Les Moëlanais
Au fil des années
Moëlan au fil des jours
1 janvier 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan - Incendie. - Le 27 courant, vers 6 heures et demie du soir, Cariou Pierre Louis, cultivateur à Vern en Moëlan, était informé par une voisine que son pailler était en feu. Cariou donna aussitôt l'alarme dans le bourg de Moëlan. Les secours organisés durent se borner à faire la part du feu et on enleva la toiture d'un hangar qui séparait le pailler de la maison d'habitation. Environ 6000 kilos de paille et 500 kilos de foin ont été la proie des flammes ; le tout est assuré. On ignore la cause de cet incendie.
6 janvier 1904 (L'Action libérale de Quimper)
Ivresse et cannibalisme. - Scoazec, Yves, matelot affecté au 3e dépôt des équipages de la flotte à Lorient, était en permission à Moëlan. Pour fêter le 1er janvier il vint à Quimperlé, où il avait été employé comme garçon boucher, et y but plus que de raison.
Vers 7 heures du soir, alors qu'il était complètement ivre, il fut rencontré dans la rue Mellac par son ancien patron, M. Gloanec. Celui-ci l'invita à venir coucher chez lui. Scoazec devint subitement furieux et chercha à frapper son ancien patron. M. Gloanec voulut le mettre à la porte mais il fut mordu au doigt. M. Le Doze, débitant, étant survenu, fut mordu également au petit doigt de la main droite, dont le forcené enleva un centimètre carré de chair.
M. Raflé Joseph, beau-père de M. Gloanec, survint ensuite et fit au matelot une réprimande. Celui-ci eut l'air de se rendre aux arguments de M. Raflé et voulut même l'embrasser, mais il le mordit cruellement à la lèvre inférieure, dont il arracha un morceau de trois centimètres carrés environ.
M. le commissaire de police, prévenu de ces faits, fit rechercher aussitôt le matelot qui fut écroué à la maison d'arrêt.
17 janvier 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Le tirage au sort
Voici le tableau de recensement des conscrits de la classe 1903 pour l'arrondissement de Quimperlé :
Canton de Pont-Aven. - Moëlan, 65 ; Névez, 32 ; Nizon, 22 ; Pont-Aven, 26 ; Riec-sur-Belon, 61. Total pour le canton, 206.
24 janvier 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Le préfet du Finistère vient de prendre un arrêté déclarant infectées de farcin les écuries appartenant à M. Le Moal Emmanuël, négiciant au bourg de Moëlan.
Le présent arrêté a été publié et affiché dans la commune de Moëlan.
31 janvier 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Vols. - Prévenus par M. Orvoën, 1er adjoint au maire de Moëlan, que les époux Quentel, demeurant à Kerliguit en Moëlan, étaient inculpés de plusieurs vols, les gendarmes de Pont-Aven ont ouvert une enquête.
Marie Françoise Guillou, femme Pendéliou, ménagère à Méni-Margan, leur a déclaré qu'au commencement de novembre on lui avait enlevé 3 paires de chaussons de laine et un chapeau de paille, et que huit jours plus tard elle avait vu une des filles Quentel coiffée de ce chapeau. Il y a un an environ elle avait surpris les deux fillettes Quentel lui volant des pommes de terre dans son hangar.
Le 17 courant, les mêmes fillettes ont été surprises par Charles Roch, cultivateur à Kerglouanou, dans un hangar lui appartenant. Elles tenaient une chandelle de résine, non encore allumée, qui devait les éclairer dans leur besogne : elles n'ont voulu rien répondre à ses questions sur leur présence en ce lieu.
Le 14, Marguerite Garrec, femme Delliou, du même village, constatait la disparition d'une jupe appartenant à sa fille. Soupçonnant les enfants Quentel d'être les auteurs de ce vol elle alla trouver leur mère qui lui montra une robe, cette robe avait été, dit-elle, donnée à ses filles quelques jours auparavant. La femme Delliou l'ayant reconnue pour être la sienne, cette robe lui fut rendue.
Hervé Jean Marie, de Kerliguit, a déclaré qu'il y a un an, peu après la mort de sa femme, une jupe ayant appartenu à celle-ci avait disparu, et que peu de jours après il avait aperçu la femme Quentel portant cette jupe. Il ne lui avait rien dit de peur d'être frappé par son mari. En outre, il y a 6 mois il a constaté la disparition de 200 kilos de grains. A son avis les auteurs de ce vol sont aussi les époux Quentel.
