Les Moëlanais
Au fil des années
Moëlan au fil des jours
4 janvier 1896 (Le Courrier du Finistère)
Moëlan. - Canot perdu. - Le canot Gondole, jaugeant un tonneau et demi a sombré sur le banc de Bélon, vers six heures et demi du soir. Le patron Lollichon et le mousse Mahé, de Moëlan, se sont sauvés à l'aide des avirons. Le canot n'a pas été retrouvé.
25 janvier 1896 (Le Courrier du Finistère)
Moëlan. - Chemins vicinaux. - Le jeudi, 30 janvier courant, à 2 heures de l'après-midi, il sera adjugé à la mairie de Moëlan, les travaux du chemin vicinal n° 2, partie comprise entre Loge an Daé et Pouldour. Le montant des travaux à entreprendre est fixé à 18 000 francs.
Moëlan. - Les mariages. - Ce n'est pas seulement à Plougastel-Daoulas et à Gouézec que l'on se marie. Les bonnes traditions sont aussi gardées fidèlement à Moëlan.
En effet, n'est-ce pas à Moëlan qu'on a célébré jusqu'à soixante-seize mariages, dont vingt-neuf le même jour ? Le concours de peuple, pour cette occasion, devait être bien considérable, pour le moins aussi considérable qu'à Gouézec, ces jours derniers.
On dit même que dans la pieuse mêlée l'un des futurs eut bien de la peine à trouver sa future moitié. Ce n'est qu'à force de chercher, de crier et d'appeler que l'on put se rejoindre.
Cette année on compte déjà à Moëlan trente-quatre inscriptions de bans en vue d'un prochain mariage.
Pas étonnant que le département du Finistère soit si peuplé. Ah ! si le reste de la France lui ressemblait, nous reprendrions notre ancienne puissance d'expansion et l'Angleterre serait enfoncée.
1 février 1896 (Le Finistère)
Actes officiels.
A la suite du concours du 16 janvier 1896, MM. Le Guillou Hervé, de Quimperlé, et Haslé Léon Oscar, de Moëlan, ont été nommés expéditionnaires de 4e classe à la Préfecture du Finistère.
9 février 1896 (L'Union Agricole et Maritime)
A Vendre par adjudication, le vendredi 21 février 1896 à 1 heure de l'après-midi, en l'étude de Me Richard, notaire à Quimperlé :
Une maison, située au bourg de Moëlan, a usage de Boucherie et de Débit de boissons, avec cour, puits, écuries et jardin ;
Une parcelle de terre, dite le champ du cimetière ou Parc-an-Tricorne.
S'adresser pour visiter à Mme veuve Toilou et pour se renseigner audit Me Richard, notaire.
14 février 1896 (L'Union Agricole et Maritime)
Vente par licitation d'une maison en fonds et édifices, située à Kerguip en la commune de Moëlan.
Mise à prix : 1600 francs.
Propriétaire : Le Gac Mathurin.
14 février 1896 (L'Union Agricole et Maritime)
Vente par licitation, le mercredi 4 mars 1896, à 11 heures 1/2 du matin, à l'audience des criées du Tribunal civil de première instance de Quimperlé, séant au palais de Justice, sis place Nationale, à Quimperlé, en un seul lot.
D'une maison en fonds et édifices, située en la commune de Moëlan, mise à prix : Mille six cents francs, ci ...1.600 fr.
Désignation des immeubles à vendre : .... Lieu-dit : Lande Kerguipe
Lot unique
Article premier. - Une maison en fonds et édifices construite en pierres, couverte en chaume, ayant rez-de-chaussée et grenier, deux portes, deux fenêtres, donnant du midi sur la route de Bélon, du levant sur l'article ci-après.
Article 2. - Une crèche construite en pierre, couverte en chaume, ayant une porte, donnant du midi sur la route de Bélon, du couchant sur l'article précédent.
Article 3. - Une parcelle de terre sous lande, nommée Lan-bras, d'une contenance de 24 ares 92 centiares, inscrite au plan cadastral de la commune de Moëlan, sous le n° 940 section R, et d'un revenu de 12 centimes.
Article 4. Une parcelle de terre sous lande, nommée Goas Kerguip, d'une contenance de 35 ares 40 centiares, inscrite au plan cadastral de la commune de Moëlan, sous le n° 939 section R, et d'un revenu de 18 centimes.
Article 5. Une parcelle de terre sous lande, nommée Parc-Bolzen, d'une contenance de 3 ares 3 centiares, inscrite au plan cadastral de la commune de Moëlan, sous le n° 951 bis section R, et d'un revenu de 6 centimes.
Article 6. Une parcelle de terre sous terre labourable, nommée An-héro-hir, d'une contenance de 3 ares 75 centiares, inscrite au plan cadastral de la commune de Moëlan, sous le n° 983 p section R, et d'un revenu de un franc 1 centimes.
Article 7. Une parcelle de terre sous terre labourable, nommée Parc-tost-bras, d'une contenance de 8 ares 20 centiares, inscrite au plan cadastral de la commune de Moëlan, sous le n° 1312 section O, et d'un revenu de 3 francs 44 centimes.
