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18 août 1855 Vente d'une parcelle de Le Corre Joseph Marie (1822-1857) à Quentel Corentin Marie (1814-1891) |
4 E 194/173 Acte n° 192 |
Par devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussignés,
2° Et Corentin Quentel, cultivateur, époux de Marie Josèphe Le Bourhis, demeurant à Kliguit, en la dite commune, d'autre part.
Lequel Le corre a, par ces présentes, déclaré vendre avec toutes garanties au dit Quentel, second comparant, acquéreur acceptant pour lui, son épouse et leurs héritiers : Une parcelle de terre chaude nommée Staoudoc'h-dalahé ou Stanc-vodoc'h-dalahé, ayant ses édifices au couchant, bout du midi, donnant du levant sur terre à Julien Lopin, du midi sur sentier de Kvétot à Knonenlarmor et du nord sur verger à François Le Goff, contenant sous fonds onze ares cinquante centiares et indiquée au plan cadastral de Moëlan sous le numéro trois cent quatre-vingt-seize, section M. [M-0396]
Telle que cette parcelle de terre, quitte de toute rente, se contient et se poursuit en général et sans réservation ; telle enfin qu'elle est advenue au vendeur savoir : la superficie, de la succession de ses père et mère Jean Louis Le Corre et Marie Noële Brabant décédés depuis longtemps, et les fonds et rente, pour les avoir acquis de Mr Ducouëdic devant Le Styr, notaire à Pont-Aven, faisant acte du quatorze mai mil huit cent cinquante-quatre, enregistré à Quimperlé, le dix-neuf du même mois ; de tout quoi l'acquéreur a déclaré avoir parfaite connaissance.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue, entre les parties, pour et moyennant une somme de quatre cent vingt-sept francs cinquante centimes de prix principal, à raison de vingt-deux francs cinquante centimes les soixante centiares ; laquelle somme principale de quatre cent vingt-sept francs cinquante centimes est stipulée payable par l'acquéreur au vendeur à l'époque de la Saint-Michel ou vingt-neuf septembre prochain, sans intérêt jusqu'à ce délai, passé lequel elle produira intérêt aux taux de cinq pour cent, par an, sans retenue.
L'acquéreur Quentel est entré en propriété de la parcelle de terre présentement vendue, à compter de ce jour, mais il n'en aura la jouissance qu'à dater du dit vingt-neuf septembre de cette année, payant et acquittant, à dater de la même époque et à l'avenir, les impôts fonciers auxquels elle est ou peut être assujettie, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus et le paiement de cette vente une fois effectuée, demeure Corentin Quentel, propriétaire incommutable de l'immeuble présentement vendu, consentant le vendeur qu'il en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres biens et qu'il en prenne possession par toutes les voies légales.
Pour l'entière exécution de ces présentes les parties ont déclaré élire domicile en l'étude du soussigné notaire à Moëlan. Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude au chef-lieu de la commune de Moëlan, l'an mil huit cent cinquante-cinq, le dix-huit août.
Et a joseph Le Corre seulement signé avec le notaire et les témoins instrumentaires Messieurs Maurice Jouant, cordonnier et Pierre Souffez, menuisier, les deux demeurant au susdit bourg de Moëlan. Le dit Corentin Quentel ayant affirmé ne le savoir, de ce requis séparément, après lecture faite. |