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24 octobre 1860 Vente d'immeubles par Caëric Martial (1830-1870) à Sigogne Jean François (1804-1886) |
4 E 194/183 Acte n° 315 |
Par devant Me. Louis Théodore Désiré Barbe, notaire à la résidence du bourg de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé, département du Finistère, soussigné.
2° Et Jean François Cigogne et Marie Jacquette Le Torrec, demeurant à Kermeurouzac'h, d'autre part. Tous cultivateurs domiciliés de la commune de Moëlan.
Lequel Caëric a, par ces présentes, déclaré vendre avec toutes garanties aux époux Cigogne, acquéreurs acceptant pour eux et pour leurs héritiers les immeubles ci-dessous describés, en fonds et dédifices, situés aux dépendances de Kermeurouzac'h, sur la dite commune de Moëlan : - 1° La moitié, côté du midi, d'une parcelle de terre chaude nommée Ar meschir, ayant ses édifices au levant, donnant du midi sur terre aux Scoazec, contenant sous fonds sept ares dix centiares et figurée au plan cadastral par le numéro onze cent quatre-vingt-un, section L. [L-1181] - 2° Une parcelle de terre chaude nommée An enès, ayant ses édifices des nord et couchant, donnant du levant sur terre à Jean Marie Favennec et du midi sur terre à Yves Le Doze, contenant sous fonds quatorze ares vingt centiares et figurée au plan cadastral sous le numéro onze cent trente-quatre, section L. [L-1134] - 3° Autre parcelle de terre chaude nommée Pen ar charr, ayant ses édifices au midi, donnant du levant sur terre à Jean Marie Favennec et du couchant sur terre aux héritiers Souffez, contenant sous fonds cinq ares et figurée au dit plan sous le numéro huit cent soixante-dix-neuf, même section. [L-879] - 4° La moitié, côté du midi, d'une parcelle de terre sous lande dite Lannec bec ar garrité, sans édifices, donnant du levant sur terre à Joseph Favennec, du midi sur la mer et du couchant sur un sentier, contenant sous fonds douze ares, figurée sous le numéro onze cent quarante-huit, même section. [L-1148] - 5° Une parcelle de terre sous lande nommée Lann vras, sans édifices, donnant du levant sur terre à Jean Marie Even et du couchant sur terre à Julien Le Delliou, contenant sous fonds quatre ares cinquante centiares et figurée au même plan sous le numéro onze cent quarante-cinq, même section. [L-1145]
Telles que les dites parcelles de terre se contiennent et se poursuivent en général et sans réservation ; telles enfin qu'elles sont provenues au vendeur de la succession de ses père et mère et qu'elles sont déjà mentionnées et describés aux articles dix, onze, douze, vingt-cinq et vingt-six du premier lot d'un partage, dûment enregistré, au même rapport que ces présentes, en date des premier et deux mars mil huit cent cinquante-deux [1852-77] ; de tout quoi les acquéreurs ont dit avoir parfaite connaissance et n'en vouloir plus amples renseignements.
Cette présente vente est faite et amiablement convenue, entre les parties, pour et moyennant une somme de sept cent quatre-vingt-neuf francs stipulée payable par les mariés Cigogne au vendeur Caëric [1860-382] ou au porteur de ses pouvoirs dans un mois au plus tard sans intérêt sous le dite terme seulement et, passé ce délai, avec intérêt au taux de cinq pour cent, par an, sans retenue, à dater de la saint-Michel dernière.
Les acquéreurs sont entrés en propriété des biens présentement vendus à compter de ce jour et en jouissance à dater du vingt-neuf septembre dernier, payant et acquittant, à partir de la même époque et à l'avenir, les impôts auxquels ils sont ou peuvent être assujettis, quitte du passé.
Au moyent de tout ce que dessus et le paiement de la dite somme une fois effectué, demeurent les dits Cigogne et femme, propriétaires incommutables des parcelles de terre qu'ils viennent d'acquérir, consentant le vendeur qu'ils en usent, jouissent et disposent comme de tous leurs autres droits et qu'ils en prennent possession par toutes les voies légales.
Pour l'entière exécution des dites présentes, les parties ont élu domicile en l'étude dudit Me Barbe, à Moëlan.
Ainsi voulu, consenti et accepté.
Dont acte en minute : fait et passé en l'étude à Moëlan, l'an mil huit cent soixante, le vingt-quatre octobre, et ont seulement signé avec le notaire les témoins instrumentaires messieurs Alexandre Nicolas, menuisier et Vincent Le Bourhis, sans profession, les deux demeurant au susdit bourg de Moëlan, les parties ayant affirmé ne savoir signer, de ce séparément interpellées, après lecture faite. |