Les Moëlanais
Au fil des années
Moëlan au fil des jours
21 janvier 1880 (Le Finistère)
D'un jugement du Tribunal civil de grande instance de Quimperlé, en date du 7 janvier 1880, rendu contradictoirement entre parties, il appert que M. Albert-Léon Thirion, sans profession, propriétaire, demeurant à Clerc'h-Burtul, commune de Moëlan, a été séparé de corps et de biens d'avec dame Arsène-Joséphine Tournois, son épouse, sans profession, veuve en premières noces de Jacques Boulonnier, ladite dame résidant actuellement à Lorient, rue du Port, 83.
Pour extrait certifié sincère et véritable par le soussigné avoué près le Tribunal de Quimperlé et de M. Albert-Léon Thirion,
LORANS.
Conseil Général du département du Finistère. Session ordinaire d'août 1880.
Commune de Moëlan. - La commission a autorisé le changement d'affectation d'une somme de 752 fr. 84 c. provenant du remboursement des dépenses de la mobilisée, primitivement destinée à l'acquisition d'immeubles et que la commune de Moëlan demande aujourd'hui à employer : 1° à l'établissement de pilastres à la porte de l'école de filles ; 2° aux réparations les plus urgentes des maisons d'école et aux bâtiments communaux.
19 août 1880 (Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère)
Chemin de grande communication n° 24, de Rosporden à Lorient
M. Soubigou donne lecture du rapport suivant dont les conclusions sont adoptées :
Messieurs
Le projet de tracé qui vous est soumis consiste en une rectification par contournement du chemin n° 24 aux abords du moulin Marion, en la commune de Moëlan. La longueur a construire est de 446 mètres et est estimées 2 870.61 fr, non compris une somme de 79.39 fr pour travaux imprévus.
Le profil en long n'indique aucune pente ni rampe atteignant 5 pour cent, le plan ne présente non plus aucune courbe à faible rayon.
Dans ces conditions, nous vous proposons d'approuver le projet.
10 novembre 1880 (Le Finistère)
Moëlan. - Marie Favennec, veuve Delliou, ménagère à Brigneau, quiitait sa demeure, lundi 1er novembre, vers six heures du matin, laissant dans leur lit ses deux petites filles dont l'aînée, qui n'a que cinq ans, mit par imprudence le feu à la literie avec une chandelle.
Heureusement une voisine, Françoise Simonot, arriva à temps pour sauver les deux enfants, pendant que des douaniers accouraient éteindre le feu. La perte est de 80 francs environ.