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14 mars 1855 Vente d'immeubles par Joliff Jean Marie (1816-1887) à Guillou Dominique (1885-1889) |
4 E 194/173 Acte n° 59 |
Par devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussignés,
2° Dominique Guillou et Marie Josèphe Haslé, aussi époux, demeurant au même village, d'autre part ; Tous cultivateurs dominiliés de la commune de Moëlan.
Entre lesquelles parties s'est fait et passé le présent acte par lequel les mariés Joliff ont déclaré vendre purement et simplement et avec toutes garanties d'exécutions, troubles, hypothèques et autres empêchements généralement quelconques aux dits époux Guillou, seconds comparants, acquéreurs acceptant pour eux et pour leurs héritiers, les immeubles et droits immobiliers ci-après describés situés aux lieux et dépendances de Kcolin et de Knévénic, quittes de toute rente, sur la dite commune de Moëlan.
2° La moitié bout du couchant d'une crèche nommée Craou-névez, sans pignon. [E-1199] 3° La moitié, bout du midi, d'un courtil nommé Lios-dréon-an-thy, ayant ses édifices des levant, midi et couchant, donnant du midi sur Toulan-an-hent-meuriou et du couchant sur An-hent-meurriou, contenant sous fonds trois ares soixante-dix centiares. [E-1192] 4° La moitié, côté du levant, d'une parcelle de terre chaude nommée Trémec-Kell, sans édifices, donnant des levant et nord sur terre à Martial Guillou, contenant sous fonds douze ares vingt centiares. [E-1236] 5° Une parcelle de terre sous verger nommée Ar-hars-hallec, ayant son édifice au nord et petite partie de celui du levant, bout du midi, donnant des levant et couchant sur terre à Martial Guillou, contenant sous fonds dix ares quarante centiares. [E-1224] 6° Un petit pré avec ses édifices des levant et midi nommé Ar-flouren, donnant des nord, couchant et levant sur terre au dit Martial Guillou, contenant sous fonds cinq ares soixante-dix centiares. [E-1170] 7° Une parcelle de terre froide ou sous lande nommée Lannec-pen-an-idou, ayant ses édifices au midi, donnant du levant sur terre aux héritiers d'Yves Le Bloa et du nord sur terre labourable nommée Parc-an-idou à François Fauglas, contenant sous fonds treize ares. [E-0270] 8° Autre parcelle de terre froide nommée Parc-huellan-bras, sans édifices, donnant du levant sur terre à Pierre Marie Tanguy et du couchant sur terre à Martial Guillou, contenant sous fonds trente-trois ares vingt centiares. [E-0940] 9° Autre parcelle de terre froide nommée Parc-zébarre, ayant ses édifices des nord et midi, donnant du levant sur terre aux héritiers d'Yves Le Bloa et du midi sur terre à François Fauglas, contenant sous fonds dix-neuf ares. [E0912] 10° Autre parcelle de terre froide nommée Parc-boutine, aujourd'hui dite Parcou-munut-bihan, ayant ses édifices du midi, donnant du nord sur terre aux héritiers Cordonner, du midi sur terre dépendant de Quililen et du couchant sur terre audit François Fauglas, contenant sous fonds deux ares quatre-vingt-dix centiares. [E-0895] 11° Le neuvième dans une aire à battre dite Leur-bras, dans une autre aire à battre nommée Leur-dandias et droits dans un emplacement de hangar, donnant du levant sur courtil au dit Martial Guillou. 12° Le tiers indivis dans une parcelle de terre froide sous prussiers ou sapins, nommée Parc-ar-fêten, sans édifices, donnant, la dite parcelle, du levant sur parcelle au dit Martial Guillou et du couchant sur parcelle à Jean Louis Pennec, contenant sous fonds la dite parcelle entière vingt-cinq ares quarante centiares. [E-0299] 13° Enfin parts et portions dans tous les communs, issues, frostages et placitres des dits lieux de Kcolin et de Knévénic ainsi que parts et portions dans les fours, puits et fontaines des dits lieux.
Tels que les biens ci-dessus mentionnés se contiennent et se poursuivent en général et sans aucune réservation ; tels enfin qu'ils sont provenus avec d'autres immeubles réservés au vendeur de la succession de sa mère Jeanne Marie Garrec, décédée depuis trente et quelques années ; de tout quoi les acquéreurs ont dit avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et amiablement convenu, entre les parties, pour et moyennant une somme de six cents francs stipulée payable par les mariés Guillou aux vendeurs à l'époque de la saint-Michel ou vingt-neuf septembre prochain, sans intérêt.
Se réservent les époux Joliff, si bon leur semble, de jouir et de profiter des logements et d'un courtil dit Liors-dréon-an-thy, présentement vendus pendant une année seulement à partir du vingt-neuf septembre de cette année en payant alors pour cette jouissance une somme de quinze francs aux acquéreurs susdénommés qui sont entrés en propriété des biens formant l'objet de ces présentes, à compter de ce jour, mais qui n'en auront la jouissance qu'à dater de la sudite Saint-Michel déjà citée, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir, les impots auxquels ils sont ou peuvent être assujettis quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus, demeurant les époux Guillou propriétaires des biens immobiliers présentement vendus, consentant les vendeurs qu'ils en usent, jouissent comme de tous leurs autres droits et qu'ils en prennent possession par toutes les voies légales.
Pour l'entière exécution de ces présentes, les parties ont déclaré élire domicile en l'étude du soussigné notaire. Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent cinquante-cinq, le quatorze mars.
Les témoins instrumentaires Messieurs Pierre Souffez menuisier et Maurice Jouant, cordonnier, les deux demeurant au susdit bourg de Moëlan, ont seulement signé avec le notaire. Les parties contractantes ayant affirmé ne le savoir, de ce requises séparément, après lecture faite. |