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19 mars 1854 Vente d'une parcelle de Le Garrec Jean Marie (1818-1891) à Péron Marie Jeanne (1801-1866) |
4 E 194/172 Acte n° 85 |
Par devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussignés,
2° Marie Jeanne Péron, ménagère, veuve de Jean Louis Robin, demeurant au même village, d'autre part ; Tous domiciliés de la commune de Moëlan.
Lequel Jean Marie Garrec a, par ces présentes, déclaré vendre avec toutes garanties à la dite veuve Robin, seconde comparante, acquéreure acceptant pour elle et pour ses héritiers, savoir : Une parcelle de terre chaude nommée Méziou-meur-créïs ou Mésiou-meur-quempennou, sans édifices, donnant du levant sur les quempennou, du midi sur terre à Jean Baptiste Scaviner, du couchant sur terre à Corentin Marie Balan et du nord sur terre à divers, contenant sous fonds dix-sept ares vingt centiaires.
Telle que la dite parcelle de terre nouvellement congédiée, située aux dépendances de Khérou-bihan, en Moëlan, se contient et se poursuit ; telle enfin qu'elle se trouve describée à l'article premier de la seconde lotie du premier lot d'un partage, au même rapport que ces présentes, en date des vingt-cinq et trente janvier dernier, dûment enregistré. De tout quoi la dite Marie Jeanne Péron a déclaré avoir parfaite connaissance comme ayant été propriétaire édificière de l'immeuble ci-dessus avant le congément de la dite parcelle par le vendeur et autres.
Cette présente vente a été faite et consentie amiablement, entre les parties, pour et moyennant une somme de trois cents francs que Jean Marie Garrec a, au vu du soussigné notaire, reçue et touchée des mains de la veuve Péron à laquelle il a déclaré consentir quittance générale et sans aucune réservation, sauf celle ci-après.
L'acquéreur est entrée en propriété et en jouissance de l'immeuble présentement vendu, à compter de ce jour, payant et acquittant, à date de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels il est ou peut être assujetti, quitte du passé.
Se réserve le vendeur susdénommé le droit, dans le cas où la veuve Péron voudrait vendre la parcelle de terre formant l'objet de ces présentes, d'exiger à ce que la dite Marie Jeanne Péron lui en laisse la préférence au même prix que dessus, attendu que le vendeur actuel ne l'a cédée que sur la prière de l'acquéreuse, clause expresse et de toute rigueur et sans laquelle la présente vente n'aurait pas lieu.
Au moyen de tout ce que dessus s'est Jean Marie Garrec dessaisi de tous ses droits sur la parcelle vendue, consentant que l'acquéreuse en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres biens et qu'elle en prenne possession par toutes les voies de droit.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent cinquante-quatre, le dix-neuf mars.
Et a Jean Marie Garrec seulement signé avec le notaire et les témoins instrumentaires Messieurs François Yves Le Postec, marchand et François Le Doussal, boulanger, les deux demeurant au dit bourg. La veuve Péron ayant affirmé ne le savoir, de ce requise séparément, après lecture faite. |