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15 janvier 1854 Vente de droits immobiliers de Le Corre Marie Josèphe (1817-1890) à Le Bourhis Guillaume Marie (1817-1884) |
4 E 194/172 Acte n° 12 |
Par devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussignés,
2° Guillaume Marie Le Bourhis et Marie Anne Le Corre, époux, demeurant à Ksécol, d'autre part ; Tous cultivateurs domiciliés de la commune de Moëlan.
Lesquels époux Philippon ont, par ces présentes, déclaré vendre avec toutes garanties aux mariés Le Bourhis, leur beau-frère, soeur et belle-soeur, seconds comparants, acquéreurs acceptant pour eux et pour leurs héritiers, savoir : Le quart à être pris : - 1° Dans une parcelle de terre chaude nommée An-dréaou, ayant ses édifices au midi ; - 2° Dans une autre parcelle de terre nommée Huerc'h-er-coäjou, sans édifices ; - 3° Et dans un courtil nommé Liors-dréon-thy, ayant ses édifices au nord ; Le tout quitte de rente, situé aux dépendances de Kersécol mais faisant partie d'un ancien convenant dit Kerbétanez, sur la dite commune de Moëlan ; tels que les dits droits immobiliers se contiennent et se poursuivent en général et sans réservation ; tels enfin qu'ils sont provenus à la dite venderesse susnommée des successions et chef de Corentin Le Corre, son père décédé il y a environ six à sept ans ; de tout quoi les acquéreurs ont dit avoir parfaite connaissance, pour la dite Marie Anne Le Corre être aussi fondée pour un autre quart des même chef et succession dans les droits susmentionnés et n'en vouloir plus amples renseignements.
La présente vente est faite et convenue amiablement entre les parties, pour et moyennant une somme de soixante-dix-huit francs que les mariés Philippon reconnaissant avoir, ce jour et en présence du soussigné notaire, reçue et touchée des époux Le Bourhis auxquels ils ont déclaré consentir quittance générale et sans aucune réservation.
Les acquéreurs susdénommés sont entrés en propriété des biens immobiliers présentement vendus, à compter de ce jour, et en jouissance, à dater du vingt-neuf septembre dernier, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus, se sont les dits Philippon et femme dessaisis de tous leurs droits et prétentions sur les terres prénommées pour en revetir les dits Le Bourhis et son épouse, consentant que ceux-ci en usent, jouissent et disposent comme de leurs autres biens et qu'ils en prennent possession par toutes les voies légales.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent cinquante-quatre, le quinze janvier.
Les témoins instrumentaires Messieurs Louis Fauglas et Pierre Marie Le Maoult, propriétaires, demeurant le premier à Kduel et le second à Kliviou, en Moëlan, ont seulement signé avec le notaire. Les parties ayant affirmé ne le savoir, de ce requises séparément, après lecture faite. |