Mise à prix, fixée par le tribunal, mille six cents francs, ci ..... 1.600 fr.
L'entrée en jouissance des biens ci-dessus est fixée au jour même de l'adjudication.
Cette vente est poursuivie en exécution d'un jugement du Tribunal civil de première instance de Quimperlé, en date du dix-huit décembre 1895, enregistré, signifié et rendu :
Entre :
M. Joseph Le Gac, scieur de long, demeurant à Penanrest en Moëlan, demandeur, ....
Et :
1° M. Mathurin Le Gac, ancien scieur de long, demeurant à Lan-Kerguippe en Moëlan ; 2° Madame Marie Corentine Le Gac, épouse de M. François Jacob, et ce dernier pour assiter et autoriser ladite dame, tisserand, demeurant à Lan-Kerguippe en Moëlan ; 3° M. François Le Gac, maître vétéran, demeurant à Rochefort ; 4° M. Charles Richard, notaire à Quimperlé, pris en sa qualité de mandataire de M. Adrien Le Gac, cordonnier, ayant demeuré à Moëlan et actuellement sans domicile ni résidence connus, présumé absent, fonctions auxquelles il a été nommé par jugement du Tribunal civil de première instance de Quimperlé en date du vingt-sept novembre 1895, enregistré, défendeurs défaillants.
[...]
7 mars 1896 (Le Courrier du Finistère)
Doëlan. - Marins soyons toujours prêts. - Déjà la pêche aux maquereaux a fait des victimes cette année. Un canot de Doëlan, le Formidable, a été perdu dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 mars. Quatre hommes étaient à bord : Jacques Bourhis, Joseph Marie Seller, Tanguy, de Moëlan et Quentel, de Clohars-Carnoët. Tous les quatre probablement auront été noyés.
Dès mardi matin, certaines épaves faisaient pressentir le naufrage. Mercredi matin des lambeaux de l'embarcation venus échouer sur la grève du Pouldu ne laissaient plus de doute. Dans l'après-midi de ce même jour, les cadavres de Seller et de Quentel ont été trouvés sur les flots non loin du rivage de Doëlan, à très peu de distance l'un de l'autre.
Espérons que les deux autres cadavres seront aussi retrouvés.
Bourhis, patron, était marié et père de deux enfants en bas âge. Seller, aussi marié, ne laisse pas d'enfants. Tanguy et Quentel étaient jeunes gens de 17 à 18 ans.
28 mars 1896 (Le Courrier du Finistère)
Doëlan. - Les victimes du naufrage de Doëlan. - Les parents de Jacques Bourhis et de Joseph Tanguy auront aussi la dernière consolation de pouvoir prier sur les tombes de leurs chers naufragés.
Après 18 jours, la mer a rendu leurs cadavres. Tous les deux ont été trouvés près de Doëlan, le 21 mars, et enterrés à Moëlan le même jour. Une nombreuse foule de marins attendris accompagnaient les deux dépouilles jusqu'à leur dernière sépulture.
18 avril 1896 (Le Courrier du Finistère)
Les religieuses du Saint-Esprit
Mercredi dernier, 8 avril, Mgr Fallières a présidé, dans la chapelle du Saint-Esprit, à Saint-Brieuc, une cérémonie de profession religieuse.
Voici les noms des nouvelles religieuses du Saint-Esprit, originaires du Finistère :
Soeur Raymondine-Marie Le Porz, de Moëlan.
14 avril 1896 (L'Union Agricole et Maritime)
Vente par licitation, le mercredi 20 mai 1896, à 11 heures 1/2 du matin, à l'audience des criées du Tribunal civil de première instance de Quimperlé, séant au palais de Justice, sis place Nationale, à Quimperlé, en un seul lot.
D'une maison et ses dépendances, situées au lieu de Parc-ar-Parre en la commune de Moëlan, mise à prix : Six cents francs, ci ...600 fr.
Désignation des immeubles à vendre : Moëlan
Lot unique
Article premier. - Une maison construite en pierres, couverte en paille, située au lieu de Parc-ar-Parre en la commune de Moëlan, figurant au plan cadastral de ladite commune sous le n° 444 section E, ayant de long à deux longères 8 mètres 40 centimètres de large, 5 mètres 90 centimètres de hauteur depuis le toit jusqu'au sol, 3 mètres 10 centimètres.
Cette maison a une porte, une fenêtre au rez-de-chaussée, grenier au dessus du rez-de-chaussée, éclairé par une lucarne ; elle donne du midi sur la cour, du nord sur l'article ci-après que de l'est et de l'ouest.
Article deux. - Une pièce de terre, sous terre labourable, nommée Porc-ar-parc, d'une contenance de 22 ares 20 centiares, inscrite au plan cadastral de la commune de Moëlan sous le n° 859 de la section E et d'un revenu de 1 franc 78 centimes.
