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28 octobre 1854 Vente de parcelles de Le Bondé Marie Jeanne (1815-1869) à Dosda François Marie (1805-1871) |
4 E 194/172 Acte n° 284 |
Par devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussignés,
2° Mr François Marie Nicolas Dosda et Marie Josèphe Bacon, son épouse, marchands, demeurant au sus dit lieu de Kroc'h, d'autre part. Tous domiciliés de la commune de Moëlan, les mariés Guillou, cultivateurs.
Entre lesquelles parties s'est fait et passé le présent acte par lequel les mariés Guillou ont déclaré vendre avec toutes garanties aux dits époux Dosda, seconds comparants, acquéreurs acceptant pour eux et pour leurs héritiers, savoir les immeubles dont la description suit : 1° Une parcelle de terre chaude nommée Stang-quérou, sans édifices, donnant du levant sur sentier de Khérou à Nitron-Maria, du midi sur terre aux héritiers de Joseph Le Porz, des couchant et nord sur terre aux héritiers de Melaine Le Bourhis, contenant sous fonds dix ares soixante centiares, à Khérou, en Moëlan. Cette parcelle de terre située aux dépendances de Khérou est indiquée au bulletin cadastral sous le numéro sept cent cinquante et un, section O. [O-0751] 2° Autre parcelle de terre chaude nommée Liors-ar-feunteun-bihan ou Serc'h-féten, ayant ses édifices au cerne fors du midi, donnant de ce côté midi sur terre à François Godec, contenant sous fonds douze ares quatre-vingts centiares. Cette parcelle est indiquée au bulletin cadastral sous le numéro mille cinquante-sept, section R et est située aux dépendances du susdit village. [R-1047] 3° La moitié à prendre côté du levant d'une parcelle de terre chaude nommée Méziou-meur-dandias, sans édifices, donnant du levant sur terre à Joseph Fauglas, de Khérou, du midi sur terre à Joseph Bozec, du couchant sur sentier de Kroch au moulin à vent de Kjégu et du nord sur terre au dit Joseph Fauglas, contenant la dite moitié sous fonds dix ares quatre-vingts centiares. La dite parcelle entière est située aux dépendances du dit village et est indiquée au bulletin cadastral sous le numéro dix-sept cent vingt-neuf, section R. [R-1729] Le tout quitte de rente comme dépendant anciennement des tenues de Leur-bolzen et de Khérou.
Tel que le tout se contient et se poursuit en général et sans aucune réservation ; telles enfin que les dites trois parcelles sus describés et plus haut nommées sont provenues à la dite venderesse du chef de sa mère Anne Le Dun, morte depuis fort longtemps ; de tout quoi les mariés Dosda ont déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et consentie amiablement, entre les dites parties, pour et moyennant une somme de mille quarante-quatre francs, qui a été, ce jour et par les mains du soussigné, comptée et réalisée par les sieurs et dame Dosda aux époux Guillou ; de laquelle somme de mille quarante-quatre francs les dits Alexandre Guillou et femme ont déclaré consentir quittance générale et sans réservation.
Les acquéreurs susdénommés sont entrés en propriété des droits immobiliers, à compter de ce jour, et en jouissance à dater du vingt-neuf septembre dernier, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts fonciers auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Bien convenu entre les vendeurs et les acquéreurs que la parcelle de terre dite Méziou-meur-dandias ci-dessus sera, cette année seulement, ensemencée par les époux Guillou et que la récolte à venir sur la dite parcelle sera partagée entre ceux-ci et les mariés Dosda, sans aucun frais pour ces derniers, clause expresse et de rigueur.
Les époux Dosda feront s'il le juge convenable, transcrire une expédition de ces présentes au bureau de la conservation des hypothèques.
Au moyen de tout ce que dessus se sont les dits Guillou et femme déssaisis de tous leurs droits et prétentions sur les biens présentement vendus pour en revêtir les mariés Dosda, consentant les mêmes que ceux-ci en usent, jouissent et disposent comme de tous leurs autres droits et qu'ils en prennent possession par toutes les voies légales.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent cinquante-quatre, le vingt-huit octobre.
Et a le sieur Dosda seulement signé avec le notaire et les témoins instrumentaires Messieurs Pierre Souffez, menuisier et François Yves Le Postec, marchand, les deux demeurant au susdit bourg de Moëlan, ont seulement signé avec le notaire. Les parties ayant affirmé ne le savoir, de ce requises séparément, après lecture faite. |