Les Moëlanais
Au fil des années
Moëlan au fil des jours et des années
7 janvier 1888 (Le Finistère)
Liste des jurés.
Voici la liste du jury pour la première session des assises du Finistère, qui doit s'ouvrir à Quimper, le 30 janvier 1888, sous la présidence de M. Saulnier, conseiller à la Cour d'appel de Rennes.
Jurés titulaires
Guillet Louis, propriétaire à Moëlan.
11 janvier 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Tribunal correctionnel de Quimperlé.
Audience du mois de décembre 1887.
Ont été condamné pour :
Détournement d'objets saisis. - Hénaff, cultivateur à Moëlan ; Nozach, 46 ans, chacun à vingt jours de prison.
29 janvier 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Quimperlé. - Les opérations du tirage au sort de la classe 1887, pour l'arrondissement de Quimperlé, ont eu lieu successivement dans les différents chefs-lieux de cantons :
En voici les résultats :
505 jeunes gens ont pris part à ce tirage et se répartissent comme suit :
Moëlan, 47.
15 février 1888 (Le Finistère)
Vente par licitation devant le tribunal civil de Quimperlé le mercredi 7 mars 1888 à onze du matin.
Lot unique
Une maison et dépendances sises au lieu de Ty nevez Lann Porz Moëlan, en la commune de Moëlan, portée à la matrice cadastrale de cette commune sous les numéros 543 et 543 (?) de la section C, et se décomposant comme suit :
I. Une maison couverte en chaume, ayant rez-de-chaussée et grenier. Elle ouvre au midi sur chemin d'une porte et deux fenêtres.
II. Une petite écurie sise au couchant de ladite maison.
III. Un petit verger dit Parc an Trihorn, contenant environ cinquante centiares.
IV. Un puit se trouvant dans le verger.
Cet immeuble donne du midi sur la route de Moëlan et Quimperlé et du nord sur courtil à la veuve Cohen, colicitante.
Entrée en jouissance au 29 mars 1888.
Mise à prix : 100 francs.
Cette vente est poursuivie en exécution du tribunal civil de Quimperlé du 30 novembre 1887, enregistré, signifié et rendu,
Entre :
Marguerite Cohen, veuve de Jean Jacques Coatsaliou, cultivatrice, demeurant à Kervéligen, en Moëlan, demanderesse,
Me Charuel, avoué.
Et :
1° Anne Mory, veuve de Joseph Cohen, cultivatrice, demeurant à Ty Névez Lann Porz Moëlan, en Moëlan, en privé et en sa qualité de tutrice légale de Mathurin et François Cohen, ses enfants mineurs ; 2° Jean Cohen, cultivateur, demeurant à Brorimond, en Moëlan ; 3° Isabelle Cohen et Joseph Le Bail, son mari pour l'assister et l'autoriser, cultivateurs, demeurant ensemble à Kervéligen, en Moëlan, défendeurs,
Me Piédoye, avoué.
L'adjudication dudit immeuble aura lieu en un seul lot, à éteinte de feux, au plus offrant et dernier enchérisseur, à l'audience des criées du tribunal civil de Quimperlé, en présence de Jean Cohen, marin-pêcheur, demeurant à Brorimond, en Moëlan, en sa qualité de subrogé-tuteur des mineurs Mathurin et François Cohen, et aux points, clauses et conditions du cahier des charges déposé au greffe du tribunal, où toute personne peut en prendre connaissance.
Fait et rédigé par l'avoué poursuivant soussigné.
A Quimperlé, le 15 février 1888.
F. Charuel.
9 mars 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Commission départementale. - Chemins vicinaux. - Le projet de tracé du chemin vicinal n° 7 dans la commune de Moëlan est approuvé.
4 avril 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Vente publique de meubles. - Le dimanche 8 avril 1888; à dix heures du matin, et jours suivants s'il y a lieu, il sera procédé par le ministère de Me Le Quéré, huissier à Quimperlé, à la vente publique et aux enchères des effets mobiliers et marchandises appartenant à M. Louis Marie Le Roux, receveur buraliste, et à dame Louise Yvonne Caëric, sa femme, commerçante demeurant au bourg de Moëlan, se composant principalement d'épicerie, mercerie, draperie, rouennerie, poterie, ustensiles d'auberge, batterie de cuisine, meubles meublants tels que comptoirs, tables, armoires, un char-à-bancs, un cheval, vin, vermouth, etc.
La vente sera faite au comptant.
8 avril 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Tribunal correctionnel de Quimperlé. - Ont été condamnés pour vol. - Eon Melaine Julien, 29 ans, marin-pêcheur à Moëlan, est poursuivi pour vol d'huîtres au préjudice de personnes inconnues, il est condamné à quatre mois de prison ; Quentel François Louis, poursuivi comme complice, est acquitté. Eon est coutumier du fait.
