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21 août 1858 Vente d'une maison au bourg par Huel Marie Anne (1820-1884) à Madic François Louis (1816-1882) |
4 E 194/179 Acte n° 190 |
Par devant Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné,
- 1° Martial Le Bloa, menuisier et Marie Anne Huel, son épouse ménagère, demeurant au bourg communal de Moëlan, d'une part. - 2° Et François Louis Madic et Marie Louise Braoult, époux, meuniers, demeurant au moulin en mer, en la commune de Moëlan, d'autre part.
Lesquels mariés Le Bloa ont, par ces présentes, déclaré vendre, céder et transporter avec toutes garanties, aux époux Madic, seconds comparants, acquéreurs acceptant pour eux et pour leurs héritiers, savoir : Une maison couverte en chaume ayant deux pignons des levant et couchant, ouvrant au nord sur la rue de Braspart et la cour d'attache au midi, le tout situé au sus dit bourg de Moëlan. Tels que les dits droits, quittes de rente, se contiennent et se poursuivent en général et sans réservation ; tels enfin qu'ils sont provenus à la vendresse Marie Anne Huel des chefs et succession de Guillaume Huel et Marie Vincente Mahé, ses père et mère décédés depuis nombre d'années ; de tout quoi les époux Madic ont dit avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue, entre les dites parties, pour et moyennant une somme de cinq cent quarante francs qui a été payée et acquittée comme suit par les acquéreurs : - 1° Trois cents francs an argent. - 2° Et par la remise de celle de deux cent quarante francs que la vendresse leur sont redevables aux fins d'acte obligatoire, au même rapport que ces présentes, en date du premier janvier mil huit cent cinquante-six [1856-001], dûment enregistré, dont quittance générale et réciproque, renonçant les comparants à se rien rechercher à l'avenir pour les causes ci-dessus par quelque motif et sous quelque prétexte que ce puisse être.
Les acquéreurs sont entrés en propriété des biens présentement vendus à compter de ce jour et en jouissance à dater de la même époque, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts fonciers auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus demeurent les mariés Madic propriétaires incommutables des immeubles et droits immobiliers présentement vendus, consentant les vendeurs qu'ils en usent, jouissent et disposent comme de tous leurs autres biens et qu'ils en prennent possession par toutes les voies de droit.
Ainsi voulu, consenti et accepté. Dont acte en minute : fait et passé en l'étude à Moëlan, l'an mil huit cent cinquante-huit, le vingt-un août. Et a Martial Le Bloa seulement signé avec le notaire et ses témoins instrumentaires messieurs Pierre Souffez, menuisier et Maurice Jouant, cordonnier, les deux demeurant au susdit bourg de Moëlan. Les autres parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite. |