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5 novembre 1854 Cession mobilière de Le Maout Joseph (1795-1870) à son fils Le Maout Joseph (1817-1859) |
4 E 194/172 Acte n° 292 |
Par devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussignés,
2° Autre Joseph Le Maoult et Anne Kouriou ou Kgouriou, époux, demeurant au même village, d'autre part ; Tous cultivateurs domiciliés de la commune de Moëlan.
Lequel Joseph Le Maoult a, par ces présentes, déclaré vendre et céder aux mariés Le Maoult, ses fils et brue, seconds comparants, cessionnaires acceptant pour eux et pour leurs héritiers, savoir : Tous les meubles meublants et objets mobiliers composant un moyen ménage de campagne y compris tous les instruments aratoires, grains et bestiaux en général et sans aucune exception ni réservation, le tout situé au susdit bien de Ktanguy, sur la dite commune de Moëlan ; de tout quoi les époux Le Maoult ont dit avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements ni détails.
Cette présente cession mobilière est faite et amiablement convenue, entre les dites, pour et moyennant une somme de six cents francs que les mariés Le Maoult se sont obligés solidairement à payer à leur père et beau-père à sa volonté et première réquisition, moyennant que ce dernier les prévienne au moins six mois d'avance, en présence de deux témoins seulement pour éviter des frais ; en cas de décès du cédant, les cessionnaires ne pourront point alors être forcés au paiement total du prix de la dite cession qu'à l'expiration de la troisième année, à compter du jour de la mort susparlée, le tout néanmoins avec intérêt au taux de cinq pour cent, par an, sans retenue, à dater de ce jour, les dits intérêts payables chaque année après échéance.
Les cessionnaires sont entrés en propriété de tous les meubles et autres objets mobiliers présentement cédés, à compter d'aujourd'hui, consentant le cédant qu'ils en usent et disposent comme de leurs autres droits et comme bon leur semblera.
Pour l'entière exécution de ces présentes, les parties ont déclaré élire domicile en cette étude à Moëlan. Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent cinquante-quatre, les vingt-neuf octobre et cinq novembre.
Les témoins instrumentaires Messieurs Pierre Souffez, menuisier et François Yves Le Postec, marchand, les deux demeurant au susdit bourg de Moëlan, ont seulement signé avec le notaire. Les parties ayant affirmé ne le savoir, de ce requises séparément, après lecture faite. |