Cette parcelle donne du midi sur l'article précédent, du couchant sur terres à Louis Cordonner, du nord sur Bourhis et Primas, du levant sur Bourhis.
Cette parcelle ne possède aucun fossé.
Article trois. - Au nord de la maison, une issue ou aire à battre de forme triangulaire, sous édifices, ayant sous fonds environ 2 ares.
Ces immeubles sont loués verbalement à Louis Flatrès, moyennant un loyer annuel de soixante-quinze francs.
Mise à prix, fixée par le Tribunal, six cent francs, ci ... 600 fr.
L'entrée en jouissance des biens ci-dessus désignés est fixée au jour même de l'adjudication.
Cette vente est poursuivie en exécution : 1° D'un jugement du Tribunal civil de première instance de Quimperlé, en daye du 23 octobre 1895, enregistré, signifié et rendu.
Entre :
Mademoiselle Marie Josèphe Galant, majeure, marchande, demeurant rue Paul Bert, n° 58, à Lorient, demanderesse [...]
Et :
1° Monsieur François Galant, marin, demeurant au Poullou à Quimperlé, [...]
2° Monsieur Jacques Gouric et Madame Marie Josèphe Galant, son épouse demeurant au bourg de Groix [...]
Et encore :
1° Monsieur Joseph Galand, marin en activité de service, demeurant et domicilié à Kernabec en Clohars-Carnoët ;
2° Madame Marie Mathurine Galant, veuve du sieur Louis Guenno, tailleuse, demeurant à Kerentrech-Lorient, rue St-Vincent, n° 56 ;
3° Madame Marie Françoise Flohic, veuve de Monsieur Louis Galant, demeurant au bourg de Moëlan tant en son nom personnel que comme tutrice naturelle et légale de 1° Xavier, 2° Joseph Marie Galant ses enfants mineurs, issus de son mariage avec ledit Louis Galant
Et enfin :
1° M. François Galant, fusilier, demeurant au quartier de Toulon, à bord du Redoutable ;
2° Monsieur Joseph Marie Galant, sabotier, sans domicile ni résidence connue en France défendeurs défaillants.
9 mai 1896 (Le Courrier du Finistère)
Moëlan. - La liste catholique de M. de Beaumont est élue toute entière, sans opposition, avec une moyenne de 875 voix.
16 mai 1896 (Le Courrier du Finistère)
Moëlan. - Découverte au cimetière. - Le samedi 9 mai, des petites filles de l'école des soeurs tirèrent de dessous une pierre tombale un paquet étrange.
Le paquet renfermait le cadavre d'un enfant. Le maire avertit le parquet de Quimperlé qui arriva l'après-midi à Moëlan, accompagné de M. le docteur Le Stunf. L'examen du cadavre a permis au docteur de conclure que l'enfant avait vécu.
Le petit cadavre était recouvert d'une chemise et d'autres linges en toile fine et coiffé de deux bonnets en piqué, ne portant aucune marque.
23 mai 1896 (Le Courrier du Finistère)
Moëlan. - Maire, M. le comte de Beaumont ; adjoints, MM. Orvoën et Pendéliou.
Moëlan. - Incendie. - Le 14 mai, un commencement d'incendie, dû sans doute à la malveillance, s'est déclaré dans un bois de sapin appartenant à Barbe, Louis, de Moëlan. Le feu a dévoré l'ajonc et les broussailles et grillé les sapins sur une étendue de 12 ares. Ce n'est qu'au bout d'une heure de travail qu'on est parvenu à le maîtriser.
29 mai 1896 (L'Union Agricole et Maritime)
Tribunal correctionnel de Quimperlé, audience du 26 mai
La nommée Le Couz Victoire Olive, veuve Tanguy, 53 ans, ménagère à Maner-roz-an-lan en Moëlan, est poursuivie pour avoir tenu un débit de boissons dans son domicile, sans s'être conformée à la loi du 17 juillet 1880, qui prescrit à toute personne qui veut tenir débit d'en faire la déclaration 15 jours au moins à l'avance à l'autorité.
Le tribunal a condamné la veuve Tanguy à 15 fr. d'amende.
13 juin 1896 (Le Courrier du Finistère)
Assises du Finistère
La 3e session des assises du Finistère s'ouvrira à Quimper, le lundi 6 juillet prochain, sous la présidence de M. Oudin, conseiller à la cour d'appel de Rennes. Voici la liste des jurés appelés à siéger au cours de cette siéger :
Jurés titulaires [...]
Fauglas François Louis, arpenteur, Moëlan.
18 juin 1896 (Le Finistère)
Pêches maritimes.
Concarneau, 17 juin. - [...] Une agitation règne dans notre port depuis hier.
La plupart des pêcheurs, en présence du bas prix auquel se vend la sardine, ont résolu de ne plus prendre la mer à mois que les fabricants ne s'engagent à payer le poisson au moins 5 fr. le mille. [...]
