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19 novembre 1854 Testament de Kervéro Jean Baptiste (1832) à Cadoret Marie Françoise (1825-1909) |
4 E 194/172 Acte n° 310 |
Par devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, assisté de : 1° Maurice Jouant, cordonnier, demeurant au bourg de Moëlan. 2° Martial Le Bloa, menuisier, demeurant au même bourg. 3° François Nicolas Dosda, marchand, demeurant à Kroch, en Moëlan. 4° et Mr Guillaume Couadou, veuf, marchand, demeurant à Pont-Aven. Témoins instrumentaires mâles, majeurs, Français et jouissant de tous leus droits civils, les quatre requis en ces présentes conformément à la loi.
Mr Jean Baptiste Kervéro, âgé de vingt-deux ans accomplis, matelot à bord du navire le Prince Jérôme, en rade à Lorient, le dit Kvéro momentanément à Moëlan à la suite de ses affaires mais domicilié de cette commune de Moëlan.
Lequel sain d'esprit, mémoire, jugement et entendement ainsi qu'il a paru à nous notaire et aux quatre témoins susdénommés nous a requis de recevoir son testament et acte de dernière volonté, à quoi obtempérant, nous susdit notaire, avons, en présence des dits quatre témoins, écrit en entier le dit testament sous la dictée du testateur et au fur et mesure qu'il le dictait, ainsi qu'il suit : "Voulant donné des preuves de mon amitié à Mademoiselle Marie Françoise Cadoret, aide ménagère, demeurant à Ksell, en la dite commune de Moëlan, je déclare lui léguer en toute propriété tous mes biens meubles, objets mobiliers et créance et la propriété de tous mes immeubles et droits immobiliers en général et sans aucune exception, pour la dite Marie Françoise Cadoret en jouir et en disposer, sa vie durant, à compter du jour de ma mort, comme bon lui semblera en toute propriété." "Telles sont mes volontés positives que je veux et entends être ponctuellement exécutées après moi."
Le testateur ayant cessé de dicter, nous notaire susdit, avons en présence des dits quatre témoins, donné lecture au testateur du contenu de ses dispositions testamentaires ; il nous a de nouveau déclaré devant les mêmes témoins que c'était bien là tout ce qui'il voulait, qu'il ne voulait rien changer ni augmenter aux dispositions susmentionnées, mais qu'il y persistait.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute ainsi requis : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent cinquante-quatre, le dix-neuf novembre.
En présence de Messieurs Pierre Caëric, secrétaire de la mairie et de Pierre Souffez, menuisier, demeurant aussi au susdit bourg de Moëlan, lesquels ont attesté l'individualité du testateur prénommé et sa capacité, nos témoins présents, sous les seings des dits sieurs Caëric, Souffez, des quatre témoins et du notaire seulement, le testateur ayant affirmé ne le savoir, de ce requis, après lecture du tout devant les quatre témoins et des personnes venues certifier l'individualité du comparant qui a déclaré devant le tout ne savoir signer. |