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1 avril 1855 Vente d'immeubles par Souffez Marie Josèphe (1818-1854), Souffez Bastien (1823-1876), Souffez Marie Vincente (1836-1876) à Quentrec Jean Marie (1836-1860) |
4 E 194/173 Acte n° 78 |
Par devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussignés,
2° Marie Jeanne Drennou, veuve Quentrec, agissant et stipulant au nom et pour son fils Jean Marie Quentrec, cultivateurs, demeurant ensemble à Kmeurbras d'autre part ; Tous domiciliés de la commune de Moëlan.
Entre lesquelles parties, en privé et ès-qualités, s'est fait et passé le présent acte par lequel Pierre Le Duigou et Sébastien Souffez, en leur nom et en celui de leur soeur et belle-soeur, ont déclaré vendre, céder et transporter avec toutes garanties au dit Jean Marie Quentrec représenté par sa susdite mère qui accepte pour comme acquéreur les immeubles describés ci-dessous. 1° Le bout du nord d'une maison, couverte en chaume, nommée Thy-prad-addou avec ses pignons à cheminée au nord, ouvrant au levant. 2° D'attache au pignon à cheminée ci-dessus, une écurie dite Craou-ar-zaout aussi avec pignon au nord, ouvrant au levant et couverte en chaume. 3° Les cours et issues vis à vis des deux logements précédents. 4° Une aire à battre dite Al-leur avec cloture des midi et couchant, contenant sous fonds deux ares quarante centiares. 5° Une parcelle de terre chaude nommée Parc-ar-prédou, ayant ses édifices au levant, donnant du midi sur terre à Vincent Le Bourhis, du couchant sur terre à François Braban et du nord sur terre à François Ségalou, contenant sous fonds environ sept ares vingt centiares. 6° Autre parcelle de terre chaude ou terre à chanvre, aussi nommée Parc-ar-prédou, sans édifice, donnant du levant sur terre aux héritiers de Michel Scaviner, du midi sur l'article précédent, du couchant sur terre au dit François Ségalou et du nord sur terre à Louis Mahé, contenant sous fonds environ un are quatre-vingts centiares. 7° Un courtil nommé Vergé-vras, ayant ses édifices au cerne fors du couchant, donnant de ce côté couchant sur terre à Jean Le Doze, contenant sous fonds environ un are quatre-vingts centiares. 8° Un petit pré, en partie sous lande, bout du levant séparé du dit pré par une cloture dans l'enclave au levant, donnant du midi sur pré à Jacques Le Névénic, du couchant sur un ruisseau, du nord sur pré à Jean Le Doze et du levant sur une voie charretière conduisant à la côte, contenant sous fonds environ trois ares. 9° Enfin les lieux et places, tous pour pêcher le goëmon, l'étendre et le sécher que ceux pour le déposer dans Fond-créïs, Porz-guen et Prad-Hervé. Font aussi partie de cette vente les parts et portions des vendeurs dans tous les communs, issues, vagues, placitres, frostage et autres dépendances dans l'indivision, le tout quitte de rente, situé aux lieux et issues de Kdoälen, sur la dite commune de Moëlan ; tels que les dits droits ci-dessus se contiennent et se poursuivent en général et sans réservation ; tels enfin qu'ils sont provenus aux vendeurs, savoir : au dit Pierre Le Duigou pour en avoir acquis la rente constant sa communauté avec son épouse susdite, à ses enfants pour en avoir en partie les édifices et superficies ; à la dite Marie Vincente Souffez, au dit Sébastien Souffez et à leur deux neveux Le Duigou pour les avoir recueillis de la succession de feu Marie Michelle Souffez, leur soeur et tante, décédée depuis environ une année ; de tout quoi, la dite veuve Quentrec pour son fils a déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue, entre les dites parties pour et moyennant une somme de six cents francs à valoir à laquelle le dit Jean Marie Quentrec par les mains de sa mère a payé celle de soixante francs au vendeur Le Duigou qui déclare n'avoir été contraint de vendre les biens ci-dessus que pour payer les dettes dont ils étaient grés et de laquelle somme de soixante francs il a aussi consenti quittance d'autant à l'acquéreur, sous réserve de celle de cinq cent quarante francs stipulée payable à la fin avril prochain, sans intérêt [1855-112].
L'acquéreur susnommé est entré en propriété des biens formant l'objet de ces présentes, à compter de ce jour, mais il n'en aura la jouissance qu'à dater du vingt-neuf septembre prochain, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus demeure le dit Jean Marie Quentrec propriétaire des biens présentement vendus, consentant les vendeurs en privé et ès-qualités, qu'i en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres droits et qu'il en prenne possession par toutes les voies légales.
Pour l'entière exécution de ces présentes, les parties ont déclaré élire domicile en cette étude du soussigné notaire à Moëlan.Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent cinquante-cinq, le premier avril.
Les témoins instrumentaires Messieurs Maurice Jouant, cordonnier et Pierre Souffez, menuisier, les deux demeurant au susdit bourg de Moëlan, ont seulement signé avec le notaire. Les parties, en privé et ès-qualités, ayant affirmé ne le savoir, de ce requises séparément, après lecture faite. |