En tout cas, il nous faut encore le répéter, la surexcitation est grande parmi la population maritime. Ce matin, un bateau pêcheur de Moëlan, ignorant ce qui se passe dans notre port, est venu avec 1200 sardines. Mais l'équipage a dû se résoudre à reprendre la mer, les pêcheurs de Concarneau lui ayant donné à entendre qu'ils ne permettraient à aucun pêcheur de descendre à terre avec de la sardine. [...]
Juillet 1896 (La Nouvelle revue)
[...] Les grottes marines ont une origine analogue, sauf que c'est le choc continu des flots qui s'y est substitué à l'action de la pluie et de la gelée. Dans beaucoup, on ne pénètre qu'à marée basse. C'est le cas pour le trou de l'Entonnoir, à Moëlan, en Bretagne. [...]
2 juillet 1896 (Le Finistère)
L'examen du certificat d'études primaires a eu lieu à Pont-Aven le samedi 27 juin.
44 aspirants et 26 aspirantes se sont présentés ; 22 aspirants et 14 aspirantes ont été admis.
Garçons
Ecole publique de Moëlan. - J. M. Le Coeur, Alain Couliou, Henri Le Guénézan, Armand Gyrre, François Loarer, J. M. Pézennec, Joseph Le Tallec.
Ecole de Saint-Pierre, en Moëlan. - Auguste Chédaneau, Julien Dosda, J. M. Robin.
Filles
Ecole de Moëlan. - Marie Anne Guégan, Mélanie Guillet, Anna Quentel.
Ecole de Saint-Pierre, en Moëlan. - Elisabeth Chédaneau, Isabelle Scaviner.
4 juillet 1896 (Le Courrier du Finistère)
Au concours de Saint-Brieuc
Nous continuons à donner les récompenses obtenues par des exposants finistériens au concours régional de Saint-Brieuc.
Enseignement
Ecole de deux classes : médaille de bronze, Fr. Thénénan, à Moëlan.
31 juillet 1896 (L'Union Agricole et Maritime)
Distribution des prix aux écoles communales de Quimperlé.
Ecole primaire supérieure
Troisième année. - [...] Guégan Joseph, de Moëlan, prix offert par M. de Kerjégu, député du Finistère, 16 fois nommé [...]
15 août 1896 (Le Courrier du Finistère)
Nécrologie
Dans le "Nécrologe" publié par le dernier numéro de la Chronique de l'Institut des Frères de l'Instruction chrétienne de Ploërmel, nous relevons le nom du frère Florien (Pierre Hervé), né à Moëlan (diocèse de Quimper), le 12 janvier 1833, décédé aux Cayes (Haïti), le 31 mai, après 45 années de vie religieuse.
Pont-Croix. - Au Petit-Séminaire de Pont-Croix. - La distribution des prix au Petit-Séminaire de Pont-Croix, a eu lieu, le jeudi matin, 30 juillet : elle était présidée par Mgr l'Evêque, entouré d'un nombreux clergé.
Voici les noms des élèves qui ont obtenu, dans chaque classe, le plus de succès :
Classe de cinquième. - Section A : [...] Pierre Philippon, de Moëlan.
28 août 1896 (L'Union Agricole et Maritime)
Brigneau : Dimanche dernier, 23 août, vers 5 heures du soir, Le Doze, 40 ans, journalier, du village de Kermeurzach en Moëlan, étant pris de boisson et voulant se baigner dans la rivière de Brigneau, en face les ruines de Tinteniac, se déshabilla et se mit à la nage, quand tout d'un coup il se trouva pris d'un malaise et, se voyant impuissant à regagner le bord, il se sentit perdu et appela au secours. Personne n'était sur la rive, mais fort heureusement pour lui Mme Le Pichon, femme du sous-brigadier des douanes, étant à sa fenêtre, le vit disparaître ; elle appela son mari, qui était au corps de garde de la douane, lequel aidé du préposé Félix Fanger, se portèrent à son secours avec le canot de la douane. Ils arrivèrent sur lui et le virent dans une profondeur de 2.50 m environ. Ce n'est qu'à l'aide de l'aviron du canot qu'ils purent le soulever du fond et l'attraper par un bras, et, aidé du sieur Daniélou, débitant, ils le remontèrent sur la berge complètement inanimé et ne donnant plus aucun signe de vie. Ce ne fut qu'après une heure de frictions énergiques qu'ils purent le rappeler à la vie et ensuite le reconduire chez lui par la voiture d'un de ses voisins.
29 août 1896 (Le Courrier du Finistère)
Instruction publique. - Par arrêté en date du 20 août courant, pris sur la proposition de M. l'inspecteur d'académie, le préfet du Finistère a nommé :
1° Instituteurs publics à :
Saint-Yvy, M. Le Bras, de Moëlan (Saint-Pierre).
Moëlan (Saint-Pierre), M. Le Berre, de Plouhinec.
2° Instituteurs-adjoints à :
Moëlan, M. Blanchard, de Plozévet.
Par arrêté du 20 août courant, M. l'inspecteur d'académie a délégué dans les fonctions :
1° D'instituteurs stagiaires à :
Moëlan, M. Guiadeur, de Porspoder.