18 avril 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Purge d'hypothèques légales. - A la requête du sieur Joseph Bourhis, cultivateur, demeurant à Kerguiminer, commune de Moëlan, Marie Le Corre, veuve de Martial Fouesnant, cultivatrice, demeurant à Kerliviou, commune de Moëlan, contre :
1° Jean Marie Fouesnant, cultivateur, demeurant à Kerliviou ;
2° Gabriel Lollichon, cultivateur, demeurant à Kerliviou ;
Suit la description des édifices et terres [...]
27 avril 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
14e affaire. - Poulichot Corentin, 22 ans, charbonnier, né et demeurant à Quimperlé, est accusé de vol qualifié.
[...] Dans le courant du même mois, la femme Quigourez, cultivatrice à Moëlan, était un jour sortie, laissant sa porte ouverte. Elle remarqua, en entrant chez elle, que son armoire et ses trois bancs-coffres, avaient été ouverts et fouillés ; l'un de ces bancs-coffres, qui était fermé à clef, avait été fracturé à l'aide d'une pelle ; mais le malfaiteur n'avait pu trouver une somme de quinze francs, qui y était cachée et était sorti, emportant du pain et du beurre qui se trouvaient sur la table.
Le 5 mars 1888, la femme Lopin, ménagère à Moëlan, fut prévenue que sa porte, qu'elle avait fermée à clef, était ouverte. Elle rentra à la hâte et s'aperçut qu'un malfaiteur avait pénétré chez elle en soulevant la porte hors de ses gonds, et avait soustrait une montre en argent suspendue près du lit ; le voleur avait, en outre, fracturé un banc-coffre à l'aide d'une pelle et avait fouillé un tiroir du dressoir, qui n'était pas fermé à clef. Ces deux meubles ne contenaient pas d'argent et rien n'y avait été soustrait.
[...] Poulichot, reconnu coupable avec circonstances atténuantes, est condamné à cinq ans de réclusion.
9 mai 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Comme il fallait s'y attendre, les réactionnaires sont élus. Il y a cependant lieu de penser qu'aux prochaines élections nous pourrons envisager la lutte avec chance de succès.
13 mai 1888 (Le petit phare)
M. Gouzech, guetteur de 1re classe, cesse ses services au poste sémaphorique du fort Lacroix, pour les continuer en qualité de chef de poste à Beg-Morg. Il prendra passage sur le Bonsonge pour rejoindre son nouveau poste.
16 mai 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. Vente publique de meubles. - Le dimanche 20 mai 1888, à l'heure de midi, et jours suivants s'il y a lieu, il sera procédé, au village de Kersell, en la commune de Moêlan, par le ministère de Me Le Quéré, huissier à Quimperlé, à la vente publique et aux enchères des meubles et effets mobiliers ci-après : Trois vaches, cinq génisses, un veau, deux porcs, une charette, une charrue, une herse, un tarare, huit barriques de cidre, environ deux cents kilogrammes d'orge, lits, bancs, tables et divers instruments aratoires. Le tout saisi sur le sieur Martial Drennou et Anne Orvoën, son épouse, fermiers audit lieu de Kersell.
La vente sera faite au comptant.
23 mai 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Maire. - M. René de Beaumont (comte) ; adjoints : M. Orvoën Jean François ; Pendéliou François.
6 juin 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Elections municipales des 6 et 13 mai. - Protestations. - Un assez grand nombre de protestations ont été formulées contre les élections municipales du 6 et 13 mai. En attendant de pouvoir donner d'autres détails sur ces protestations, nous allons indiquer les communes où elles ont eu lieu : [...] Moëlan.
10 juin 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Mercredi, à sept heures et demie du soir, la nommée Marie Louise Couliou, âgée de 2 ans, demeurant chez ses parents à la ferme du Guily en Moëlan, jouait dans la cour près de l'habitation où se trouvaient deux juments avec leur poulain. Cette enfant reçut d'une de ces bêtes un coup de pied au front qui la terrassa. Relevée par sa mère, elle perdit aussitôt connaissance et mourut quelques heures après l'accident.
Les parents sont désespérés.
20 juin 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Elections municipales des 6 et 13 mai. - Protestation contre l'élection du sieur Guillet, dernier conseiller municipal élu, qui n'a pas obtenu un nombre suffisant de suffrages pour être proclamé.
Moëlan. - Vendredi dernier, 15 du courant, les sieurs Grégeois Etienne, maréchal-ferrant au bourg et Guihu Jean, aubergiste à Kerisualen, venaient, à toute bride, de la voire de Quimperlé dans une petite voiture appartenant à Grégeois, quand par le travers de Toul-ar-Blaye, le cheval butta et chavira la voiture. Les deux imprudents voyageurs furent projetés sur la route avec une extrême violence.
