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9 décembre 1856 Vente d'une maison au bourg par Péron Jean François (1806-1882) et autres à Jouan Jean Maurice (1823-1880) |
4 E 194/174 Acte n° 377 |
Par devant Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de canton, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, assisté de messieurs Maurice Jouan, cordonnier et Jean Le Bloa, cultivateur, les deux demeurant au même bourg de Moëlan, témoins instrumentaires requis en ces présentes conformément à la loi, soussigné.
ont comparu
- 1° Jean Péron, veuf de Marie Louise Philippon, agissant tant au nom de Marie Josèphe Péron, sa mineure, que faisant, en outre et garantissant au besoin pour Jean et Pierre Péron, ce dernier soldat, tous trois ses enfants, demeurant à Kerhuel et représentant leur mère susnommée ; - 2° Marie Hyacinthe Péron, veuve de Pierre Philippon, agissant aussi pour Marie Françoise Philippon et se portant fort en outre et garantissant au besoin pour Marie Vincente Philippon, femme actuelle de François Guéguen, demeurant en commensalité à Kernonen Larmor ; - 3° Catherine Le Torrec, veuve de Thomas Fouesnant, demeurant à la villeneuve ; - 4° Vincent Le Torrec, époux de Marie Josèphe Le Tallec, demeurant à Saint-Thamec, agissant tant en son nom personnel que garantissant, en outre, pour sa soeur Marie Catherine Le Torrec, femme de Joseph Eon, demeurant à Saint-Mandé, en Clohars-Carnoët ; - 5° Marie Louise Le Torrec, femme se disant verbalement autorisée de son mari François Lolichon, demeurant à Kerroch ; - 6° François Carriou et Marie Vincente Colin, époux, demeurant à Kerzeller ou Kerméried ; - 7° Yves Le Doze, comme époux de Marie Corentine Le Torrec, demeurant à Saint-Thamec ; - 8° Emmanuel Le Doze, comme époux de Marie Vincente Le Torrec, demeurant au même village de Saint-Thamec; - 9° Marguerite Le Torrec, femme se disant verbalement autorisée de son mari Julien Bacon, absent, demeurant au susdit bourg de Moëlan ; - 10° Et Julien Lolichon et Marie Pélagie Le Torrec, époux, demeurant à Porz-Moëlan ; Tous par représentation de leur tante et grande-tante Catherine Péron, décédée cette dernière femme de Pierre Lopin il y a plusieurs années et se disant tous les seuls héritiers de celle-ci, tous cultivateurs, domiciliés de la commune de Moëlan, la dite femme Eon exceptée, tous d'une part.
-2° Et Maurice Jouant, époux de Marie Yvonne Lozachmeur, cordonnier, demeurant au même bourg de Moëlan, d'autre part.
Lesquels Jean Péron et autres premiers comparants, en privé et ès-qualités, ont, par ces présentes, déclaré vendre avec toutes garanties au dit Maurice Jouant, acquéreur acceptant pour lui, pour son épouse et leurs héritiers, savoir : - 1° Une maison couverte en chaume à deux longères des nord et midi, ouvrant au nord sur la rue de Braspart, donnant du midi sur l'article suivant. - 2° Un petit jardinet au midi et d'attache à la dite maison avec une issue pour le desservir au besoin entre le pignon couchant de la maison sus désignée et une écurie appartenant à Noël Caëric, contenant le dit jardinet environ soixante centiares sous fonds. Le tout, quitte et libre de toutes rentes, situé au bourg communal de Moëlan, rue Braspart ; le tout aussi figuré au plan cadastral de cette commune sous le numéro quatorze cent soixante-seize, section C. [C-1476]
Tels que les biens ci-dessus describés, vendus quittes de toute rente, se contiennent et se poursuivent en général et sans réservation ; tels aussi qu'ils sont provenus aux vendeurs susnommés de la succession de la dite Catherine Péron ; de tout quoi l'acquéreur a dit avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et amiablement consentie, entre les dites parties, pour et moyennant une somme de trois cents francs stipulée payable par Maurice Jouant aux vendeurs susdits le premier mars prochain, sans intérêt sous le dit terme seulement, passé lequel la dite somme produira intérêt au taux de cinq pour cent par an, sans retenue.
L'acquéreur est entré en propriété et en jouissance des biens présentement vendus, à compter de ce jour, payant et acquittant, à dater de la même époque et à l'avenir, les impôts fonciers auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus et le paiement de la dite somme susmentionnée une fois effectué, demeure Maurice Jouant, propriétaire incommutable des maison et jardinet formant l'objet de ces présentes, consentant les vendeurs qu'il en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres biens et qu'il en prenne possession par toutes les voies de droit.
Pour l'entière exécution de ces présentes, les parties ont déclaré élire domicile en l'étude dudit Me Barbe, à Moëlan.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Les parties ayant affirmer ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite.
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