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5 février 1869 Vente par licitation de Wimel Corentin (1831-1901), Wimel Françoise (1833), Wimel Marie Françoise (1836-1895) à Wimel Jean Pierre (1842-1910) |
4 E 194/250 Acte n° 37 |
Par devant Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné.
ont comparu
1° M. François Cardiec, clerc de notaire, demeurant au susdit bourg de Moëlan, agissant en ces présentes en qualité de mandataire de : - 1° M. Corentin Michel Wimel, préposé des Douanes et de son épouse Marie Anne Beulier, sans profession, demeurant à la ville de Douarnenez. - 2° M. Jean François Le Brusq, aussi préposé des Douanes et de dame Marie Françoise Wimel, son épouse, aussi sans profession, demeurant aussi en la même ville, aux fins et termes de leur procuration passé en brevet devant Me Le Clec'h et son collègue, notaires au dit Douarnenez (Finistère) le deux décembre dernier, y enregistrée le trois du même mois, la dite procuration est restée annexée à ces présentes conformément à la loi. 2° M. Yves Marie Théodore Rolland, préposé des Douanes et dame Françoise Marie Wimel, son épouse sans profession, demeurant en la ville de Concarneau, tous d'une part. M. Jean Pierre Wimel, cabaretier, époux de Marie Françoise Quentel, demeurant à Ty-névé-pond-tocquès, en la commune de Moëlan, d'autre part.
Entre lesquels comaprants, en privé et es-qualités, il est reconnu que les dits Corentin Michel, Marie Françoise, Françoise Marie et Jean Pierre Wimel, sont frères et soeurs germains et seuls héritiers de leur père, autre Corentin Michel Wimel et de leur mère Marie Rose Horthense Le Dalle et dondés chacun pour un quart dans leur succession ; qu'ils possèdent entr'eux et dans l'indivision un moyen mobilier composé de ! - Trois de lit et de leurs accoutrement estimés cinquante francs. - Deux bancs coffres et un armoire, quarante francs. - Un table et siège, dix francs. - Menus ustensiles de cuisine, dix francs. - Lingerie et vêtements du défunt, quarante francs. - Et d'un somme de quatre cent cinquante francs prêtée à Jean Drennou, aux termes d'obligation passée devant Me Tanguy, notaire à Pont-Aven, le deux novembre mil huit cent soixante-six, dûment enregistrée. Total de la succession mobilière : six cents francs.
Après lesquelles reconnaissances mes dits sieur et dame Rolland, le sieur Cardiec, en la qualité qu'il agit, ont, par ces présentes, déclaré vendre, céder et transporter sans autre garantie que celle de leur qualité d'héritiers au dit sieur Wimel Jean Pierre, leur frère et beau-frère, acquéreur acceptant tous les droits et prétentions formant les trois quarts dans la succession mobilière ci-dessus et dans tous les immeubles et droits immobiliers aussi indivis qu'ils possédent entr'eux comme dépendant de la succession de leur père et beau-père susnommé, situés aux lieu et dépendance de Ty-néné-pond-tocquès anciennement nommés maison du Dragon vert ou Longe chaussen, se composant de logements et d'un jardin au nord et au couchant des bâtiments, sur la dite commune de Moëlan, le tout en fonds et dédifices ; tels que les dits droits se contiennent et se poursuivent sans en rien excepter ni réserver ; lesquels sont parfaitement connus de l'acquéreur susdit, fondé lui-même pour un quart dans les mêmes successions et par suite Jean Pierre Wimel a déclaré n'en vouloir d'autres renseignements.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue, entre les parties, pour et moyennant une somme de quinze cents francs dont six cents francs pour le mobilier ci-dessus et neuf cents francs pour les immeubles à valoir à laquelle les sieur et dame Rolland ont reconnu avoir, ce jour mais hors vu du notaire, reçu et touché celle de cent cinquante francs de leur frère et frère susdit auquel ils ont consenti quittance d'autant, sous réserve du surplus de la dite somme stipulée payable sans intérêt, savoir : aux deux mandants et de moitié entr'eux cinq cents francs dans un an et pareille somme dans deux ans et aux époux Rolland leur trois cents francs restant dans un an.
L'acquéreur est entré en propriété des biens sus vendus et transportés à compter de ce jour et en jouissance à dater de la Saint Michel dernière, payant et acquittant à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts fonciers auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus et le paiement intégral de la dite vente une fois effectué, demeure le sieur Jean Pierre Wimel propriétaire incommutable des biens suscédés, consentant les vendeurs, en privé et ès-qualités, qu'il en use alors, jouisse et dispose comme de tous ses autres droits et qu'il en prenne possession par toutes les voies légales.
Pour l'entière exécution de ces présentes, les parties, en privé et ès-qualités, ont élu domicile en cette étude du notaire à Moëlan.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent soixante-neuf, le cinq février, et ont les parties signé avec le notaire et les témoins instrumentaires, messieurs Jean Le Bloa et Joseph Tanguy, tous les deux cabaretiers, demeurant au sus dit bourg communal de Moëlan, après lecture faite.
En marge : le soussigné notaire déclare que dans le prix de cette licitation celle de cent douze francs cinquante centimes incombe pour le mobilier trois cent trente-sept francs cinquante centimes pour la créance et mille cinquante francs pour les immeubles.
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