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1 janvier 1867 Vente d'immeubles indivis de Le Doze Marie Madeleine (1817), Le Doze Martial (1843-1917) et Le Doze Joséphine (1836-1913) à Le Bourhis Paul Marie (1838-1867) |
4 E 194/249 Acte n° 2 |
Par devant Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné.
ont comparu :
1° Magdelaine Le Doze, veuve de Pierre Orvoine, demeurant à Kmoguer. 2° Martial Le Doze, célibataire et Joséphine Le Doze, veuve de René Scoazec, demeurant en commensalité à Kantorrec, tous d'une part.
2° Et Paul Le Bourhis, époux de Marie Jeanne Le Doze, demeurant à Khermen, d'autre part. Tous cultivateurs domiciliés de la commune de Moëlan.
Lesquels veuve Orvoine et Martial et Joséphine Le Doze ont, par ces présentes, déclaré vendre, céder et transporter purement et simplement et avec toutes garanties au dit Paul Le Bourhis, leur neveu et cousin germain, acquéreur pour lui et son épouse : Tous leurs droits et prétentions représentant la moitié entr'eux : 1° Dans tous les logements. 2° Deux crêches. 3° Dans un petit jardin nommé Liors-dréon-an-thy d'une contenanc d'environ soixante centiares. 4° Dans un courtil et aire à battre avec ses issues à pailles, d'une superficie d'environ quatre ares quatre-vingts centiares. 5° D'un hangar et d'un autre emplacement de hangar. 6° Enfin dans tous les emplacements à fumier et à bois, le tout situé à Khermen, sur la dite commune de Moëlan.
Tels que les dits biens se contiennent et se poursuivent en général et sans réservation et dans lesquels la dite Magdelaine Le Doze est fondée pour un quart et Martial Le Doze et sa soeur pour un autre quart entr'eux deux et ce, du chef de leur père et aïeul Pierre Le Doze, aux fins de donation portant partage anticipé dûment enregistré et au même rapport que ces présentes, en date du vingt-six décembre mil huit cent soixante-trois ; de tout quoi quoi Paul Le Bourhis a déclaré avoir parfaite connaissance pour son épouse être elle-même fondée pour un tiers de la moitié tant du chef du dit Pierre Le Doze que de la sucession de son père Jean François Le Doze et par suite, n'en vouloir d'autres détails.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue entre les dites parties pour et moyennant une somme de six cents francs, dont trois cents francs à la veuve Orvoine et pareille somme aux dits Martial et Joséphine Le Doze, que Paul Le Bourhis promet et s'oblige de payer aux vendeurs ou à leur fondé de pouvoirs, à la volonté et première réquisition de ceux-ci avec les intérêts au taux de cinq pour cent, par an, à compter du vingt-neuf septembre prochain.
L'acquéreur est entré en propriété des biens immobiliers indivis présentement vendus, à compter de ce jour mais il n'en aura la jouissance qu'à dater de la Saint-Michel prochaine, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts fonciers auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyen de tout ce que dessus et du paiement du prix de cette vente une fois effectué, demeure Paul Le Bourhis, propriétaire incommutable des biens en fonds et édifices présentement cédés, consentant les vendeurs, qu'il en use alors, jouisse et dispose comme de tous ses autres droits et qu'il en prenne possession par toutes les voies légales.
Pour l'exécution de ces présentes, domicile est élu en cette étude du notaire soussigné à Moëlan.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude à Moëlan, l'an mil huit cent soixante-sept le premier janvier et ont les dits Martial et Joséphine Le Doze seulement signé avec le notaire et les témoins instrumentaires Messieurs Pierre Carriou et François Marie Doussal, les deux, boulangers, demeurant au susdit bourg communal de Moëlan, les autres parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce séparément interpellées, après lecture faite. |