Les Moëlanais
Au fil des années
Moëlan au fil des jours
19 janvier 1890 (L'Union Agricole et Maritime)
Quimperlé . - La veuve Favennec, de Lanriot en Moëlan, est tombée accidentellement, mercredi, vers 5 heures du matin, dans la Laïta. Le préposé des douanes Brizel s'est porté immédiatement à son secours, et à l'aide de la gaffe de la société des sauveteurs bretons il est parvenu à la retirer de la rivière, au moment où elle allait être emportée par le courant.
8 février 1890 (Le Finistère)
Quimperlé. - Voici la liste des primes départementales décernées vendredi dernier à Quimperlé, aux meilleurs étalons de l'arrondissement, par la comission chargée de ce soin.
3e, Jean, à M. Pensec Jean, de Moëlan.
3 mai 1890 (Le Finistère)
Délégués cantonaux.
Voici la liste des délégués cantonaux de l'arrondissement de Quimperlé nommés pour trois ans, à la dernière séance du Conseil départemental de l'Instruction publique.
Barbe, ancien notaire à Moëlan ; Fauglas, propriétaire à Moëlan.
7 mai 1890 (Le Finistère)
La Bretagne au salon. - Sujets bretons.
De Beaumont (de Beaumont). - La Ronce (Indre-et-Loire). - Le matin dans la lande.
Hall (de Finlande). - (A Moëlan). - La classe manuelle, école de petites filles (Finistère).
18 juin 1890 (Le Finistère)
Certificat d'étude.
43 aspirants et 18 aspirantes ont subi l'examen du certificat d'études à Pont-Aven le 10 juin ; 34 aspirants et 15 aspirants ont été admis. Voici leurs noms :
Filles.
Ecole de Moëlan. - Le Doze Louise ; Le Roux Célestine ; Soret Berthe.
Garçons.
Ecole de Moëlan. - Simon Joseph ; Le Maout Joseph ; Le Touze Guillaume.
Ecole de Saint-Pierre (en Moëlan). - Fauglas François ; Fauglas Julien ; Favennec Barthélémy ; Le Porz Joseph ; Mahé François.
29 juin 1890 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Un incendie dont les causes sont encore inconnues, a éclaté au village de Kergolaër en Moëlan, vers 3 heures de l'après-midi. Le feu a pris d'abord dans un toit à porcs appartenant à Alexis Le Porz ; il a atteint vivement la maison d'habitation de ce dernier et ensuite d'autres maisons et étables contiguës. Dès que l'alarme fut donnée, on s'empressa de faire sonner le tocsin à la chapelle Saint-Pierre et tous les cultivateurs quittérent leurs travaux champêtres pour combattre l'incendie et préserver les maisons voisines. On y parvint fort heureusement, car à proximité (environ un mètre) du foyer de l'incendie se trouve tout une série de logements sur la même ligne, appartenant à divers propriétaires, et qui auraient eu infailliblement le même sort.
Les pertes assez importantes subies par les époux Alexis Le Porz, Grévellec et Loarer de Kergolaër, consistent en 3 maisons, 3 étables, un hangar, couvertes par une assurance. Seule, l'étable de Loarer ne serait pas assurée.
2 juillet 1890 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - L'enfant, âgé de 2 ans 1/2, des époux François Le Corre, de Kerdoret en Moëlan, s'est noyé samedi soir, vers 5 heures, en tombant dans un petit ruisseau situé dans un pré entre ce village et Pont-ar-Laër et profond d'au moins 1.50 m. Son frère, qui l'accompagnait, s'est hâté de regagner la maison pour prévenir sa mère, mais quand celle-ci arriva l'asphysie était complète.
5 juillet 1890 (Le Finistère)
Actes officiels.
Par arrêté de M. le Ministres des Finances, en date du 30 juin 1890, M. Marchand, capitaine d'infanterie, en retraite, à Brest, est nommé receveur-buraliste à Moëlan, en remplacement de M. Le Roux, appelé à la recette-débit de Plouigneau.
11 juillet 1890 (L'Union Agricole et Maritime)
Bélon. - M. le préfet du Finistère vient de prendre l'arrêté suivant :
Art. 1. - Il est interdit de laisser stationner les bateaux de pêche ou autres dans la partie du port de Bélon, comprise entre deux lignes joignant la première tête de la cale de Riec au dernier crampon en fer de la cale de Moëlan, crampon distant de 12 m du pied de cette cale ; la seconde, l'escalier de Bec-ar-Véchen à l'extrémité du chemin d'accès à la petite grève de Bélon.
Art. 2. - Le présent arrêté sera publié et affiché dans les communes de Moëlan et Riec.
Art. 3. - Une expédition de cet arrêté sera adressée à M. l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées et à MM. les Maires des communes de Moëlan et de Riec, qui demeurent chargées, chacun en ce qui le concerne, d'en assurer l'exécution.
27 juillet 1890 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Par arrêté en date du 22 juillet 1890, M. Lavolé, ancien sous-officier, est nommé receveur-buraliste à Moëlan.
