Généalogie :
Au fil des années
Moëlan au fil des jours
10 janvier 1925 (L'Union Agricole et Maritime)
Étude de Me Rolland, notaire à Quimperlé, 3, rue Brouzic
A vendre à l'amiable à Chef du bois, commune de Moëlan.
Une maison d'habitation à usage de débit de boissons, comprenant : rez-de-chaussée, étage et grenier. Cour et courtil.
Contenance : 8 ares 40.
Libre de suite.
S'adresser au notaire.
31 janvier 1925 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Carnet de mariage. - Le mardi 3 février à 9 h. 30 en l'église paroissiale de Moëlan, sera béni le mariage de Mlle Aline Floch, de Kerdoussal, avec M. François Cardiec, de Locunolé. Les repas seront servis chez M. Arthur Audren, au bourg de Moëlan. Tous nos voeux de bonheur.
21 février 1925 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Coups et blessures. - Plainte a été portée par Guyader Joseph, de Kerglien, contre Lopin Louis, de Kerscoazec, qui le 14 février, vers 14 heures, sans provocation aucune le frappa de coups de poings et lui abîma la figure. Un enquête est ouverte.
Études de Me Y.-M. Fournis, avoué-licencié à Quimperlé, 6, quai Brizeux et de Me Barbe, notaire à Moëlan. [Barbe 1925-073]
Vente par licitation judiciaire le jeudi 12 mars 1925 à 10 heures du matin.
En l'étude et par le ministère de Me Barbe, notaire à Moëlan.
De divers immeubles sis à Kersécol et Saint-Thamec, en Moëlan, en six lots.
3 mars 1925 (Echo de Bretagne - Ancien Quimperlois)
Moëlan. - Pas commode. - M. Ernest Caëric, vendait en octobre 1924 une barrique de cidre de son voison M. Louis Hervé. Il se rendit au village de Kergroës, le 25 février, pour réclamer son fût et le montant de la note mais n'y trouva pas Hervé.
M. Caëric s'en revint, mais en passant chez M. Le Naour, débitant, il prit un fût appartenant à celui-ci. Vers 15h30, très surexité, il arriva chez Caëric et réclama son bien. Des injures furent échangées et Hervé tira même son couteau pour en menacer Mme Vve Pogam, belle-mère de Caëric.
Il revint la nuit suivante et forçant la porte de la cave s'empara de son fût.
Une plainte pour menaces et violation de domicile a été déposée par M. Caëric.
La gendarmerie enquête.
21 mars 1925 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Violences légères. - Pour avoir giflé le jeune Guyader, qu'il accusait d'être l'auteur de déprédation à son canot, François Lopin s'est vu condamner à 25 fr. d'amende avec sursis. Le jeune Guyader présente un certificat médical le déclarant atteint d'épitaxie, avec pronostiques assombris !!!.
Ferme à vendre. 16 hectares. Libre au 29 septembre prochain. Pour visiter, s'adresser à M. Lopin Julien, Petite-Lande, en Moëlan.
28 mars 1925 (L'Union Agricole et Maritime)
Etude de Me Henri Le Poupon, avoué à Quimperlé, 23 rue Savary.
Partage de communs.
Suivant deux exploits, l'un du ministère de Me Tamic, huissier à Quimperlé, en date du vingt et un mars mil neuf cent vingt-cinq, et l'autre du ministère de Me Kerloch, huissier à Quimper, en date du vingt-trois dudit mois de mars, les deux dûment visés et enregistrés.
Monsieur Guéguen François et Mme Yvonne Le Bloa, son épouse qu'il assiste et autorise, propriétaires, demeurant ensemble à Lann-ar-Groëz, commune de Moëlan, demandeurs en partage pour lesquels domicile est élu 23 rue Savary, à Quimperlé, en l'étude de Me H. Le Poupon, avoué près le tribunal civil de Quimperlé, leur avoué constitué et qui continuera d'occuper pour eux.
