exception ; tels enfin que ces droits immobiliers ont été avec d'autres immeubles acquis constant sa communauté devant le dit Me Agie, suivant contrat de vente en date du trois août mil huit cent trente-deux, aussi enregistré ; de tout quoi l'acquéreur a déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples descriptions ni débornements.
Cette présente vente est faite et consentie amiablement, entre les parties, aux conditions suivantes : 1° Par la remise d'une valeur mobilière de soixante-six francs seize centimes revenant à la dite Marie Louise Gouze, femme Le Bourhis, pour sa part d'inventaire du chef de sa mère ainsi que le constate un partage de mobilier au rapport de Me Janlagillardaie, notaire à Quimperlé, en date du vingt-six octobre mil huit cent quarante-trois, enregistré, la dite valeur mobilière estimée en un inventaire au rapport dudit Me Janlagillardaie, en date du vingt-quatre du même mois d'octobre, dûment enregistré. 2° Par une somme de trois cents francs stipulée payable par l'acquéreur aux vendeurs dans un mois sans intérêt. [1852-346]
Jean Le Bourhis est entré en propriété des biens présentement vendus à compter de ce jour et en jouissance à date du vingt-neuf septembre dernier, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus et le paiement des tois cents francs une fois effectué, demeure Jean Le Bourhis propriétaire des biens formant l'objet de ces présentes, consentant le vendeur qu'il en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres droits et qu'il en prenne possession par toutes les voies légales.
Pour l'entière exécution de ces présentes, les parties ont déclaré élire domicile en l'étude du soussigné notaire à Moëlan. Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte ainsi requis en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, sous les seings des témoins et celui du notaire seulement, les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite, ce jour vingt-huit novembre mil huit cent cinquante-deux. |