Carhaix, M. Cochennec, de Moëlan.
Saint-Jean-du-Doigt, M. Morvan, de Moëlan.
5 septembre 1896 (Le Courrier du Finistère)
Moëlan. - Le concours. - Un concours agricole a eu lieu à Moëlan le 24 août. Voici la liste des lauréats :
Courses de chevaux. - Réservées aux habitants de Moëlan.
Galop : 1er prix, Garniel Jean Marie, du bourg ; 2e prix, Garniel, précité ; 3è prix, Mestric Martial, de Kerneguen.
Trot : 1er prix, Pensec Jean, de Kermignet ; 2è prix, Garniel Jean Marie, précité ; 3è prix, Guémar Joseph, de Kerimel.
Courses pour tout le monde.
Trot : 3è prix, Pensec Jean, de Moëlan.
Charrues
1er prix, Paugam Jacques, de Tréfarn ; 2è prix, Mestric Jean Marie, de Kerenguen ; 3è prix, Audren Joseph, de Kerguillaouët ; 4è prix, Guillou Corentin, de Coat-savé ; 5è prix, Joa Stanislas, de Kerandrège.
Cidres
1er prix, Le Doze Martial, de Kerantorrec ; 2è prix, Lopin Joseph, de Moulin en mer ; 3è prix, Pendéliou François, au bourg.
Beurres
1er prix, Mme Le Scoazec Antoine, de Kerdianou ; 2è prix, Mme Coroller Louis, de Kerguillaouët.
Vaches laitières
1er prix, Madic Alain, de Kergoustance ; 2è prix, Corre François, de Kerdoret ; 3è prix, Coroller Louis, de Kerguillaouët.
Plantes fourragères
1er prix, Le Corre François, de Kerdoret ; 2è prix, Mestric Martial, de Kerenguen ; 3è prix, Le Beuze Joseph, de Kerenguen ; 4è prix, Quentel Louis, du bourg.
19 septembre 1896 (Le Courrier du Finistère)
Assises de Finistère
Voici les noms des jurés appelés à siéger au cours de cette session qui s'ouvrira à Quimper, le lundi 12 octobre prochain, sous la présidence de M. Buffé, conseiller à la cour d'appel de Rennes :
[...] Guillet Louis, propriétaire à Moëlan.
Moëlan. - Le pardon de N. D. de Lanriot
Extrait de l'Etoile de mer
C'est le 8 septembre que l'on célèbre, tous les ans, ce pardon unique en son genre. La chapelle est à 6 kilomètres du bourg, sur les bords du Bélon. Le site est ravissant, et le petit sanctuaire digne de la Mère de Dieu.
A Lanriot, la messe a été chantée, cette année, par M. Jacq, recteur de Treffiagat et ancien vicaire de Moëlan. Le sermon qui se donne en plein air, d'une chaire maçonnée sur le talus du champ voisin, a été prêchée par M. l'abbé Lavannant, aumônier des Ursulines de Quimperlé.
Après les vêpres et la bénédiction du Saint-Sacrement, la procession se rend sur la cale de Bélon pour la touchante cérémonie de la bénédiction de la mer.
Une foule recueillie couvre bientôt les deux rives. Les bateaux de pêche sont symétriquement alignés près de la cale. Au milieu de la rivière, le yacht de M. le comte de Beaumont est tout pavoisé, et semble commander la rade, aussi bien que son maître commande la plage.
Pendant que le célébrant bénit la mer, tous les coeurs s'unissent pour demander à Dieu, pêche abondante et navigation heureuse. Le Te Deum est alors entonné, et les accents majestueux retentissent au loin sur la rive et sur l'onde. Tout le monde est découvert, immobile pour louer et exalter le Dieu de bonté, qui donne à ses enfants des tableaux si vivants de sa magnificence.
Le Te Deum terminé, on quitte à regrets ce lieu enchanteur, et la procession se remet en marche pour le bourg de Moêlan.
3 octobre 1896 (Le Courrier du Finistère)
Moëlan. - Naufrage. - Une nouvelle catastrophe vient de plonger dans le deuil et la douleur la population de Moëlan.
Le bateau Père Mathurin, n° 3253, monté par 7 marins, sortait, le mardi 22 septembre, vers 10 ou 11 heures du matin, du port de Concarneau, à la suite de quelques autres bateaux, vraisemblablement pour faire la pêche, car la mer, au moment de leur sortie, paraissait assez calme.
Ces barques se trouvaient déjà entre les Glénans et Névez, lorsqu'une tempête effroyable s'éleva subitement. Un habitant de Kerdoualen, en Moëlan, qui se trouvait alors sur la côte, put voir un grand nombre d'embarcations rebrousser chemin et rentrer dans la baie de Concarneau. Quatre bateaux seulement, ballotés par les vagues en furie, semblaient se diriger sur Bélon, pour y chercher un refuge.
