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15 juillet 1855 Vente d'immeubles par Cornou Jean Baptiste (1818-1889) et Cornou François (1823-1877) à Cornou Marie Anne (1809-1878) |
4 E 194/173 Acte n° 158 |
Par devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussignés,
3° Et Marie Anne Cornou, veuve d'Alain Marrec, demeurant à Kvégant, d'autre part ; Tous cultivateurs domiciliés, savoir ; les premiers permiers de la commune de Moëlan et la veuve Marrec de la commune de Riec.
Lesquels mariés Cornou et Alain Cornou ont, par ces présentes, déclaré vendre, céder et transporter purement et simplement et avec toutes garanties à la dite Marie Anne Cornou, leur soeur et belle-soeur, acquéreure acceptant : Tous les immeubles et droits immobiliers en général et sans en rien excepter formant les deux cinquième d'une petite propriété en fonds et édifices et avec étages, située aux lieu et dépendances des Petites Salles, en la dite commune de Moëlan ; tels que les dits droits se contiennent et se poursuivent en général avec toutes leurs issues, circonstances et dépendances ; de tout quoi la dite Marie Anne Cornou a déclaré avoir parfaite connaissance pour y être elle même fondée pour un cinquième du chef de ses père et mère ; lesquels droits sont provenus aux vendeus de la succession de leurs auteurs ou mieux de leur mère Marie Anne Lolichon, décédée depuis environ neuf à dix ans.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue, entre les dites parties, pour et moyennant une somme de six cents francs stipulée payable par la dite veuve Marrec, acquéreure, savoir : cent cinquante francs au dit Alain Cornou dans quinze jours ou un mois au plus tard et pareille somme aux fêtes de Noël de cette année. Et trois cents francs au dit Jean Baptiste Cornou, ce jour en cinq ans, le tout avec intérêt aux taux de cinq pour cent, par an, sans retenue, à partir du vingt-neuf septembre prochain.
L'acquéreure est entrée en propriété des biens immobiliers présentement vendus, à compter de ce jour, mais elle n'en aura la jouissance qu'à dater de la Saint-Michel prochaine, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus se sont les vendeurs dessaisis au profit de leur soeur et belle-soeur acquéreure de tous leurs droits de propriété susvendus, consentant qu'elle en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres biens et qu'elle en prenne possession par toutes les voies légales. Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent cinquante-cinq, les huit et quinze juillet, cette dernière date pour l'acquéreure veuve Marrec.
Les témoins instrumentaires Messieurs Maurice Jouant, cordonnier et François Yves Le Postec, marchand, les deux demeurant au susdit bourg de Moëlan, ont seulement signé avec le notaire. Les parties ayant affirmé ne le savoir, de ce requises séparément, après lecture faite. |