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29 septembre 1867 Vente d'une parcelle par Bourhis Marie Marguerite (1823-1898) à Le Bourhis Conrentin (1818-1890)
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4 E 194/249 Acte n° 238 |
L'an mil huit cent soixante-sept, le vingt-quatre août, par devant Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné.
ont comparu :
1° Le sieur Pierre Laurent Questel, préposé des douanes et Marie Marguerite Le Bourhis, son épouse, ménagère, demeurant à Kermeurouzach, d'une part. 2° Corentin Le Bourhis, cultivateur, époux de Marie Louise Scaviner, demeurant à Kerduel, d'autre part. Tous domiciliés de la commune de Moëlan.
Lesquels époux Questel ont, par ces présentes, déclaré vendre purement et simplement et avec toutes garanties au dit LE Bourhis, acquéreur acceptant : - 1° Une parcelle de terre labourable dite Doug ar minor, sans édifices, donnant du levant sur voie charretière, du midi sur sentier, du couchant sur terre à Julien Le roi et du nord sur terre à Michel Guinaël Fauglas, contenant sous fonds d'après mesurage douze ares quatre-vingt-deux centiares et portée au cadastre sous le numéro mil six cent cinquante-un, section Q, la dite parcelle de terre dépendant du sus dit lieu de Kerduel. [Q-1651]
Tels que le dit immeuble, en fonds et édifices, se contient et se poursuit en général et sans réservation ; tels qu'il est provenu à la venderesse du chef de sa mère Marie Renée Guéhennec ; de tout quoi l'acquéreur a déclaré avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue entre les dites parties, à raison de trente-six francs les soixante centiares de terre, soit pour le total la somme de sept cent quatre-vingt-neuf francs vingt centimes que les vendeurs ont reconnu avoir, ce jour et à la vue du soussigné notaire, reçue et touchée de l'acquéreur auquel ils ont déclaré en consentir quittance générale.
Le dit Le Bourhis est entré en propriété et en jouissancede la parcelle de terre formant l'objet de ces présentes, à compter d'aujourd'hui, payant et acquittant à dater de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels elle est ou peut être assujettie, quitte du passé.
Les frais qui pourraient surgir par la parcelle de terre dont il s'agit par suite d'un procès pendant sur le dit village de Kerduel seront de convention expresses, supportés par les vendeurs.
Au moyen de tout ce que dessus demeurent l'acquéreur propriétaire incommutable de la parcelle de terre présentement vendue, consentant les dits époux Questel qu'il en use, jouisse et dispose comme de tous ses autres biens et qu'il en prenne possession par tous les voies légales.
Ainsi voulu, consenti et consenti.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude à Moëlan, l'an mil huit cent soixante-sept, le vingt-neuf septembre. Et a le dit sieur Questel seulement signé avec le notaire et les témoins instrumentaires messieurs Jean Le Bloa et Mathurin Eon, cabaretiers, les deux demeurant au sus dit bourg communal de Moëlan. Les autres comparants ayant affirmé ne savoir signer, de ce séparément interpelées, après lecture faite. |