Pendant quelques instants, un épais brouillard les enveloppa et les cacha complètement aux yeux du spectateur. Quand le brouillard se dissipa, il n'en vit plus que trois. Il pensa aussitôt qu'une des embarcations avait dû sombrer. Ce n'était, hélàs ! que trop vrai. Le Père Mathurin était englouti, et son équipage livré à la fureur des flots.
Trois heures plus tard, un drame des plus émouvants se déroulait en face du sémaphore de Beg-Morg. Plusieurs personnes, qui se trouvaient sur le rivage, purent voir un pauvre marin cramponné à une épave et entendre ses cris de détresse. Cependant les vagues le poussaient vers la côte. Bientôt il n'était plus qu'à quelques brasses de la terre ferme. On lui jeta des cordes et on lui tendit une perche. Il allait la saisir, lorsqu'une vague d'une hauteur prodigieuse, le fit disparaître sous les eaux. Quelques instants après, la mer le rejetait sur le rivage, mais ce n'était plus qu'un cadavre. Sa tête avait été brisée contre un rocher, et il était à peine reconnaissable.
Ce malheureux s'appelait Mélaine Orvoën. Il laisse une jeune veuve et deux enfants, dont le plus jeune n'a encore que trois semaines.
Voici les noms des six autres victimes :
Le Bloa Louis, 47 ans, patron du bateau, quatre enfants ; Le Bloa Pierre, fils du précédent ; Robin François Louis, 25 ans, deux enfants ; Favennec François Louis, 23 ans, marié, sans enfant ; Guillou Jean Pierre, 23 ans, marié, sans enfant ; Fauglas Jean Marie, 13 ans, mousse.
Le bateau naufragé appartenait à M. Salin, de Bélon.
Quimperlé. - Le concours d'agriculture. - Lundi, a eu lieu le grand concours de la société d'agriculture et des comices de l'arrondissement de Quimperlé. [...]
Voici les résultats du concours :
Produits agricoles et horticoles
1er prix, une médaille d'argent et 20 fr. M. François Toupin, de Plaçamen en Moëlan.
Cidres
3e prix, une médaille de bronze M. Yves Cordonner, à Kernijeanne en Moëlan.
Serviteurs ruraux
1er prix, une médaille d'argent et 40 fr. M. Jean Louis Capitaine, de Moëlan, 33 ans de services.
Servantes
3e prix, Marie Jeanne Jeannet, de Moëlan, 42 ans de services.
17 octobre 1896 (Le Courrier du Finistère)
Tribunal correctionnel
Audience du samedi 10 octobre
Joseph Capitaine, de Moëlan, patron du bateau de pêche de Saint-Louis, a transporté deux voyageurs de Bélon à Concarneau, ce qui est contraire aux règlements de la marine de pêche. 100 fr. d'amende.
24 octobre 1896 (Le Courrier du Finistère)
Moëlan. - Cadavre retrouvé. - Un des noyés de Moëlan a été retrouvé en mer. Il était bien défiguré, mais, à son habillement, on a reconnu François Favennec, âgé de 24 ans. Il a été enterré lundi matin.
25 octobre 1896 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Hier jeudi 22 octobre, à 9 heures du matin, il a été retrouvé en mer, à trois milles des côtes de Névez, le cadavre de l'un des hommes composant l'équipage du bateau de pêche Père Mathurin, de Bélon. Ramené au port de Bélon par le bateau Va comme ça, patron Rioual, de Névez, on l'a reconnu pour être celui de Guillou jean Pierre, de Kersolf 24 ans, péri en mer le 22 septembre dernier.
Des sept hommes perdus à bord du bateau, il en reste quatre qui n'ont pas encore été retrouvés.
27 octobre 1896 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Le 18 de ce mois, vers 4 heures de l'après-midi, dans l'auberge de la maison rouge, située à un kilomètre du bourg de Moëlan, plusieurs cultivateurs et marin pêcheurs buvaient et jouaient aux cartes. Le nommé Tallec François, âgé de soixante-un ans, cultivateur, demeurant à kerambellec, y entra à son tour et, apercevant le nommé Lozachmeur Yves, âgé de trente-quatre ans, pêcheur, du village de Kervignac, il le traita de voleur en lui réclament de l'argent que, soi-disant, ce dernier lui devait. Lozachmeur ne fit d'abord pas attention aux injures du vieillard qui était en état d'ivresse ; mais celui-ci insistait tellement que, Lozachmeur le poussa et lui porta un coup de poing à l'oeil. Tallec tomba, se releva seul en se plaignant d'avoir les cotes enfoncées. Quand il rentra chez lui, une heure plus tard, il dut s'aliter. Le docteur Le Stunff, appelé près de lui, déclarait que le malade, atteint d'une congestion pulmonaire, devait incessamment succomber. Et, en effet, samedi 24, Tallec rendait le dernier soupir.
Le lendemain, la justice s'est transportée sur les lieux pour procéder aux constatations légales et à l'autopsie du cadavre de Tallec. Cette dernière opération a démontré que l'une des cotes du côté droit avait perforé l'un des poumons et avait occasionné un épanchement sanguin considérable qui avait amené la mort.