Bien entendu les époux Quentel nient ces vols ; ils prétendent que les objets à eux remis par les enfants avaient été donnés à ces derniers par charité. Mais il plus probable que ces différents objets provenaient de vols et que les parents poussent leurs enfants à la rapine.
Moëlan. - Coups. - Le nommé Le Goff, demeurant à Kerliguit, dans la même maison que les époux Quentel, au sujet desquels la gendarmerie a ouvert une enquête pour vols, vient de porter plainte contre Quentel pour coups.
Jeudi dernier, il demandait à ce dernier pourquoi ses enfants frappaient soir et matin sur la porte du pignon, séparant leur logement. Pour toute réponse, Quentel lui porta un coup de poing, le bouscula et le menaça de nouveaux coups quand il le trouverait seul.
Pour se disculper, Quentel prétend que Le Goff frappe fréquemment ses enfants, et qu'il a à maintes reprises menacé sa femme.
11 février 1904 (Le Nouvelliste du Morbihan)
A louer de suite à Belon même une grande maison et jardin précédemment occupée par M. Empain. Cette vaste maison est propre à tout commerce ou maison bourgeoise, très recherchée par touristes excursionnistes en temps de bains de mer (à proximité de la plage Kerfany, ancien illustre domaine du chanoine Rosenberg, également à louer ou vendre). Il y a aussi remise, magasin, réservoirs et huitrières célèbres de Belon).
S'adresser à Salin, en Moëlan.
17 février 1904 (L'Action libérale de Quimper)
Découverte d'ossements humains à Kerfany, en Moëlan.
Nous empruntons à notre confrère l'Union Agricole le récit suivant :
Une curieuse découverte vient d'être faite sur la plage de Kerfany, en Moëlan. Il y a quelques jours, M. Mothré Henri, propriétaire à Biribi, se promenait sur la plage quand il aperçut, sur le sable des dunes, à 5 ou 6 mètres de la plage et à 3 mètres environ du niveau de la mer, des ossements humains sortant du sable.
Il pria le jeune Le Goff, marin-pêcheur, âgé de 17 ans, de dégager ces ossements du sable avec une pelle. Il mit d'abord à découvert deux grosses pierres, dont la plus lourde peut peser 25 kilos environ, et, sous ces pierres, un squelette humain en parfait état de conservation sauf le crâne, dont on ne voyait que des fragments ; la tête était dirigée vers la mer et plus basse que le corps.
Ce squelette était très vieux, car les os se cassaient facilement à la moindre pression. Il semblait être celui d'un homme très grand, car les tibias ont une longueur d'environ 44 centimètres et les fémurs 40 centimètres environ. On n'a trouvé auprès du squelette aucun objet pouvant permettre de fixer une date approximative, mais la friabilité des os autorise à dire que ce squelette date d'un siècle ou deux.
L'eau de pluie a causé, à l'endroit où il a été découvert, une excavation d'environ 50 centimètres, et les cultivateurs viennent parfois prendre du sable dans ces parages.
Ce n'est du reste pas la première fois que des ossements sont trouvés sur nos plages. Il y a deux ou trois ans, d'autres ossements ont été découverts sur la plage du Pouldu, mais la plus importante de ces trouvailles remonte à plus de vingt ans.
Le 6 juillet 1882, Naviner, marin-pêcheur au Pouldu, étant occupé à extraire du sable au lieu dit Port-Castel, à 300 mètres à l'ouest du fort du Pouldu, mit à découvert une fosse où reposaient onze squelette. Cette fosse, profonde d'environ 40 centimètres et longue de 10 mètres environ, était submergée par les grandes marées. Les squelettes étaient placés sur le dos, la tête du côté de l'ouest ; le 2e avait la tête entre les jambes du 1er, et ainsi de suite.
M. Moret, artiste peintre, qui venait et vient encore régulièrement au Pouldu et à Doëlan, trouva dans la fosse trois pièces de monnaie en argent, dont deux de 6 francs, à l'effigie de Louis XIV, millésime 1690, et l'autre de 3 francs, même effigie, millésime 1693.
D'autres objets, notamment des bagues, furent trouvés par des gens qui avaient découvert les squelettes.