Grégeois est mort quelques heures après avoir été ramené chez lui par une voiture étrangère.
Guihu a aussi été bien éprouvé ; mais ses jours ne sont pas en danger, du moins pour le moment.
27 juin 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Elections du 6 mai. - Le recours formé contre l'élection du sieur Louis Guillet n'est pas admis.
7 juillet 1888 (L'Union Monarchique du Finistère)
Moëlan. - Le 2 juillet, à 4 heures du soir, le nommé Péron Pierre Louis, propriétaire au village de Kerhuel, en cette commune, a été trouvé pendu dans sa cave à l'aide d'une corde en jonc tressée. Ce jeune homme possédait une certaine fortune, était aimé des siens et estimé de ses voisins ; on ne sait à quoi attribuer sa funeste détermination.
6 juillet 1888 (Le petit phare)
M. Masseau, capitaine de frégate, inspecteur des sémaphores, se rend à Beg-Morg (Finistère) pour la réception de ce sémaphore.
10 juillet 1888 (Le Morbihannais)
Les obsèques de M. Le Clerc de Fresne, capitaine de frégate en retraite, officier de la Légion d'honneur, décédé mardi dernier, en son château de Chef du Bois, à l'âge de 74 ans, ont eu lieu hier, au milieu d'une grande affluence de monde.
Après un service chanté à l'église paroisiale de Moëlan, le corps a été dirigé sur Lorient, où la cérémonie et l'inhumation ont eu lieu.
Royaliste et catholique fidèle, M. Le Clerc de Fresne a employé sa vie à faire le bien, doux et charitable, admirable père de famille, il a vécu depuis sa mise en retraite, entouré de l'estime et du respect de tous.
Puissent les hommages rendus à la mémoire de son chef, adoucir la douleur d'une famille cruellement éprouvée, mais qui trouvera dans sa foi, la résignation que Dieu accorde aux affligés, le priant avec ferveur.
13 juillet 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. Vente de biens de mineur, le mercredi 8 août 1888. [...]
Deuxième lot.
Au bourg de Moêlan.
1°. - Une maison construite en pierres et couverte en ardoises, ayant rez-de-chaussée, étage et grenier. Elle ouvre au nord sur la route de Moëlan par une porte et une fenêtre et au midi par une grande porte et une fenêtre.
2°. - Deux appentis dont l'un servant de cave.
3°. - Une pièce de terre labourables nommée Parc-an-Gac, dans laquelle se trouve un puits.
Ces immeubles, détenus par mains, donnent du nord sur la route de Moëlan à Pont-Aven, du couchant sur terres à Monsieur Barbe et du midi sur terres à Monsieur Flohic.
Ils sont portés à la matrice cadastrale de la commune de Moëlan sous les numéros 1511, section C, pour une contenance de 39 ares 84 centiares.
Entrée en jouissance au 29 septembre 1888.
Mise à prix fixée par le Tribunal, quinze cents francs, ci 1500 fr.
18 juillet 1888 (Le Morbihannais)
Une barque de pêche s'est perdue la semaine dernière à Doëlan et les quatre hommes qui la montaient ont été noyés ; ce sont les sieurs Guennou fils du bourg de Clohars, Quévélec (Grévellec) du petit-Mady, Le Goff Charles de la Grange et un petit mousse de Moëlan.
25 juillet 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Mercredi le bateau n° 2965, de Moëlan, armé par M. Carnoy, industriel à Lomener et monté par 5 hommes, se dirigeait vers Belle-Ile, lorsq'il a chaviré vers 10 heures du soir, en face le rocher du Cochon.
Le patron Bacon, et deux mousses ont été noyés.
Les deux autres hommes qui montaient le bateau ont pu être sauvés jeudi matin, vers 8 heures, mais ils étaient tout à fait à bout de forces.
M. Carnoy s'est empressé de les faire transporter à l'hôpital, où ils sont soignés à ses frais.
Les agrès, les filets et les provisions de pêche ont été perdus.
Cet évènement a causé la plus douloureuse émotion dans notre commune.
28 juillet 1888 (L'Union Monarchique du Finistère)
Moëlan. - Le bateau de pêche Le Busson, patron Bacon Pierre, partait le 18 juillet au soir du petit port de Merrien, pour faire la pêche.
Vers dix heures du soir, à deux lieues en mer, une forte rafale fit chavirer l'embarcation.
Le patron Bacon, le marin Le Goff et le mousse Huellic disparurent aussitôt.
