MEMOIRES ET PHOTOS DE MOELAN

Par devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussignés,

ont comparu :

1° Angélique Riou, veuve d'Yves Lolichon, demeurant à Kersaux d'une part ;

2° Corentin Le Bloa, comme époux de Angèle ou Angélique Lolichon, demeurant au même lieu de Ksaux ;

3° Louis Lolichon, jeune conscrit, demeurant au même village ;

4° et Joseph Lolichon, célibataire, demeurant à Kerel chez un nommé Tanguy Joseph, d'autre part ;

Tous cultivateurs domiciliés de la commune de Moëlan.

Lesquels ont déclaré que le décès est arrivé au dit Yves Lolichon, leur époux, père et beau-père, depuis quelques mois au village de Kersaux, laissant le défunt pour ses seuls héritiers les dits Louis, Joseph et Angélique Lolichon, et que les meubles et autres objets mobiliers ci-dessus détaillés et estimés articles par article par les parties, sont les seuls qui ont composé l'ex-communauté du susdit défunt avec Angélique Riou, sa veuve, première comparante :

Dals laquelle somme active la dite veuve est fondée pour une moitié comme commune en biens et les enfants Lolichon pour l'autre moitié du chef de leur père et beau-père susnommé.

Les parties comparantes nous ont affirmé sous la foi du serment que tous les meubles et autres effets mobiliers détaillés ci-dessus étaient les seuls dépendant de la communauté en question et qu'il n'y avait plus rien à inventorier ; en conséquence, le présent a été, sur leur réquisition, définitivement clos.

De tout quoi les comparants ont requis acte, lequel leur a été immédiatement octroyé.

Ainsi voulu, consenti et accepté.

Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent cinquante-quatre, le quatre avriel, sur les huit heures du matin..

Les témoins instrumentaires Messieurs Pierre Souffez, menuisier et François Yves Le Postec, marchand, les deux demeurant au susdit bourg de Moëlan, ont seulement signé avec le notaire.

Les parties ayant affirmé ne le savoir, de ce requises séparément, après lecture faite.