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1 octobre 1852 Vente du renable du moulin neuf - Kerseller par Le Doze François (1829-1878) à Guillou François (1801-1863) |
4 E 5/59 Acte n° 235 |
Par devant nous Me Adolphe Chardon, notaire à la résidence de Bannalec, chef-lieu de canton, arrondissement de Quimperlé, département du finistère, assisté de MM. Joseph Le Moyne, marchand et Joseph Baffet, receveur buraliste, nos témoins, demeurant à la même résidence de Bannalec.
François Guillou, agissant aussi tant en privé que comme mari et procureur de droit de Marie Anne Le Pennec, meuniers, demeurant au moulin du Plessis ?, en la commune de Bannalec, acquéreur, d'autre part.
Lequel dit François Le Doze, en privé et au dit nom, a, par les présentes, sous la garantie de fait et de droit, vendu, cédé et transporté purement et simplement, dès ce jour et à perpétuité, au dit François Guillou, en privé et au dit nom, acceptant, tous les agrès et appareaux, en général tous les objets composant les masse et mécanisme à un tournant du Moulin neuf situé en la commune de Moëlan. Ainsi qu'ils se contiennent, poursuivent et comportent sans en rien excepter ni réserver, et desquels le dit François Guillou a déclaré avoir bonne et suffisante connaissance et n'en vouloir une plus ample désignation.
Cette vente accordée, consentie et acceptée entre parties moyennant la somme de sept cent quatre-vingts francs stipulée payable par le dit François Guillou au dit François Le Doze en un seul et même paiement, à la première réquisition de celui-ci et ce sans intérêt.
Et en outre cette vente est faite à la charge au dit François Guillou, qu'il s'y oblige de moudre sans frais, pendant dix ans, à partir de ce jour, cent kilogrammes de blé par semaine, lesquels subirons un ? de deux kilogrammes par mouture ; le tout évalué ? porter à la somme de soixante francs, et ce pour fixer la perception du droit d'enregistrement seulement.
Au moyen et sous la foi de ? de ces présentes, s'est, le dit François Le Doze, en privé et au dit nom, démis, dévêtu et dessaisi de tous droits, actions, jouissance et possession dans ses agrès et appareaux présentement vendus et en a vêtu et saisi le dit François Guillou, pour par lui en jouir, faire et disposer comme de son propre bien et loyal acquêt, à compter de ce jour, consentant qu'il en prenne possession et s'en approprie par les voies de droit.
Dont acte. Fait et passé au bourg communal de Bannalec ; après lecture, en l'étude et à notre rapport, sous notre seing et ceux de nos témoins, les comparants ayant déclaré ne savoir signer, de ce requis, ce jour premier octobre mil huit cent cinquante-deux. |