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5 mai 1849 Echange d'immeubles entre Le Tallec Julien Louis (1816-1876) et Le Torrec Marie Josèphe (1790-1866) |
4 E 194/167 Acte n° 131 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs Pierre Julien Caëric, secrétaire de la Mairie et François Marie Le Courant, les deux demeurant au même bourg de Moëlan, soussignés,
Et Pierre Quentel, comme époux de Marie Julienne Le Torrec, demeurant au village de Kdoälen, d'autre part ; Tous cultivateurs domiciliés de la commune de Moëlan.
Lesquels conviennent amiablement entre eux de faire les échanges suivante : Les époux Le Tallec cèdent et abandonnent à titre d'échange au dit Pierre Quentel agissant en ces présentes pour son épouse susnommée et acceptant en cette dite qualité, savoir : Une parcelle de terre chaude, dite Er-pont-bian, quitte de rente, située aux dépendances de Kdoälen, en la dite commune de Moëlan, ayant la dite parcelle de terre une partie de fossé au levant sur un pré, donnant du midi sur terre à François Flohic à Kdoälen, du couchant sur terre à Charles Mahé et du nord sur terre à Jean Scaviner, contenant sous fonds environ sept ares ; Telle que la dite parcelle de terre se contient et se poursuit ; Telle enfin qu'elle est provenue aux époux Le Tallec qui l'ont acquise il y a environ quatre ou cinq ans, aux fins d'acte dûment enregistré et rapporté par Me Gauréquer, ex-notaire à Moëlan, acte dont les parties ne sont pas saisies en ce moment, mais qu'elles représenteront au besoin ; Laquelle parcelle cédée quitte de rente vaut de revenu un franc au principal de vingt francs et est parfaitement connue du dit Quentel Pierre, qui a déclaré n'en vouloir plus amples renseignemens.
En contr'échange, Pierre Quentel cède et délaisse aux mariés Tallec qui acceptent aussi entr'eux, savoir : Une parcelle de terre chaude nommée Er-roziou-vien, quitte de rente, située aux dépendances de Kgoalaër, en la dite commune de Moëlan, ayant la dite parcelle de terre ses fossés des levant et couchant, donnant du midi sur terre à Magdeleine Robet et du nord sur terre aux héritiers de Marie Sceller, contenant sous fonds environ six ares soixante centiares ; Telle que la dite parcelle de terre cédée quitte de rente, se contient et se poursuit en général et sans réservation ; Telle enfin qu'elle est provenue à la femme de Pierre Quentel du chef de sa mère Marie Jacquette Mahé, décédée depuis nombre d'années ; Laquelle parcele de terre vaut aussi de revenu une somme d'un franc au principal de vingt francs ; Et est aussi amplement connue des mariés Le Tallec qui ont déclaré n'en vouloir plus de détails.
Le présent échange fait sans soulte est convenu entre les parties aux conditions suivantes : Les échangistes sont entrés en propriété à compter de ce jour des immeubles qu'ils viennent de se céder mutuellement, mais ils n'en auront la jouissance qu'au vingt-neuf septembre prochain, payant et acquittant à dâter de la même époque et à l'avenir les impots auxquels ils sont ou pourront être assujettis, quitte du passé. Les frais et honoraires de ces présentes seront supportés, savoir : moitié par les époux Le Tallec et moitié par Pierre Quentel.
Au moyen de tiut c que devant demeurent les époux Tallec et Pierre Quentel, propriétaires incommutables des biens qu'ils viennent de se céder réciproquement, consentant les copermutants que chacun d'eux jouisse et dispose des parcelles de terre sus échangées comme de son propre bien et qu'il en prenne possession par toutes les voies de droit.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte : fait et passé en minute au chef-lieu de la commune de Moëlan en l'étude et au rapport du soussigné notaire, sous les seings des témoins et celui du notaire seulement, les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément après lecture faite, ce jour cinq mai mil huit cent quarante-neuf. |