Les matelots Lozachmeur Joseph, et Lozachmeur Yves, se cramponnèrent au bateau, et après avoir réussi à s'y maintenir toute la nuit, ils furent recueillis le matin, vers 6 heures, par un bateau de pêche de Quélern qui les conduisit à Lomener, à l'entrée de la rade de Lorient.
Le patron Bacon, laisse une veuve et deux enfants en bas âge ; les deux autres victimes étaient célibataires.
29 juillet 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Un bateau de pêche de Moëlan, appartenant au nommé Bourhis et commandé par lui, a chaviré hier, 27 juillet, vers 2 heures de l'après-midi par le travers de Bélon (Moëlan).
Sur cinq hommes d'équipage, quatre sont noyés : le patron seul a été sauvé par des pêcheurs de Goëmon à l'aide de crocs dont on se sert pour cette pêche.
Un des noyés, dit-on, a été trouvé. Je n'ai pas d'autres renseignements.
1 août 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Le 27 juillet, à deux heures du soir, le canot de pêche le Gaulois 446, de Bélon, a fait naufrage sur la barre à l'entrée de la rivière l'Aven. Le vent était très fort, la mer démontée ; c'est en voulant de Port-Manech gagner la rivière de Bélon qu'il a chaviré au milieu de la barre.
Le patron Favennec seul a pu se sauver sur un aviron ; les nommés Le Delliou Noël ; Bourhis Emile ; Le Touze Joseph et le mousse Favennec François se sont noyés ; ils sont tous originaires de la commune de Moëlan. Les cadavres de Le Delliou et Le Touze ont été recueillis et remis à leur famille.
Le bateau avait son mât de misaine cassé. Sa perte est attribué à cet accident.
23 août 1888 (Le Petit Parisien)
Guidel. - 21 juin. - Dans la soirée du 13 courant, un cadavre dépourvu de tête, les mains et les pieds rongés par les crabes, a été trouvé sur la grève, en face le sémaphore du Pouldu. Cette lugubre épave a été reconnue pour être le corps du nommé Charles Garreau, âgé de 16 ans, de Moëlan (Finistère). Garreau avait disparu lors du naufrage d'un bateau de pêche, dans la nuit du 29 au 30 juin dernier.
23 septembre 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Le dimanche trente septembre courant, à midi, et jours suivants, s'il y a lieu, Me Barbe, notaire à Moëlan, procédera au village du Cosquer, en Moëlan, à la vente publique de meubles meublants, objets et effets mobiliers, literie, lingerie, armoires, pendule, grains, bestiaux, chevaux, 12 barriques de cidre, fûts vides, charrettes, charrues et instruments aratoires, le tout dépendant de la succession de Marie Anne Buquen.
Payer comptant.
19 octobre 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Quimperlé. - Mercredi dernier, la veuve Daniélou François, de Moëlan, faisait ses emplettes à l'étalage de M. Bideau. Cette femme avait payé et mis dans on panier deux gilets de coton lorsqu'elle s'en appropria un troisième qu'elle essaya d'escamoter. Peu experte dans l(art de la prestigitation elle fut aperçue mettant le gilet sous son tablier ; le marchand prévenu vit de suite qu'on avait voulu lui voler sa marchandise. La veuve Daniélou, se voyant prise en flagrant délit, a payé le gilet ; elle aura à répondre de cette tentative d'escroquerie.
Il y a quelques années, cette femme avait également commis un vol à l'étalage de M. Bideau ; les articles exposés par ce marchand plaisent sans doute beaucoup à la veuve Daniélou.
26 octobre 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Hier, le nommé André, âgé de 75 ans, manoeuvre, demeurant à Moëlan, a eu les deux jambes brisées par un éboulement qui s'est produit dans la carrière où il travaillait depuis quelques jours, et appartenant au sieur Flohic.
Ce malheureux était presque enseveli lorsqu'on lui a porté secours. Il a été transporté chez le sieur Flohic où les premiers soins lui ont été donnés ; son état est grave.
30 Novembre 1888 (L'Union Agricole et Maritime)
Tribunal correctionnel de Quimperlé.
Audience du 20 novembre
A été condamné pour :
Blessures par imprudence. - Flohic François, 54 ans, cabaretier au bourg de Moëlan, à la peine de six jours de prison.
Flohic est l'auteur involontaire du triste accident qui est arrivé à Moëlan dans le courant d'octobre dernier. Depuis longtemps, il exploitait une carrière qu'il n'avait pas déclarée à l'administration des mines qui aurait pu exiger, par une surveillance actie, que Flohic prit des précautions pour empêcher ce triste évènement.
On se rappelle que le 23 octobre, une partie de la paroie de cette carrière s'est effrondrée par suite d'un surplomb de 1.50 m environ. L'un des deux ouvriers qui travaillaient dans cette carrière a eu les deux jambes brisées, l'autre n'a eu que de légères contusions.