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31 août 1850 Vente d'une parcelle de Orvoën Joseph (1800-1883) à Quentel Louis (1822-1892) |
4 E 194/168 Acte n° 188 |
Devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, ayant pour témoins instrumentaires Messieurs Pierre Julien Caëric, sécrétaire de la mairie et Alexis Le Flo, boucher, les deux demeurant au dit bourg de Moëlan, soussignés
2° Et Louis Quentel, époux de Marie Françoise Bacon, demeurant à Kerparc-er-c'hoät, d'autre part. Tous cultivateurs domiciliés de la commune de Moëlan.
Entre lesquelles parties s'est fait et passé le présent contrat par lequel les époux Orvoine ont déclaré vendre, céder et abandonner avec toutes garanties au dit Louis Quentel, second comparant, acquéreur acceptant pour lui et pour son épouse, savoir : Une parcelle de terre chaude située aux dépendances de Kerabas, quitte de rente, en la commune de Moëlan, la dite parcelle nommée Poudaou-lan, sans édifice, donnant du levant sur terre à Jean Fauglas de Ménémarzin, du midi sur terre au même, du couchant sur terre à Martial Fouesnant de Kergolaër et du nord sur un sentier menant de Ménémarzin à Kerliguit, contenant sous fonds environ sept ares vingt centiares.
Telle que la dite parcelle de terre se contient et se poursuit en général et sans réservation ; telle enfin qu'elle est provenue au dit Orvoine de la succession de son père Louis Orvoine, décédé depuis nombre d'années. De tout quoi l'acquéreur susdit a déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et consentie, entre les parties, pour et moyennant une somme de deux cent soixante-dix francs qui a été comptée de la manière suivante, c'est-à-dire par la remise de pareille somme sur celle de cinq cent trente-huit francs soixante centimes, intérêt et frais d'huissier compris, savoir : 1° Quatre cent quatre-vingts francs principal mentionné en une obligation reçue par Me Gauréquer, ex-notaire à Moëlan, le neuf octobre mil huit cent quarante-six, enregistré. 2° Dix-huit francs pour tous les intérêts échus. 3° Et quarante francs soixante centimes pour frais et honoraires dus et payés à l'huissier. Même total que dessus : cinq cent trente-huit francs soixante centimes, dont quittance qu'autant sous réserve du surplus stipulé payable au vingt-neuf septembre prochain, celle de cent vingt francs ayant été déjà payée, aux termes d'une quittance du même rapport que ces présentes, en date du dix-sept mai mil huit cent quarante-neuf [1849-149], enregistrée.
Louis Quentel est entré en propriété de la parcelle de terre formant l'objet de ces présentes, à compter de ce jour, mais il n'en aura la jouissance qu'à dater du vingt-neuf septembre prochain, payant et acquittant alors les contributions auxquelles elle est assujettie, quitte du passé.
Les frais et honoraires de ces présentes seront payés par les vendeurs susnommés sans recours aucun vers le dit acquéreur, clause expresse et de toute rigueur et sans laquelle cette vente n'eut pas eu lieu.
Au moyen de tout ce que dessus, demeure Louis Quentel propriétaire de la parcelle de terre présentement vendue, consentant les vendeurs qu'il en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres biens et qu'il en prenne possession par toutes les voies légales.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, sous les seings des témoins et celui du notaire seulement, les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce requises séparément, après lecture faite, ce jour trente-un août mil huit cent cinquante. |