Cette découverte fit l'objet d'une communication à la Société archéologique du Finistère par M. Audran , juge de paix de Quimperlé, vice-président de cette Société. Voici ce document que nous retrouvons dans le Publicateur du 11 août 1882 :
La tranchée dans laquelle avait eu lieu l'inhumation, était une ligne droite d'environ 10 mètres, orientée est et ouest, les hommes avaient été inhumés sur le dos (sauf en ce qui concerne le onzième), la tête tournée à l'Orient. Les bras étaient pendants et juxtaposés au corps, à l'exception néanmoins de deux des squelettes dont le bras droit relevé entourait la jambe du squelette précédent. On ne trouva aucun débris de vêtements, aucun bouton d'uniforme, et les seuls objets recueillis sont trois pièces de monnaie d'argent de Louis XIV (1690-1691-1693), et une bague en or sur laquelle on lit la devise anglaise Let vertue (sic) be thy guide (que la vertu soit votre guide). D'après ces indices on peut conclure que ces ossements sont ceux de 11 Anglais morts des suites des blessures reçues lors de l'attaque de Lorient le 5 septembre 1746. On sait en effet que le général Synclair, commandant les troupes de débarquement, inquiété tant par la résistance des Lorientais que par les faux bruits de renforts, et craignant d'être cerné et isolé de la flotte, se retira dans la nuit du 7 septembre après avoir encloué ses canons, ramenant sur le point de la côte où l'amiral Listock était mouillé, quatre charriots de blessés. Quoi donc d'étonnant qu'avant son départ l'amiral ait fait inhumer ses morts sur un côte alors sans défense et dans un endroit où quelques heures après la mer devait faire disparaitre toute trace se sépulture. Le peu de profondeur de la tranchée et la position du onzième squelette indiquent suffisamment la précipitation avec laquelle fut conduite l'opération. Cette découverte intéresse sans doute peu l'archéologie, mais il convenait de vous la faire pour mettre fin à l'imagination populaire, et empêcher les relations fantaisistes que l'on ferait dans quelques années. |
Le squelette trouvé à Kerfany, ainsi que ceux découverts sur la côte ne seraient-ils pas aussi de la même origine ?
27 février 1904 (L'Action libérale de Quimper)
Moëlan. - Arrestation. - En vertu d'une ordonnance de prise de corps, rendue par la Chambre des mises en accusation de la Cour de Rennes, en date du 1er février 1904, les gendarmes de Pont-Aven ont mis en état d'arrestation, le 23 février, le sieur Joseph Marie Le Goff, âgé de 28 ans, marin-pêcheur à Moëlan.
Le Goff est inculpé de coups et blessures ayant entraîné la mort.
Il a été conduit immédiatement à Quimperlé pour être transféré à Quimper, où il comparaîtra devant les prochaines assises.
5 mars 1904 (L'Action libérale de Quimper)
Moëlan. - Conférence. - Les électeurs de Moëlan ont assisté dimanche après-midi à une conférence de M. Grivart de Kerstrat.
Le jeune et sympathique avocat du barreau de Quimper a parlé devant une assistance de près de huit cents personnes.
M. le comte de Beaumont, qui a eu l'honneur d'être révoqué comme maire de la belle commune de Moëlan pour avoir fait son devoir de catholique, en se refusant à exécuter les ordres de M. le préfet Collignon pour la laïcisation de l'école communale de filles en août dernier, présidait la réunion.
La municipalité actuelle avait tenu à montrer à son ancien chef qu'elle partageait entièrement ses opinions, en s'associant à cette manifestation. C'est donc M. Le Scoazec, maire, qui ouvrit la séance.
Ensuite, M. de Beaumont présenta à l'assemblée le conférencier. Dans une allocution excellente il a fait savoir aux assistants les attaques répétées en ce moment contre la foi catholique, par un gouvernement franc-maçon et sectaire aux abois. M. de Beaumont a été très applaudi.
M. Grivart de Kerstrat a pris ensuite la parole.
Dès le début il conquiert l'assistance par sa parole mâle qui empoigne la salle entière.
Chaque phrase de l'orateur est frénétiquement applaudie, surtout lorsqu'il parle de la liberté du père de famille aujourd'hui foulée aux pieds avec une audace qui n'a pas de pareille.
Pour clôturer la réunion, M. le comte de Beaumont lit un ordre du jour pour organiser la résistance catholique et former dans ce but des cadres paroissiaux. Il est adopté par acclamation.
