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23 octobre 1881 Echange d'immeubles entre Le Tallec Marie Françoise (1846-1913) à Kerlau François (1851-1891) |
4 E 194/256 Acte n° 326 |
Par devant Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné.
2° Et François Louis Kerlau, époux de Marie Anne Le Tallec, aussi cultivateur, demeurant à Kerouër, d'autre part. Tous domiciliés de la commune de Moëlan.
Entre lesquels comparants s'est fait et passé le présent acte par lequel Vincent Corentin Le Bourhis cède à titre d'échange au dit Kerlau acceptant pour lui et pour son épouse les parcelles de terre ci-dessous describées, situées aux lieu et dépendances de Kerouër et de Kerguip, en Moëlan : - 1° Une parcelle de terre labourable nommée Ar bescou, ayant ses édifices au levant, donnant du midi sur chemin, contenant sous fonds dix ares quatre-vingts centiares, de Kerouër. - 2° Autre parcelle de terre nommée Ar bot spern, donnant du midi sur terre à Jean Baptiste Le Gac et du nord sur terre à Joseph Le Delliou, contenant sous fonds huit ares vingt centiares, de Kerouër. - 3° Autre parcelle de terre nommée Ar Goualac'h, donnant du midi sur terre à Jean Louis Le Garrec et du nord sur terre à l'échangiste, contenant sous fonds six ares quatre-vingt-quinze centiares, de Kerguip. - 4° Le bout du midi à être pris dans un courtil dit Liors kergam, donnant du couchant sur terre à Jean Scaviner, du levant sur terre à Noël Le Goff, mineur, et du midi sur aire à battre, contenant sous fonds deux ares quarante centiares, de Kerouër. - 5° Le quart à être pris au milieu bout du nord dans une parcelle de terre nommée Roz parcou Kermérien, ayant ses édifices au levant, donnant sur terre à Jacques Le Bourhis, contenant sous fonds deux ares quarante centiares, de Kerguip. - 6° Un petit pré dit Prad bouillen, ayant ses édifices au levant, donnant sur terre à Jacques Le Bourhis, contenant sous fonds deux ares quarante centiares, de Kerguip. - 7° Une parcelle de terre nommée Lannec costé ar choät, donnant du midi sur terre à Joseph Le Maoult et du nord sur terre à Pierre Louis Garrec et à Joseph Lopin, contenant sous fonds cinq ares quatre-vingt-dix centiares, de Kerouër. - 8° Le quart à être pris au milieu, bout du nord, dans une parcelle de terre nommée Ar gouaz vras, donnant du levant sur terre à Louis Mahé et du couchant sur terre aux héritiers d'Yves Mahé, contenant sous fonds deux ares soixante-quinze centiares, de Kerguip. - 9° Autre quart à être pris, bout du nord, dans une parcelle de terre nommée Gouaz Kerguip, ayant ses édifices au couchant, donnant du levant sur terre à Jacques Le Bourhis, contenant sous fonds deux ares treize centiares, de Kerguip. - 10° Autre quart à être pris au milieu comme le précédent article, bout du levant, dans une autre parcelle de terre nommée Lannec ar meign gleun, donnant du nord sur terre à Jacques Le Bourhis et du midi sur terre à Antoine Le Scoazec, contenant sous fonds un are quatre-vingt-dix centiares, de Kerguip. - 11° Enfin un fossé dit Cleun ar voälac'h dalahé, contenant sous fonds un are vingt centiares.
Tels que les biens ci-dessus se contiennent et se poursuivent sans en rien excepter ni réserver ; tels enfin qu'ils sont advenus à la femme Le Bourhis des successions de ses père er mère Noël Le Tallec et Marie Anne Souffez ; lesquels biens valent de revenu, charges et contributions comprises vingt francs, donnant au denier vingt-cinq (loi du 21 juin 1875) un capital de cinq cents francs et en vénalité treize cent trente-trois francs,
En contr'échange François Marie Kerlau a aussi déclaré cédé et abandonner à la dite Marie Françoise Le Tallec, femme Le Bourhis et par celui-ci accepté pour sa dite épouse et ses héritiers : - Tous les immeubles et droits immobiliers en général et sans en rien excepter ni réserver, c'est-à-dire avec toutes leurs circinstances, issues et dépendances ainsi que ses part et portion dans les communs, frostages terrains vagues, placîtres et dans les four, puits, fontaines, lavoirs et routoirs du village de Blorimond ; lesquels immeubles cédés tous compris et détaillés au nombre de sept parcelles de terre en un lot attribué au dit Kerlau dans un partage d'immeubles situés aux lieu et dépendances du dit lieu de Blorimond, suivant acte en date du neuf ocotbre courant [1881-274], dûment enregistré à Pont-Aven, le vingt-quatre du dit mois au même rapport que ces présentes ; de tout quoi Vincent Corentin Le Bourhis a déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements ni débornements ; le tout aussi en fonds et édifices ou quitte de rente ; Les parcelels de terre sus échangées ainsi que tous leurs autres issues, circonstances et dépendances, sans en rien excepter, valant de revenu, sans distraction des charges ni impôts, une somme de vingt francs représentant au denier vingt-cinq (même loi que dessus) un capital de cinq cents francs et en vénalités celui de treize cent trente-trois francs.
Le présent échange fait sans soulte est convenu, consenti et arrêté entre les contractants aux charges, clauses et conditions suivantes : - 1° Les co-permutants sont entrés en propriété des biens présentement échangés, à compter d'aujourd'hui et en jouissance à dater du vingt-neuf septembre dernier, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts fonciers auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé. - 2° Les frais et honoraires auxquels donneront lieu les dites présentes seront payés et acquittés de moitié par les échangistes.
Demeurant, en conséquence, les co-permutants, propriétaires incommutables, chacun des immeubles qu'il a reçu en échange, consentant aussi que chacun d'eux en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres biens et qu'il en prenne possession par toutes les voies de droit.
Ainsi voulu; consenti et accepté.
Dont acte en minute ainsi requis : fait et passé en l'étude, au chef-lieu de la commune de Moëlan. L'an mil huit cent qutre-vingt-un, le vingt-trois octobre. Sous le seing du notaore et ceux seulement des témoins instrumentaires messieurs Mathurin Le Malliaud, marchand, et Etienne Grégeois, maréchal-ferrant, les deux demeurant au susdit bourg communal de Moëlan. Les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce séparément interpellées, après lecture faite aux mêmes parties, tant de ces présentes que des articles douze et treize de la loi du vingt-trois août mil huit cent soixante et onze.
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