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7 janvier 1855 Vente d'immeubles par Le Torrec Catherine (1823-1880) à Torrec Vincent (1814-1872) |
4 E 194/173 Acte n° 6 |
Par devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussignés,
2° Et Vincent Le Torrec et Marie Josèphe Tallec, aussi époux, demeurant à Saint-Thamec, sur la commune de Moëlan, d'autre part ; tous cultivateurs.
Entre lesquelles parties s'est fait et passé le présent acte par lequel les mariés Eon ont déclaré vendre, céder et transporter purement et simplement et avec toutes garanties aux époux Le Torrec, leur frère et soeur, beau-frère et belle-soeur, acquéreurs acceptant pour eux et pour leurs héritiers.
Tous les immeubles et droits immobiliers en général et sans aucune exception formant le tiers des droits immobiliers indivis appartenant à la dite Marie Catherine Le Torrec du chef et de la succession de ses père et mère décédés depuis plusieurs années, les dits biens immobiliers en quelques leiux qu'ils soient dus, et notamment ceux situés aux lieux et dépendances de Saint-Thamec, de la Villeneuve et de Kempellan, partie à domaine congéable et partie quitte de rente, le tout en la dite commune de Moëlan ; de tout quoi les mariés Le Torrec ont dit avoir parfaite connaissance pour le dit Torrec Vincent, être lui-même fondé aussi pour un autre tiers des mêmes chefs et n'en vouloir plus amples descriptions et renseignements. Plus le tiers à être pris dans un terrain aussi indivis, sous aire à battre en partie, d'une contenance d'environ trois ares, situé au midi de la maison accupée par les acquéreurs, le dit terrain donnant du levant sur terre à Noël Tanguy, du midi sur terre à Jean Louis Lolichon, du couchant sur terre sur chemin menant à la côte et du nord sur terre à Marie Anne Bour et à Périne Bondé, le dit terrain parfaitement connu des acquéreurs, le dit Le Torrec Vincent y ayant également un tiers.
Cette présente vente est faite et amiablement consentie entre les contractants pour et moyennant une somme de neuf cents francs que les acquéreurs susdénommés promettent et s'obligent solidairement de payer et faire tenir aux vendeurs susdits, ce jour trois que avec facultés aux mariés Le Torrec de se libérer par anticipation mais non partiellement, et, jusqu'au paiement effectif, de leur en servir annuellement les intérêts aux taux de cinq pour cent, par an, sans retenue, à dater du premier mai dernier.
Les époux Le Torrec sont entrés en propriété des biens formant l'objet de ces présentes à compter d'aujourd'hui et en jouissance à dâter de la même et à l'avenir, les impôts de toute nature auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus et la paiement du prix de cette acquisition une fois effectué, demeurent les dits Vincent Le Torrec et femme, propriétaires des biens présentement vendus, consentant alors les vendeurs que ceux ci en usent, jouissent et disposent comme de tous leurs autres biens et qu'ils en prennent possession par toutes les voies légales, déclarant les parties élire domicile en cette étude à Moëlan. Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent cinquante-cinq, le sept janvier.
Les témoins instrumentaires Messieurs Maurice Jouant, cordonnier et Pierre Souffez, menuisier, les deux demeurant au susdit bourg de Moëlan, ont seulement signé avec le notaire, les parties ayant affirmé ne le savoir, de ce requises séparément, après lecture faite. |