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27 décembre 1854 Vente de parcelles de Fauglas Marie Catherine (1810-1872) à Guyomar Julien (1829-1908) et ses frères et soeurs |
4 E 194/172 Acte n° 365 |
Par devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussignés,
2° Et Julien Guyomar, célibataire, agissant tant en son nom personnel que faisant et stipulant au nom de Corentin, Jean Marie, Marie Anne et Marie Mathurine Guyomar, ses frères et soeurs, demeurant tous en commensalité à Chef du bois, d'autre part ; Tous cultivateurs domiciliés de la commune de Moëlan.
Lesquels époux Le Delliou ont, par ces présentes, déclaré vendre avec toutes garanties au dit Julien Guyomar, acquéreur acceptant pour lui et pour ses frères et soeurs susnommés, les trois parcelles de terre ci-après describées situées en la commune de Moëlan, le tout quitte de rente : 1° Une parcelle de terre sous pré dite Prad-bihan-dalahé, ayant ses édifices aux levant et nord, donnant du levant sur terre à Jean Marie Gouyec, du midi sur un ruisseau et du couchant sur terre aux héritiers d'Alain Mahec, contenant sous fonds quatre ares cinquante centiares, située aux dépendances de la Villeneuve, en Moëlan et indiquée au bulletin cadastral sous le numéro deux cent soixante-douze, section G. [G-0272] 2° Autre parcelle de terre chaude nommée Parc-ar-hars-halec, sans édifices, donnant du levant sur terre à François Guéguen, du midi sur terre à Périnne Bonté, du couchant sur terre aux vendeurs et à François Fauglas et du nord sur terre à Yves Le Bloa, contenant sous fonds dix ares trente centiares, située aux dépendances du susdit village et indiquée au bulletin du cadastre sous le numéro six cent quatre-vingt-dix neuf, section G. [G-0699] 3° La moitié, bout du couchant, d'une autre parcelle de terre chaude nommée Ar-pèze-bras, ayant ses édifices des midi et nord, donnant du levant sur l'autre moitié au dit François Fauglas et du couchant sur terre à Anne Guillou, contenant sous fonds dix ares trente centiares, située la dite parcelle entière aux dépendances de la Villeneuve et indiquée au bulletin cadastral sous le numéro six cent quatre-vingt-sept, section G. [G-0687)
Telles que les dites parcelles de terre ci-dessus se contiennent et se poursuivent ; telles enfin qu'elles sont mentionnées aux articles seize, vingt-quatre et vingt-cinq du premier lot d'un partage d'immeubles, dûment enregistré, au même rapport que ces présentes, en date du premier janvier mil huit cent cinquante-quatre, de tout quoi l'acquéreur a déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue, pour et moyennant une somme de sept cent quarante-quatre francs à raison de dix-huit francs les soixante centiares, laquelle somme de sept cent quarante-quatre francs est stipulée payable par l'acquéreur en son nom et en celui de ses frères et soeurs à la volonté et première réquisition des vendeurs, sans intérêt.
Les acquéreurs sont entrés en propriété des parcelles de terre présentement vendues, à compter de ce jour et en jouissance, à dater du vingt-neuf septembre dernier, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus et le paiement de la dite somme de sept cent quarante-quatre francs une fois effectuée, demeurent les Guyomar prénommés propriétaires incommutables des parcelles de terre formant l'objet de ces présentes, consentant alors les vendeurs qu'ils en usent, jouissent et disposent comme de tous leurs autres biens et qu'ils en prennent possession par toutes les voies légales.
Pour l'entière exécution de ces présentes, les parties ont déclaré élire domicile en l'étude du soussigné notaire à Moëlan. Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent cinquante-quatre, le vingt-sept décembre.
Les témoins instrumentaires Messieurs Pierre Souffez, menuisier et Maurice Jouant, cordonnier,, les deux demeurant au susdit bourg de Moëlan, ont seulement signé avec le notaire. Les parties, en privé et ès-qualités, ayant affirmé ne le savoir, de ce requises séparément, après lecture faite. |