31 août 1890 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Le 26 août courant, à 11 heures et demie du matin, le jeune Haslé François Marie, âgé de deux ans, demeurant chez ses parents au village de Kerdoualen, qui jouait seul auprès d'une mare d'eau, à 300 mètres de son domicile, y est tombé accidentellement.
Quelques minutes après sa chute, son frère Vincent, âgé de 11 ans, l'a trouvé, mais il était déjà trop tard : l'asphyxie était complète et tous les soins ont été inutiles.
12 septembre 1890 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Un forgeron du nom de Jean Cadic, âgé de 44 ans, se rendait dans la matinée du 6 courant au village de Kerhuiten pour y réclamer une pièce de 5 francs qu'on lui devait. La pièce lui fut remise. De retour au logis, Cadic, se sentant une forte fièvre, se mit au lit à 7 heures et demie et plaça, selon son habitude, ses habits sur le banc-coffre près de son armoire.
Il y avait à peine 10 minutes que Cadic était couché, lorsqu'il reçut la visite d'Yvonne Guilloré, couturière à Moëlan. Cette femme demanda des allumettes. Cadic la pria d'en prendre sur le haut de l'armoire, près du banc-coffre. Yvonne Guilloré plonge au même instant sa main dans le gilet de Cadic, lui vole son unique pièce de 5 francs et s'en va tout droit faire de la monnaie et boire de l'eau-de-vie chez la veuve Robic.
Le pauvre Cadic avait tellement examiné sa pièce, qu'il se souvenait de la date de sa fabrication, qui était l'année 1840 - On montra la pièce et effectivement - 1840 - en était le millésime. Yvonne Guiloré n'avait pas d'argent depuis longtemps et de plus, la veuve Robic avait gardé cette pièce volée.
Procès-verbal est dressé.
28 septembre 1890 (L'Avenir de la Bretagne)
Moëlan. - Création d'un bureau télégraphique. - L'Officiel a publié ce matin un décret autorisant la création d'un bureau télégraphique à Moëlan.
8 octobre 1890 (Le Finistère)
Concours agricoles. - Société d'agriculture de Quimperlé.
Produits horticoles et agricoles.
2e, 10 f., Le Doze Martial, de Moëlan.
Cidres.
2e, une médaille d'argent, Le Page Rémy.
10 octobre 1890 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Le 6 courant, à 2 heures du soir, le nommé Garrec Joseph Marie, âgé de 71 ans, ancien couvreur en chaume, demeurant chez son beau-fils Fouesnant, au village de Chef du bois, en Moëlan, a été trouvé pendu au domicile de ce dernier. Il avait attaché un bout de corde de 4 mètres à un montant du grenier fixant l'autre bout à son cou par un noeud coulant, il s'est laissé tomber dans le vide du trou de l'échelle.
Ce vieillard était au lit à une heure et demie lorsque sa fille Anna a quitté la maison pour prendre une cruche d'eau et une demi-heure plus tard, à sa rentrée, elle l'a trouvé pendu.
18 octobre 1890 (L'Avenir de la Bretagne)
Moëlan. - Echouage. - Le 10 courant, vers trois heures du matin, la goëlette française Anna-Joséphine, du port de Quimper, venant de Charlestown avec un chargement de kaolin à destination de Nantes, s'est, par un temps de brume et des vents du S.-E., jeté sur les récifs du Verrès, situés à environ trois milles du sémaphore de Beg-Morg (commune de Moëlan).
8 novembre 1890 (Le Finistère)
Par arrêté en date du 31 octobre 1890, ont été nommés ou agréés :
Instituteurs adjoints à :
Moëlan, M. Guillou.
19 novembre 1890 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Vendredi dans l'après-midi, le nommé Capitaine Jules, domestique chez les époux Jean Louis Couliou, du Guily en Moëlan, eut la malheureuse idée d'aller avec un vieux fusil dans lequel il mit une trop grande charge de poudre, tirer sur des pies en l'absence de Couliou. Le fusil éclata et Capitaine reçut toute la charge dans la main gauche : l'auriculaire a été complètement détaché et la main horriblement mutilée à un point que le médecin à jugé nécessaire l'amputation. Voilà un homme réduit à ne plus pouvoir gagner sa vie.
Le maire de Moëlan lui a délivré un certificat pour l'admettre d'urgence à l'hôpital de Quimperlé.
Moëlan . - Tout dernièrement un vol de lard et autres objets a été commis au préjudice de M. Pierre Drénou, rentier, demeurant au bourg de Moëlan.
Une enquête faite par la gendarmerie n'a amené aucune découverte.
26 novembre 1890 (Le XIXè siècle)
Le Journal officiel publie ce matin :
Un décret autorisant la création de bureaux télégraphiques à Seyssel (Ain), Moëlan (Finistère), Angoustrine (Pyrénées-Orientales).
5 décembre 1890 (L'Union Agricole et Maritime)
Quimperlé. - M. Leguern, instituteur-adjoint à Moëlan, est nommé aux mêmes fonctions à l'école publique de garçons de Quimperlé.