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28 octobre 1854 Cession mobilière de Coatsaliou René à Bernard Louis (1832-1871) |
4 E 194/172 Acte n° 282 |
Par devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussignés,
2° Et Louis Bernard, aussi taillandier - forgeron, demeurant au susdit bourg, d'autre part ;
Entre lesquels s'est fait et passé le présent acte par lequel le dit René Coatsaliou a déclaré avec toutes garanties vendre et céder au dit Louis Bernard, second comparant qui accepte pour lui et pour ses héritiers, savoir : La moitié de tous les outils et autres instruments se trouvant dans une forge située actuellement à Porz-Louarnec au bourg de Moëlan, lesquels outils comprenant enclumes, tenailles, soufflets, marteaux, pinces, étau, tarrières, masses, ciseaux froids, limes, tarreaux, poinçons, grandes tenailles, compas, vrilles, haches, grandes pinces, coupe fer, clefs à charette, meule à repasser et charbon, fer de toute espèce, sont indivis entre lui et le cessionnaire ; de tout quoi le dit Bernard a déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples détails, se trouvant aussi fondé lui-même pour l'autre moitié.
La présente cession est faite et amiablement convenue entre les dites parties, pour et moyennant une somme de cent trente-cinq francs que le dit Coatsaliou a déclaré avoir, ce jour et an, vu du soussigné notaire, reçue et touchée du dit Louis Bernard auquel il a déclaré consentir quittance générale et sans aucune réservation.
Au moyen de tout ce que devant demeure le dit Louis Bernard seul propriétaire et maître de tous les outils et autres accessoires acomposant la forge ci-dessus mentionnée, consentant le cédant que le cessionnaire en use dès ce jour comme de chose lui appartenant entièrement et qu'il en dispose comme il verra bon être, renonçant René Coatsaliou à lui rien réclamer à l'avenir pour les causes ci-dessus par quelque motif ni sous quelque prétexte que ce puisse être.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent cinquante-quatre, le vingt-huit octobre.
Les témoins instrumentaires Messieurs Pierre Souffez, menuisier et François Yves Le Postec, marchand, les deux demeurant au susdit bourg de Moëlan, ont seulement signé avec le notaire. Les parties ayant affirmé ne le savoir, de ce requises séparément, après lecture faite. |