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27 août 1854 Vente d'une parcelle de Couliou Marie Charlotte (1793-1860) et ses enfants à Joliff Jean François Marie (1811-1875) |
4 E 194/172 Acte n° 207 |
Par devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussignés,
2° Mathurin Audren, comme époux de Marie Gabrielle Lozachmeur, demeurant au même village, agissant tous en leurs noms noms privés et faisant en outre et garantissant au besoin pour Julien Rigousse et Marie Noële Lozachmeur, sa femme, demeurant à Locmener, en la commune de Ploemeur, département du Morbihan, pour Stéphan ou Etienne Rivoäl et Barbe Lozachmeur, son épouse, demeurant en Mellac, et pour François Lozachmeur, demeurant à Kaudren, d'une part ;
2° Et Jean François Marie Joliff, époux de Marie Marguerite Madic, demeurant aux Grandes-Salles, d'autre part ; Tous cultivateurs, tous aussi domiciliés savoir : Marie Couliou, Mathurin audren et François Lozachmeur de la commune de Clohars-Carnoët et le dit Joliff de celle de Moëlan.
Lesquels premiers comparants, en privé et ès-qualités, ont, par ces présentes déclaré vendre avec toutes garanties aux dits mariés Joliff, seconds comparants, acquéreurs acceptant pour eux et pour leurs héritiers, savoir : Une parcelle de terre en jachère nommée Parc-an-dun ou Doeuff ou Parc-toul-er-glouët, ayant ses édifices au cerne fors du couchant, donnant du levant sur terre à Louis Le Cordonner, du midi sur taillis des Grandes-Salles, du couchant sur terre à l'acquéreur et du nord sur terre à Laurent Lucas, contenant sous fonds environ trente-sept ares, quitte de rente, située aux dépendances de Landuc Parc-an-dun ou des Grandes-Salles, sur la dite commune de Moëlan.
Telle que la ditte parcelle de terre se contient et se poursuit en général et sans réservation, telle enfin qu'elle a été précédemment vendue par la dite veuve Lozachmeur, suivant acte dûment enregistré, en date du quinze novembre mil huit cent quarante-six, au rapport de Me Gauréquer, ex-notaire à Moëlan, à un nommé Roc Naviner qui depuis l'a rétrocédée avec d'autres immeubles à la vendresse actuelle, aux termes d'autre acte portant résolution de vente, au rapport du soussigné notaire en date du douze mai mil huit cent cinquante et un, aussi enregistré. De tout quoi le dit Joliff a déclaré avoir parfaite connaissance.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue, entre les dites parties, pour et moyennant une somme de deux cent quarante francs, stipulée payable sans intérêt tôt après le délai expiré de la transcription.
L'acquéreur est entré en propriété de la parcelle présentement vendue, à compter de ce jour, mais in n'en aura la jouissance qu'à dater du vingt-neuf septembre prochain, payant et acquittant à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts fonciers auxquels elle est ou peut être assujettie, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus et le paiement ou montant de cette acquisition une fois effectué, demeure le dit Joliff proprétaire de l'immeuble formant l'objet de ces présentes, consentant les vendeurs qu'il en use alors, jouisse et dispose comme de tous ses autres biens et qu'il en prenne possession par toutes les voies légales.
Pour l'entière exécution de ces présentes, les parties ont déclaré élire domicile en l'étude du soussigné notaire à Moëlan. Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte ainsi requis : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent cinquante-quatre, le vingt-sept août.
Et a le dit Joliff signé seulement avec le notaire et ses témoins instrumentaires Messieurs Maurice Jouant, cordonnier et Pierre Souffez, menuisier, les deux demeurant au susdit bourg de Moëlan. Les autres parties, en privé et ès-qualités, ayant affirmé ne le savoir, de ce requises séparément, après lecture faite. |