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28 février 1854 Vente d'un courtil de Le Cordonner Louis (1803-1872) à Guillou Martial Marie (1798-1857) |
4 E 194/172 Acte n° 65 |
Par devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussignés,
2° Et Martial Guillou, veuf de Marie Jacquette Béchennec, demeurant à Kernévénic, d'autre part ; Tous cultivateurs propriétaires de la commune de Moëlan.
Lequel Louis Le Cordonner a, par ces présentes, déclaré vendre avec toutes garanties au dit Martial Guillou, second comparant acquéreur acceptant pour lui et pour ses héritiers.
Une parcelle de terre sous courtil nommée Liors-an-nilis, ayant ses édifices au nord, donnant des levant, midi et couchant sur terre à l'acquéreur et du nord sur terre à la veuve de Jean Le Cordonner, contenant sous fonds un are vingt centiares. Tel que le dit courtil ci-dessus, quitte de rente, situé aux dépendances de Knévénic, sur la dite commune de Moëlan, se contient et se poursuit en général et sans aucune réservation ; tel enfin qu'il est provenu au vendeur du chef de son père Louis Cordonner, décédé depuis environ cinquante ans ; de tout quoi l'acquéreur a déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue entre les parties, pour et moyennant une somme de trente-six francs que le dit Louis Le Cordonner a ce jour et au vu du soussigné notaire, reçue et touchée de Martial Guillou auquel il a déclaré consentir quittance générale et sans aucune réserve.
L'acquéreur est entré en propriété et en jouissance de la parcelle de terre présentement vendue, à compter de ce jour, payant et acquittant, à dater de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels elle est ou peut-être assujettie, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus, demeure Martial Guillou, propriétaire de l'immeuble formant l'objet de ces présentes, consentant le vendeur qu'il en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres biens et qu'il en prenne possession par toutes les voies de droit.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent cinquante-quatre, le vingt-huit février.
Les témoins instrumentaires Messieurs François Yves Le Postec, marchand et François Le Doussal, boulanger, les deux demeurant au susdit bourg de Moëlan, ont seulement signé avec le notaire. Les parties ayant affirmé ne le savoir, de ce requises séparément, après lecture faite. |