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1 avril 1856 Vente d'immeubles au bourg de Moëlan par Kerlan Marie Françoise (1792-1875) à Calvar Julien François (1816-1860) |
4 E 194/174 Acte n° 92 |
Par devant Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de canton, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné.
ont comparu
1° Madame Marie Françoise Kerlann, ménagère, veuve du sieur Jacques René Rivalain, demeurant au bourg de Guidel, département du Morbihan ; M. Jacques Rivalain, fils, époux de Marie Josèphe Claire Le Béchennec, boulanger, demeurant au même bourg de Guidel. Les dits dame veuve Rivalain et son fils susnommé agissant tant en leurs noms personnels que faisant, stipulant et garantissant au besoin pour leurs filles et soeurs 1° Marie Josèphe Rivalain ; 2° et Marie Marguerite Rivalain, majeures, célibataires et ménagères, demeurant aussi au susdit bourg de Guidel, d'une part. 2° M. Julien François Calvar et dame Marie Renée Eon, son épouse, aussi boulangère, demeurant rue Clohars à Quimperlé, d'autre part.
Entre lesquelles parties s'est fait et passé le présent acte par lequel les dits dame Rivalain et son fils prénommé, en privé et es-qualités, ont déclaré avec toutes garanties vendre, céder et transporter purement et simplement aux sieurs et dame Calvar, seconds comparants, acquéreurs acceptant pour eux et pour leurs héritiers les immeubles et droits immobiliers describés ci-dessous quittes de toutes rentes, situés dans la partie nord du bourg de Moëlan. - 1° Un cours de logements composé de deux maisons dont une à four, d'une remise à bois et d'une cave au nord des dites deux maisons, le tout indiqué au plan cadastral de Moëlan sous le numéro quatorze cent soixante-deux, section C. [C-1462] [C-1463] - 2° Un jardin au nord de tout ce cours de logements nommé Al liors ayant ses édifices au nord et en partie du levant, bout du nord, contenant le dit jardin sous fonds anviron treize ares quarante centiares, indiqué au bulletin ou plan cadastrel sous le numér quatorze cent soixante-quatre, section C. [C-1464] - 3° Un jardinet au midi de la maison à four et en partie au levant de ce même logement ou batiment, contenant sous fonds un are cinquante centiares, sans édifices fors au couchant sur la rue, le dit jardinet avec hangar sur poteaux, indiqué au susdit plan cadastral sous le numéro quatorze cent soixante-trois, section C. [C-1463]
Tels que les dits biens se contiennent et se poursuivent en général et sans réervation avec toutes leurs circonstances et dépendances sans en rien excepter ; tels enfin qu'ils sont trovenus aux vendeurs, savoir : à la dite veuve Rivalain par suite d'acquisition et à ses enfants de la succession de leur père Jacques René Rivalain ; de tout quoi les sieur et dame acquéreurs ont déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples détails ni renseignements.
Cette présente vente est faite et amiablement consentie et convenue, entre les dites parties, pour et moyennant une somme de deux mille quatre cents francs que les sieur et dame Calvar ont promis et se sont obligés solidairement à payer aux sieur et dame vendeurs ou à la fondé de pouvoirs pour l'époque du vingt-neuf septembre ou de la Saint-Michel prochaine, sans intérêt jusqu'à ce terme, mais avec intérêt à cinq pour cent, par an, sans retenue, passé de délai.
Les sieur et dame acquéreurs sont entré en propriété des biens présentement vendus, à compter de ce jour, mais ils n'en auront la jouissance qu'à dater de la dite Saint-Michel prochaine, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus et le paiement de la susdite somme de deux mille quatre cents francs une fois effectué, demeurant les mariés Calvar propriétaires incommutables des biens vendus présentement quitte de toutes rentes, consentant les sieur et dames vendeurs qu'il en usent, jouissent et disposent comme de tous leurs autres droits et qu'ils en prennent possession par toute les voies légales.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
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