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13 mai 1850 Inventaire de biens après le décès de Le Corre Jean François (1817-1848) époux de Lolichon Marie Jeanne (1819-1893) |
4 E 194/168 Acte n° 121 |
L'an mil huit cent cinquante le treize mai, nous Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs Pierre Julien Caëric, sécrétaire de la mairie et Martial Mahé, menuisier, les deux demeurant au dit bourg de Moëlan, soussignés
Et en présence de Maurice Le Corre, aussi cultivateur, demeurant au village de Kerliviou dite commune de Moëlan, agissant comme subrogé-tuteur du sus dit mineur.
Il va être par nous notaire soussigné pour la conservation des droits de qui il appartiendra proécé à l'inventaire fidèle et dscription exacte de tous les meubles, meubles-meublants, effets mobiliers, grains et bestiaux, titre et papiers composant la communauté qui a existé ente la dite Marie Jeanne Lollichon et feu son mari décédé à l'île de Gorée, Sénégal, le dix-neuf décembre mil hut cent quarante-huit.
La prisée et estimation des meubles et autres onjets mobiliers ont été données par nous notaire concurremment avec Jean François Le Bondé, cultivateur, demeurant au village de Kerguel, même commune de Moëlan, expert choisi par les parties qui nous ont fait ma montrée des dits meubles de la manière suivante ; en conséquence, nous avons sur leur réquisition opéré comme ci-dessous :
Titres et papiers : Extrait d'une donation portant partage au rapport de Me Gauréquer, ex-notaire à Moëlan, en date du quinze février mil huit cent quarante-six, dûment enregistré. Laquelle pièce formant un cote unique a été par nous notaire chiffrée paraphée à la lettre B.
Demandé aux parties s'ils existaient des crédits actifs ou passifs dépendant de la communauté en question ; elles nous ont répondu qu'il ne lui était rien dû ni qu'elle ne devait rien à personne.
Demandé aux mêmes parties si elles ont détourné, vu ou su qu'il ait été détourné quelques objets faisant partie de la communauté dont est cas ; elles nous ont affirmé sous la foi du serment que c'était là tout ce qui composait et qu'il n'y avait plus rien à inventorier ; en conséquence, nous notaire susdit avons, sur la réquisition des dites parties, clos le présent procès verbal d'inventaire dont l'actif s'élève à la site somme de trois cent cinquante-cinq francs cinquante-cinq centimes et laissé les objets y mentionnés en la garde et possession des époux Lopin pour les représenter au besoin ou pour en tenir compte à qui de droit.
Dont acte en minute : fait, clos et passé au village de Kervignès au domicile des époux Lopin, en la commune de Moëlan où nous avons été requis de nous transporter, sous les seings des témoins et celui du dit Le Bondé et le nôtre notaire seulement, toute les parties dénommées en ces présentes ont affirmé ne savoir signer, quoique de le faire par nous séparément interpellées après lecture faite, les susdits jour, mois et an que devant, après avoir vaqué au présent procès verbal d'inventaire depuis onze heures du matin jusqu'à deux heures de l'après-midi par une simple vacation. |