L'enquête essaiera d'établir si cette fracture des cotes a été occasionnée par la chute de Tallec dans le débit de la maison rouge à la suite de la poussée que lui a donné Lozachmeur. Ce dernier a été écroué à la maison d'arrêt de Quimperlé.
Moëlan. - Nouveau naufrage. Bélon en Moëlan. - Un nouveau sinistre maritime vient de jeter la consternation dans la vaillante population du quartier de Bélon en Moëlan déjà si éprouvée il y a un mois par le naufrage du Père Mathurin qui, on s'en souvient, a coûté la vie à sept hommes. Cette année pourra vraiment compter comme une des plus terribles pour les marins, car la mer, la grande mangeuse d'hommes, a déjà de fait trop nombreuses victimes.
Samedi soir vers une heure de l'après-midi le canot Carnot, n° 3662, patron Hervé Joseph, monté par cinq hommes d'équipage, revenait par une grosse mer vers le port de Bélon, où il était attaché, après avoir fait la pêche aux homards en dehors de l'Île Verte. Le canot allait bientôt arriver au port quand, tout à coup, au moment où il allait franchir la barre de la rivière de Bélon, une lame sourde l'a surpris et a brisé sur l'embarcation qui a coulé au même instant.
Dans ce naufrage, trois personnes ont péri . Ce sont : 1° Hervé Joseph Marie, 32 ans, patron du canot, marié et père de trois enfants dont l'aîné n'a pas encore cinq ans ; 2° Le Bloa François Louis, 16 ans ; 3° Le Scoazec François Louis, 16 ans également.
Les deux autres hommes de l'équipage, Capitaine Julien, 26 ans, et Garrec Louis, 18 ans, ont pu réussir à se sauver grâce aux secours immédiats qui leur ont été portés par les personnes de l'orphelinat du chanoine Rosemberg, à Kerfany, où tous les soins nécessaires leur ont été prodigués. On s'est mis aussitôt à la recherche des disparus et trois quarts d'heure après le sinistre, l'on a pu recueillir le corps du patron Hervé. Malgré tous les soins qu'on lui a prodigués, il a été impossible de la rappeler à la vie. Le cadavre de Le Bloa a été retrouvé dimanche à 9 heures, à la marée basse, sur le lieu même du naufrage, et celui de Le Scoazec, hier lundi à midi.
Les corps des deux premiers naufragés ont été inhumés hier et celui du troisième aujourd'hui.
Le bateau a été renfloué et ramené dans le port. Il y a très peu de pertes matérielles et l'embarcation est en bon état.
27 octobre 1896 (L'Union Agricole et Maritime)
Bélon en Moëlan. - Pour être complet, nous devons ajouter au récit que nous avons fait du malheureux naufrage du Carnot quelques autres renseignements parvenus depuis à notre connaissance.
Ainsi que nous l'avons dit le Carnot entrait au port de Bélon par une mer mauvaise, suivi de près par un autre canot de pêche, Le Saint-Barban. L'équipage de ce dernier aperçut l'autre sombrer, mais en raison du mauvais état de la mer, il ne put lui apporter une assistance effective et dut se borner, à sa grande douleur, à lancer aux malheureux naufragés divers cordages qu'ils ne purent du reste saisir. A un moment donné, le matelot Scaviner réussit à saisir la main du patron Hervé, mais il ne put le maintenir et l'infortuné lui échappant était aussitôt emporté plus loin par une immense lame, pour ne plus reparaître ! Un naufragé, Garrec Louis, qui a été assez heureux pour gagner le rivage a dû son salut à sa présence d'esprit. Voyant venir sur lui une vague énorme, il plongea immédiatement et la masse d'eau passée, il reparut à la surface et put enfin gagner le rivage.
31 octobre 1896 (Le Courrier du Finistère)
Moëlan. - Encore un naufrage. - Un nouveau désastre vient de frapper la commune de Moëlan. Un bateau de pêche a été chaviré, samedi 24, à la barre de Bélon. Des cinq hommes qui le montaient, trois sont noyés, les deux autres ont eu le bonheur de se sauver à la nage.
Les victimes sont :
Joseph Marie Hervé, patron, 32 ans, marié, 3 enfants.
François Louis Bloa, 16 ans.
François Louis Scoazec, 17 ans.
Sans doute, puisque voilà un nouveau malheur, les personnes généreuses qui ont donné pour les familles du Guilvinec, ne protesteront point contre un léger virement de fond au profil de celles de Moëlan. Bien que la somme totale des souscriptions venues de divers côtés ne suffise pas à compenser les pertes matérielles du sinistre de la fin de septembre, jamais néanmoins tant d'argent n'avait été recueilli pour secourir les victimes d'un naufrage de pêche sur nos côtes. C'est donc une occasion de venir aussi en aide, dans la proportion convenable, aux familles en deuil de Moëlan. N'oublions pas, d'ailleurs, qu'il se noyait là encore, tout dernièrement, sept hommes, dont trois seulement ont été rendus par la mer jusqu'à ce jour.
