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19 mai 1850 Echange d'immeubles entre Le Garrec Louis (1815-1893) et Guillou Alexandre (1816-1862) |
4 E 194/168 Acte n° 135 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs Pierre Julien Caëric, sécrétaire de la mairie et Martial Mahé, menuisier, les deux demeurant au dit bourg de Moëlan, soussignés
Et d'autre part, Louis Garrec, époux de Marie Yvonne Ricouart, demeurant au village de Kerhérou. Tous cultivateurs domiciliés de la commune de Moëlan.
Lesquels sont convenus entr'eux de faire l'échange suivant : Alexandre Guillou cède et abandonne à titre d'échange à Louis Le Garrec qui accepte, savoir : Une parcelle de terre sous courtil formant le quart du courtil entier nommé Liors-dréon-an-ty, quitte de rente, situé à Kerhérou, en Moëlan, la dite portion de ce courtil sans édifices, confrontant vers le levant à terre à Jean Louis Robin, vers le midi sur maison à Louis Le Garrec, vers le couchant sur terre à Jean Pierre Guillou et vers le nord sur terre audit Louis Le Garrec, d'une superficie d'environ soixante centiares. [R3-1026] Telle que la portion de courtil ci-dessus se contient et se poursuit ; telle enfin que cette même parcelle est advenue au dit Alexandre Guillou de la succession de son père Dominique Guillou, mort depuis environ trente ans ; cette parcelle vaut de revenu une somme de cinquante centimes au principal de dix francs et est parfaitement connue de Le Garrec qui a dit n'en vouloir plus amples renseignements.
En contr'échange, Louis Le Garrec a cédé et délaissé à Alexandre Guillou acceptant, une petite parcelle de terre chaude dite Harz-ladrénec sous épines et ronces située aux dépendances de Kerhérou, quitte de rente ; cette petite parcelle donne du levant sur terre audit Alexandre Guillou, du midi sur sentier conduisant à Toul-an-dossen, du couchant sur terre à Joseph Fauglas et du nord sur terre à Jean Peron de Kerhuel, d'une contenace d'environ soixante centiares. Telle que cette parcelle se contient et se poursuit en général et sans réservation ; telle enfin qu'elle est provenue à la femme de Louis Le Garrec du chef de son père Richard Ricouard, mort depuis longtemps. Cette parcelle vaut de revenu une somme de cinquante centimes au principal de dix francs et est amplement connue du dit Alexandre Guillou pour l'avoir vue et visitée.
Le présent échange fait sans soulte ni équipolement a été fait aux conditions suivantes : Les parties contractantes sont entées en propriété et en jouissance des parcelles de terre qu'elles viennent de se céder mutuellement à partir de ce jour et elles acquitteront à compter de cette même époque les impôts auxquels elles sont assujetties, quitte du passé. Le coût de ces présentes sera payé moitié par Louis Garrec et moitié par Alexandre Guillou.
Au moyen de tout ce que devant, demeurent les dits Alexandre Guillou et Louis Le Garrec propriétaires incommutables des parcelles de terre qu'ils viennent de se céder réciproquement, consentant les parties que chacune d'elles jouisse et dispose des droits suséchangés comme de son propre bien et qu'lle en prenne possession par toutes les voies légales.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, sous les seings des témoins et celui du notaire seulement, les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite, ce jour dix-neuf mai mil huit cent cinquante. |