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18 juillet 1855 Vente d'une parcelle de Le Bloa Joseph Marie (1807-1876) à Le Doze François Marie (1818-1891) |
4 E 194/173 Acte n° 169 |
Par devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussignés,
2° Marie Noële Meurdéo, ménagère, femme se disant verbalement autorisée de son mari François Marie Le Doze, demeurant à Kgouiec Saint-Thamec, d'autre part ; Tous cultivateur domicilés de la commune de Moëlan.
Entre lesquelles parties s'est fait et passé le présent acte par lequel Joseph Marie Le Bloa a déclaré vendre, céder et transporter avec toutes garanties aux dits époux Le Doze, acquéreurs acceptant pour eux et pour leurs héritiers, savoir : Une parcelle de terre chaude nommée Pen-thy-bellec ou Pen-ar-liors, sans édifices, donnant du levant sur terre à Yves Le Bloa, du midi sur terre à François Le Bour, du couchant sur terre à François Guéguen et di nord sur terre à Sylvestre Le Doze, contenant sous fonds huit ares quatre-vingt centiares. Cette parcelle de terre, quitte de rente, située aux dépendances de Kgotter, sur la dite commune de Moëlan, est indiquée au bulletin cadastral sous le numéro cent soixante-quatorze, section G. [G-0174]
Telle que la dite parcelle de terre se contient et se poursuit en général et sans réservation ; telle enfin qu'elle est provenue pour les édifices au vendeur du chef de ses père et mère Joseph et Marie Louise Antoinette Le Garrec, décédés depuis fort longtemps, la rente ayant été acquise pendant sa communauté suivant acte enregistré au rapport de Me Agie, notaire à Quimperlé, il y a environ six à sept ans ; de tout quoi les acquéreurs ont déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples détails ni renseignements.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue, entre les dites parties, pour et moyennant une somme de vingt-cinq francs cinquante centimes les soixante centiares, soit en tout trois cent soixante-quatorze francs que les acquéreurs susnommés promettent et s'obligent de payer au vendeur à l'époque de la Saint-Michel ou vingt-neuf septembre prochain, sans intérêt jusqu'à la dite époque seulement, passé laquelle le dite somme sera productive d'intérêt à cinq pour cent, par an, sans retenue.
Les dits Le Doze et femme sont entrés en propriété de la parcelle de terre formant l'objet de ce présentes à dater d'aujourd'hui, mais ils n'en auront la jouissance qu'à partir du vingt-neuf septembre prochain, payant et acquittant, à compter de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels elle est ou peut être assujettie, quitte de passé.
Au moyen de tout ce que dessus et le paiement de la dite somme de trois cent soixante-quatorze francs une fois effectué, demeurent les mariés Le Doze, propriétaires incommutables de l'immeuble que vient de leur céder le dit Joseph Marie Le Bloa, consentant ce dernier qu'ils en usent, jouissent et disposent comme de tout leurs autres biens et qu'ils en prennent possession par toutes les voies de droit.
Pour l'entière exécution de ces présentes, les parties ont déclaré élire domicile en l'étude du soussigné notaire à Moëlan. Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent cinquante-cinq, le dix-huit juillet.
Les témoins instrumentaires Messieurs Pierre Souffez, menuisier et Joseph Sturgeon, sabotier, les deux demeurant au susdit bourg de Moëlan, ont seulement signé avec le notaire. Les parties ayant affirmé ne le savoir, de ce requises séparément, après lecture faite. |