Instruction publique
Par arrêté, en date du 20 octobre courant, le préfet du Finistère, sur la proposition de l'inspecteur d'Académie, a nommé :
1° Instituteur public à : La Forêt-Fouesnant, M. Mazé, de Moëlan.
3° Instituteurs adjoints à : Plouescat, M. Blanchard, de Moëlan.
Par décision en date du 20 octobre courant, l'inspecteur d'académie a délégué :
1° Dans les fonctions d'institutrice stagiaire à Moëlan (école de garçons), Mme Jan, née Boënnec, de Landudec.
Quimperlé. - Acte de probité. - Le vendredi 16 octobre, Mme Cariou, du bourg de Clohars-Carnoët, trouva, près l'église Saint-Michel, à Quimperlé, une bourse contenant 1.217 francs. Elle l'a déposa aussitôt à la gendarmerie, et, quelques instants après, elle fut réclamée par le propriétaire, une femme de Moëlan.
Moëlan. - Mort subite. - Joseph Pendeliou, du Croiziou, était très robuste malgré ses 71 ans. Vendredi dernier il se met à table pour collationner. A peine a-t-il pris la première bouchée de pain, il s'affaisse et meurt. Sur terre et sur mer comme il importe de se tenir toujours prêt à rendre ses comptes au bon Dieu.
6 novembre 1896 (L'Union Agricole et Maritime)
Tribunal correctionnel de Quimperlé. Audience du 3 novembre 1896.
Homicide involontaire : le 24 octobre dernier, le nommé Tallec François, âgé de 61 ans, mourait à son domicile au village de Kerembellec, en la commune de Moëlan. Le bruit public à ce moment était que Tallec était mort des suites de violences que le dimanche précédent le nommé Lozachmeur Yves, âgé de 34 ans, marin-pêcheur du village de Kervignac, en Moëlan, avait exercé sur lui.
Le lendemain 25, la justice se transporta à kerembellec où il fut procédé à l'autopsie du corps de Tallec. Cette opération fit connaître que Tallec était mort par suite de la perforation du poumon droit occasionné par un éclat de cotes brisées. D'un autre côté, l'enquête établit que le 18 du même mois, au débit de la Maison-Rouge, près du bourg de Moëlan, dans l'après-midi, Lozachmeur avait, d'une poussée, fait tomber Tallec sur l'angle de la pierre du foyer qui avait dû lui briser plusieurs cotes car, en se relevant, Tallec se plaignit de douleurs au côté et resta depuis alité.
Il a de même été établi que Tallec qui était très ivre avait eu les premiers torts, qu'il avait insulté très grossièrement Lozachmeur et que ce n'est qu'à bout de patience que ce dernier l'avait fait tomber si malheureusement.
Me Le Diberder, défenseur, fait valoir ces raisons qui font à son client profiter très avantageusement de la clémence du Tribunal, car Lozachmeur n'est condamné qu'à 2 mois d'emprisonnement avec application de la loi Bérenger.
4 décembre 1896 (L'Union Agricole et Maritime)
Tribunal correctionnel de Quimperlé. Audience du 1er décembre 1896.
Moëlan. - MM. Tara et Kergrohen, employés des contributions indirectes, ayant constaté le 14 juin dernier que le nommé Michel Yves, journalier à Kermenguy en Moëlan, avait introduit dans son domicile cinq barriques et demi de cidre qu'il avait au fur et à mesure débitées au public sans avoir de licence de débitant, ni avoir fait de déclaration à la Régie, ont dressé procès-verbal contre ledit Michel.
Le Tribunal a condamné Michel, qui n'a pas comparu, ni voulu transiger avec la Régie, à une amende de 200 fr. : il a en outre prononcé la confiscation des barriques et de leur contenu.
5 décembre 1896 (Le Courrier du Finistère)
Nomination dans le clergé
Par décision de Monseigneur, M. Gallic, vicaire à Moëlan, est nommer aumônier des Bretons, au Hâvre.
6 décembre 1896 (L'Union Agricole et Maritime)
La tempête d'hier. Une terrible tempête a éclaté vendredi matin, vers quatre heures, sur notre région et a duré toute la journée jusque vers dix heures du soir. [...] La toiture de l'école de Kergroës en Moëlan aurait également été enlevée. [...]
17 décembre 1896 (Le Finistère)
Nos chemins de fer. - La ligne de Quimperlé à Pont-Aven.
La commission nommé par M. le préfet vient de se prononcer sur la question d'utilité publique de l'avant-projet du chemin de fer de Quimperlé à Pont-Aven. Voici ses conclusions :
La commission, considérant que la ligne à l'étude est mise en évidence d'une façon péremptoire par l'avant-projet des ingénieurs, les discussions portées au Conseil général du département du Finistère et la décision prise en sa faveur le 23 août 1895 par cette assemblée,
Emet à l'unanimité l'avis :
Qu'il y a lieu de déclarer d'utilité publique l'établissement d'une ligne de chemin de fer à voie étroite de Quimperlé à Pont-Aven passant par ou près de Moëlan et Riec.