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1 janvier 1867 Vente d'une maison par Marrec Marie Françoise (1841-1873) à Questel Pierre (1818-1877) |
4 E 194/249 Acte n° 28 |
Par devant Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné,
Ont comparu :
1° Le sieur François Louis Cardiec, clerc de notaire, et Marie Françoise Marrec, son épouse, marchande, demeurant au bourg de Moëlan, d’une part ;
2° Et monsieur Pierre Laurent Questel, préposé des Douanes, et Marguerite Le Bourhis, son épouse, ménagère, demeurant à Kermeurzac’h, en la commune de Moëlan, d’autre part ;
Lesquels époux Cardiec ont, par ces présentes, déclaré vendre purement et simplement et avec toutes garanties aux dits conjoints Questel, acquéreurs acceptant :
- 1° Une maison couverte en chaume, avec droit au puits qui se trouve sur terre à Michel Caëric et droit de passage au sentier qui sépare ladite maison de celle dudit Caëric, ledit sentier ayant à son entrée une porte voutée en pierre de taille ;
- 2° Un courtil nommé Al liors, ayant édifices au nord sur Parc-Lipoul, donnant du levant sur terre à Michel Caëric, du midi sur logement et du couchant sur autre courtil à Jean Louis Marrec, contenant sous fonds environ trois ares quatre-vingt-huit centiares, ci 3 a 88 ca.
Le tout situé au bourg de Moëlan ; tels que lesdits biens, en fonds et édifices, se contiennent et se poursuivent en général et sans en rien excepter ni réserver ; tels qu’ils sont parvenus aux vendeurs du chef de leur père et beau-père François Louis Marrec qui les tenait lui-même, savoir un quart du chef de ses ancêtres et un autre quart comme l’ayant acquis de sa sœur Reine Marrec, aux fins de contrat de vente au rapport de Me Audran, ex-notaire à Quimperlé, en date du cinq avril mil huit cent quarante-trois, enregistré ; tels enfin que lesdits biens sont describés au premier lot d’un partage rapporté par Me Gauréquer, ex-notaire à Moëlan, le quatorze décembre mil huit cent quarante-cinq, aussi enregistré ; de tout quoi les acquéreurs ont déclaré avoir parfaite connaissance et n’en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue entre lesdites parties, pour et moyennant la somme de douze cents francs, stipulée payable par lesdits époux Questel aux vendeurs au vingt-neuf septembre prochain sans intérêt, et passée cette époque avec les intérêts au taux de cinq pour cent par an, sans retenue.
Les acquéreurs sont entrés en propriété du bien en question à compter de ce jour mais ils n'en auront la jouissance qu'au vingt-neuf septembre prochain, payant et acquittant à dater de la même époque et à l'avenir les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé. La toiture de la maison devant être mise en bon état de réparation locative.
Au moyen de tout ce que dessus et le paiement de ladite somme de douze cents francs une fois effectué, demeurent les mariés Questel propriétaires incommutables des immeubles dont il s'agit, consentant les vendeurs qu'ils en usent alors, jouissent et disposent comme de tous leurs autres biens et qu'ils en prennent possession par toutes les voies légales.
Pour l'exécution de ces présentes les parties ont déclaré élire domicile en l'étude du soussigné notaire à Moëlan.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude à Moëlan l'an mil huit cent soixante-sept, le vingt janvier sous les seings des vendeurs, dudit sieur Questel, du notaire et des témoins instrumentaires messieurs Pierre Marie Le Maout, arpenteur, demeurant à Kerliviou en Moëlan et François Doussal, boulanger, demeurant au bourg de Moëlan, ladite Marguerite Le Bourhis ayant affirmé ne savoir signer, de ce interpellée après lecture faite.