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2 septembre 1855 Vente d'immeubles de Le Porz Pierre Marie (1814-1901) à Melin Marie Anne (1811-1885) |
4 E 194/173 Acte n° 200 |
Par devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussignés,
2° Et Marie Anne Melin, veuve de Jean Marie Le Porz, demeurant à Brorimon, d'autre ; Tous cultivateurs, domiciliés de la commune de Moëlan.
Entre lesquelles parties s'est fait et passé le présent acte par lequel Pierre Marie Le Porz a déclaré vendre avec toutes garanties à la dite veuve Le Porz, seconde comparante acquéreure acceptant pour elle et pour ses héritiers, les immeubles dont suit la description : 1° Une parcelle de terre chaude nommée Parc-an-tériennou, ayant ses édifices au cerne fors du couchant sur la parcelle de terre suivante, contenant sous fonds cinq ares quatre-vingt centiares et indiquée à la matrice cadastrale sous le numéro sept cent dix-huit, section Q. [Q-0718] 2° Autre parcelle de terre chaude, de même nom que la précédente, ayant aussi ses édifices au cerne fors du levant, contenant sous fonds quatre ares quatre-vingt-dix centiares et désignée au bulletin cadastral sous le numéro sept cent dix-neuf, section Q. [Q-0719] Ces deux parcelles nouvellement congédiées sont situées aux dépendances de Klizouarn ou Klichouarne, en la dite commune de Moëlan. 3° Autre parcelle de terre chaude nommée Stanc-roudou, ayant ses édifices des levant et couchant sur le chemin de Lan-dalahé à Tréïze-Bélon, donnant du levant sur lande dite Lan-stanc-rodou, du midi sur terre à Marie Anne Mélin, acquéreure, et du nord sur terre à la même, contenant sous fonds cinq ares cinquante centiares. Cette parcelle de terre située aux dépendances de Brorimon, dite commune de Moëlan, est indiquée au bulletin cadastral sous le numéro quatre cent quatre-vingt-dix, section R. [R-0490]
Telles que les dites trois parcelles de terre ci-dessus, quitte de toute rente, se contiennent et se poursuivent en général et sans réservation ; telles enfin qu'elles sont provenues, savoir : les deux premières par suite de congément exercé l'an dernier par le vendeur et la troisième pour l'avoir acquise de Mr Ducouëdic debant Le Styr, notaire à Pont-Aven, il y a environ trois ans suivant acte dûment enregistré ; de tout quoi l'acquéreure a déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements ni débornements.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue entre les parties, pour et moyennant une somme de quatre cent quatre-vingt francs à raison de dix-huit francs les soixantes centiares ; laquelle somme de quatre cent quatre-vingt francs est stipulée payable par la dite veuve Le Porz au vendeur où à son fondé de pouvoirs dans quinze jours ou trois semaines au plus tard, [1855-201] sans intérêt jusqu'au dit terme et avec intérêt à cinq pour cent, par an, sans retenue, à compter du vingt-neuf septembre prochain.
La dite Marie Anne Mélin est entrée en propriété des biens présentement vendus à compter, mais elle n'en aura la jouissance qu'à dater du vingt-neuf septembre prochain, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus et le paiement de cette vente une fois effectuée, demeure l'acquéreure propriétaire incommutable des droits immobiliers formant l'objet de ces présentes, consentant le vendeur qu'elle en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres biens et qu'elle en prenne possession par toutes les voies de droit.
Pour l'entière exécution de ces présentes les parties ont déclaré élire domicile en l'étude du dit Me Barbe, notaire à Moëlan Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent cinquante-cinq, le deux septembre.
Et a le dit Le Porz Pierre Marie, seulement signé avec le notaire et ses témoins instrumentaires Messieurs Maurice Jouant, cordonnier et François Yves Le Postec, marchand, , les deux demeurant au susdit bourg de Moëlan. La veuve Le Porz ayant affirmé ne le savoir, de ce requise séparément, après lecture faite. |