Ont fait assigner par voie d'affichages tous les prétendants droit aux communs, dont il sera ci-après parlé et ont assigné par voie ordinaire :
- 1° Monsieur le maire de la commune de Moëlan ;
- 2° Monsieur Le préfet du département du Finistère.
A comparaître à huitaine franche délai de la loi à l'audience et par devant MM. les présidents et juges composant le tribunal civil de Quimperlé, séant au palais de justice de la dite ville, place nationale, le mercredi de chaque semaine, à treize heures, et ce, après l'accomplissement des formalités et délais exigés par la loi en pareille matière, pour :
Voir ordonner le partage s'il est possible et dans le cas contraire la licitation entre tous les prétendants droit des communs dépendant du village de Saint-Cado en la commune de Moëlan, canton de Pont-Aven, arrondissement de Quimperlé (Finistère) dont la désignation suit :
Un placître, une aire à battre et ruines, inscrit au cadastre de la commune de Moëlan sous les n° 30, 31, 32 et partie du n° 36 de la section G, d'une contenance approximative de 41 ares 93 centiares.
Le placître est borné à l'est, par terre à Guéguen et héritiers Le Bloa ; au nord, par le chemin de Keranmoulin à Saint-Cado ; à l'ouest, par terre à monsieur Tressard ; au sud, par le terrain de la chapelle. L'aire à battre est limitée à l'est par terre à Tressard ; au nord, par terre à Lozachmeur ; à l'ouest, par chemin ; au sud par propriété Jean Guillou.
En général, tous les communs et frostages du village de Saint-Cado qui sont susceptibles d'être partagés.
Voir dire et juger qu'en conséquence, après l'accomplissement de toutes les formalités prescrites par la loi spéciale du 6 décembre 1850, il sera procédé entre les ayants-droits, dans les formes de droit, au partage des communs ci-dessus désignés ou à la vente par licitation selon les lots et sur les mises à prix qui seront déterminés par le tribunal.
Voir nommer d'office un ou plusieurs experts pour procéder audit partage, serment par eux préalablement prêté devant un juge commis.
Voir donner mission aux experts de rechercher les empiétements commis sur les communs ci-dessus.
Voir déterminer les bases de leur opération et voir ordonner l'emploi des dépens en frais généraux et privilégiés de partage.
Avec déclaration à monsieur le maire de la commune de Moëlan et à monsieur le préfet du département du Finistère, que la demande qui leur était signifiée valait ajournement à l'égard de tous les prétendants-droit aux dits communs et qu'elle serait affichée et publiée conformément aux articles 2, 3, 4 et 5 de la loi du 6 décembre 1850, sur le partage des terres vaines et vagues en Bretagne.
3 avril 1925 (Echo de Bretagne - Ancien Quimperlois)
Moëlan. - Avis. - Le dimache 14 avril 1925 à quatorze heures (heure légale), le Maire de la commune de Moëlan, dûment assisté et en présence du Receveur municipal, procédera à l'adjudication pour cinq francs au plus offrant et dernier enchérisseur, de l'Entreprise des Droits de Places et d'Etalages.
Pour prendre connaissance du cahier des charges et du tarif, les postulants peuvent s'adresser au secrétariat de la mairie (du lundi au samedi inclus, de 9 heures à 12 heures, de 14 à 15 heures, et le dimanche de 9 à 11 heures.
Conférence sur les abeilles. - Dimanche prochain, 5 avril, réunion des amateurs d'abeilles au rucher de la ferme Pinsec, à Kermignet (près la gare de la forêt) à 14 heures, où seront traités les questions suivantes :
- Cause de la dégénéressence des abeilles dans notre région ;
- Moyen d'y remédier ;
- Supériorié de la ruche à cadre mobile sur la ruche à rayons fixes ;
- Transvasement des abeilles d'une ruche dans une autre ;
- Recherche de la reine ;
- Examen des oeufs, du couvain ;
- Comment organiser son rucher (paniers ou ruches à cadres), en vue du concours itinérant organisé fin avril au début de mai prochain, par le syndicat apicole de Bretagne.
