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22 octobre 1854 Vente d'immeubles de Jégou Pierre Louis (1817-1862) à Drénou Pierre Marie (1827-1886) |
4 E 194/172 Acte n° 277 |
Par devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussignés,
2° Pierre Marie Drennou et Jeanne Marie Le Bloa, aussi époux, cultivateurs, demeurant à Kvignès, en la commune de Moëlan, d'autre part.
Entre lesquelles parties s'est fait et passé le présent acte par lequel les mariés Jégou ont déclaré vendre avec toutes garanties aux époux Drennou, seconds comparants, acquéreurs acceptant pour eux et pour leurs héritiers, savoir : Tous les immeubles et droits immobiliers en général et sans aucune réservation, autre que celle ci-après mentionnée, appartenant aux époux Jégou, situés aux lieux et dépendances de Kervignès, en fonds et édifices, de Ksaux à domaine congéable et de Kembellec, aussi quitte de toute rente, le tout sur la dite commune de Moëlan ; dans laquelle vente se trouvent également compris les biens immobiliers de la dite Marie Françoise Lolichon dans les sudits villages, mais en sont cependant exceptés ceux que cette dernière et son mari ont acquis d'un nommé Jean Lozachmeur, suivant contrat, au même rapport que ces présentes, en date du dix octobre mil huit cent cinquante-trois, enregistré à Quimperlé, le vingt-quatre dudit mois, lesquels sont expréssément réservés comme ne faisant point partie de cette vente.
Tels que les dits biens immobiliers aujourd'hui vendus se contiennent et se poursuivent ; tels enfin qu'ils sont provenus aux vendeurs en partie pour les avoir acquis, aux termes de deux actes de vente, au rapport du soussigné notaire, en date du premier novembre mil huit cent cinquante et cinq octobre mil huit cent cinquante-deux et en partie à la venderesse portant partage anticipé, au rapport de Me Gauréquer, ex-notaire à Moëlan, en date du quinze février mil huit cent quarante-six, aussi enregistrée, lesquels sont mentionnés au premier lot de la dite donation ; de tout quoi les acquéreurs susdénommés ont dit avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples détails ni renseignements.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue, entre les dites parties, pour et moyennant une somme de huit cent cinquante-cinq francs que les époux Drennou ont promis de payer aux vendeurs le jour de l'assemblée de Saint-Mélaine ou dans la quinzaine du mois prochain, sans intérêt jusqu'à cette époque seulement, passé laquelle la dite somme sera productive d'intérêt au taux de cinq pour cent, par an, sans retenue, à dater d'aujourd'hui.
Les mariés Drennou sont entrés en propriété des biens formant l'objet de ces présentes, à compter de ce jour, et en jouissance pour la perception des revenus à dater du vingt-neuf septembre expiré, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus et le paiement de la dite vente une fois effectué, demeurent les époux Drennou propriétaires des biens présentement vendus, consentant les vendeurs que ceux-ci en usent, jouissent et disposent comme de tous leurs autres droits et qu'ils en prennent possession par toutes les voies légales.
Pour l'entière exécution de ces présentes, les parties ont déclaré élire domicile en cette étude du soussigné notaire à Moëlan. Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent cinquante-quatre, le vingt-deux février.
Les témoins instrumentaires Messieurs Pierre Souffez, menuisier et François Yves Le Postec, marchand, les deux demeurant au susdit bourg de Moëlan, ont seulement signé avec le notaire. Les parties ayant affirmé ne le savoir, de ce requises séparément, après lecture faite. |