18 avril 1925 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Simples questions. - 1° Les marins de Bélon demandent à Monsieur Le Maire de Moëlan, la raison pour laquelle on les a privés du seul emplacement qui, près de la cale de Bélon, était susceptible de leur servir au moment de leurs débarquements ! Promesse avait été faite aux marins de se voir réserver libre cet espace qui leur était nécessaire. Depuis, malgré la promesse faite, le dit emplacement a été vendu par délibération de M. le Maire et de son conseiller d'arrondissement, à un étranger du pays.
2° S'il ne nous taxe pas de curiosité, monsieur le conseiller d'arrondissement si farouchement républicain, pourrait-il nous faire connaître exactement ses opinions ? Nous avons tous vu ce grand Républicain soutenir dès avant et depuis la Guerre, des candidats des couleurs les plus diverses, du rose le plus tendre au rouge le plus ardent... Tel l'oiseau sur la branche, il se pose mais ne s'arrête pas...
Par la même occasion, peut-être nous dira t-il les raisons qui l'avaient incité à combattre personnellement M. le Marie actuel, alors que celui-ci figurait sur une liste républicaine en tant que simple conseiller municipal ?
- 3° On demande si les routes actuellement construites ou en construction sont des routes d'intérêt particulier ou d'intérêt général ? Et les raisons pour lesquelles elles ont en multiples endroits dévié de leur tracé primitif... On pourrait cependant donner quelques renseignements à ce sujet... si besoin était...
- 4° Monsieur le Maire voudrait-il rendre publique avant les prochaines élections, le compte rendu de sa gestion ; l'état de la caisse communale, le jour où il s'est laissé choir avec le sourire sur le trône municipal... et l'état actuel des finances dilapidées par des achats inutiles ?
I. - Achat de la praiei du presbytère loués actuellement 800 francs, après avoir été payée 65 000 francs.
II.- L'achat parfaitement "électoral" du rouleau municipal, etc...
Ayant posé suffisement de questions aujourd'hui pour qu'il puisse nous être répondu, nous tenons toutefois à faire connaître à tous que,
"Si la loi sur les loyers est applicable à beaucoup, elle ne peut être appliquée en l'occurence à nos dirigeants minicipaux actuels, qui ont de fortes chances pour se voir refuser le moratorium par la grosse majorité des électeurs de la commune de Moëlan."
25 avril 1925 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Liste républicaine démocratique populaire et d'intérêt communal.
Cher concitoyens,
Profitant d'un droit que la loi nous confère, nous nous présentons à vos suffrages.
Moëlanais, vos intérêts sont les nôtres !
Si vous nous accordez votre confiance, nous viellerons à la bonne gestion des finances de la commune, sans négliger l'amélioration des ports de pêche, la construction des routes, leur bon entretien et celui des édifices scoalaires ou autres dont nous aurons la charge, le tout, selon nos disponibilités financières.
Nous tâcherons d'être impartiaux et justes dans l'aide aux déshérités et surtout aux familles nombreuses dont vous savez les charges de plus en plus accablantes ; elle sont cependant l'espoir du pays, réserve d'avenir et honneur de la Bretagne.
Riches ou pauvres doivent avoir le droit de choisir l'école qui leur plaît pour l'instruction de leurs enfants, et dans la distribution des secours ou fournitures gratuites aux indigents, nous ne ferons point de partialité.
Moëlanais ! nous serons toujours pour la concorde, le respect de toutes les convictions sincères, la liberté pour tous. C'est la tête haute et avec confiance que nous attendons votre verdict.
Vive Moëlan ! Vive la République démocratique !
Vu les candidats.
MM. Audren Artur, Audren Guillaume, Bourhis Emile, Charles Louis, Charles Joseph, Cohen Joseph, Fauglas François Louis, Gouyec Jean Louis, Guilloré Joseph Marie, Haslé Vincent, Kerforn Joseph, Le Beuze François, Le Doze Louis, Lozachmeur Pierre, Montfort Joseph, Orvoën François, Orvoën Joseph, Richard Pierre, Tallec François Louis, Tanguy Joseph.