5 mars 1904 (Le Finistère)
Certificat d'aptitude pédagogique. - Voici la liste des candidats admissibles aux examens de cette année :
[...] Château (Victor), à Moëlan.
5 mars 1904 (L'Action libérale de Quimper)
Moëlan. - Disparue en mer. - Dimanche dans l'après-midi, la nommée Louise Joa, femme Barzic, âgée d'une trentaine d'années, était occupée à la pointe de Beg-ar-Stéon, entre les deux petits ports de Port-Eck et Port-Chineck, à détacher des patelles (des bernicks). Non loin d'elle le mari et une de leurs voisines, la veuve Plouzennec, faisaient cueillette de ces petits mollusques.
A un certain moment, ces deux derniers ne virent plus que le panier de leur compagne. Il appelèrent cette dernière, mais ce fut en vain ; l'endroit est assez dangereux, rempli d'anfractuosités.
Toutes les recherches pour la retrouver n'ont donné jusqu'ici aucun résultat ; la mer était grosse, les lames assez fortes.
Cette femme laisse après elle trois enfants assez jeunes, et elle était enceinte de bien près de neuf mois.
13 mars 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Le Chanoine Rosenberg.
La 8è chambre correctionnelle de la Seine, désespérant de mettre la main sur lui, vient de condamner par défaut le fameux chanoine Rosenberg, dont nos lecteurs n'ont pas oublié les exploits, en raison des escroqueries qui lui étaient reprochées, à cinq ans de prison et 3 000 francs d'amende.
16 mars 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Violences. - Procès-verbal a été dressé contre Le Mestric Mathurin, 42 ans, propriétaire à Kerampellan en Moëlan, qui, dans la nuit du 28 au 29 février rentrait ivre vers minuit chez son beau-frère Benjamin Robet, demeurant à Chef-du-Bois en Moëlan.
Sans provocation aucune il se mit à injurier grossièrement son beau-frère, puis, éteignant la lumière, il prit une trique et voulut frapper Robet qui s'était levé ; Robet fut légèrement effleuré au cuir chevelu et réussit à sortir de la maison.
Croyant que son beau-frère était passé dans une pièce à côté, Le Mestric se rua sur la porte dont il brisa le panneau supérieur. La femme Robet, sa soeur, s'étant levée au bruit, s'empressa de la calmer et le fit se coucher.
D'après Robet, Le Mestric l'aurait souvent menacé de lui faire un mauvais parti. Il aurait également coupé les greffes de 14 pommiers préjudice qu'il estime à une centaine de francs.
18 mars 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Adludication. - Le jeudi 21 avril, à 2 heures du soir, il sera procédé par le maire de la commune de Moëlan, assisté de deux conseillers et du receveur municipal, en présence de l'agent-voyer cantonal, à l'adjudication sur soumissions cachetées, de travaux suivants :
Chemin vicinal ordinaire n° 2, de Moëlan à Kergroës par Brigneau ; construction d'un chemin entre les villages de Kergoaler et Kerherou, sur une longueur de 1310.65 m.
Montant estimatif du pojet : 7350 fr.
cuationnement : 238 fr.
25 mars 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Quimperlé. - Tentative de grivèlerie. - Hier soir, un nommé Guéguenno Mathurin, marin-pêcheur à Moëlan, entra vers 9 h. dans le débit tenu par Mme Chauvel, et se fit servir coup sur coup sept consommations ;au moment de s'en aller il déclara n'avoir par le sou pour les payer. Un agent, informé de cet acte de grivèlerie, conduisit au violon notre homme qui se trouvait en complet état d'ivresse. Ce matin, il déclara ne se souvenir de rien, qu'en tout cas il n'y avait pas eu de sa part tentative de grivèlerie, puisqu'il avait sur lui l'argent nécessaire pour payer ce qu'il avait bu. Et il versa la somme de 1.05 fr due à Mme Chauvel.
M. le Commissaire de police l'a remis en liberté non sans l'avoir toutefois gratifié d'un procès-verbal pour ivresse.
26 mars 1904 (L'Action libérale de Quimper)
Pêcheurs bretons en Tunisie.
On affirme que le poisson abonde sur les côtes d'Algérie et de Tunisie ; on sait, en outre, et surabondamment, que depuis trop longtemps la sardine a déserté nos côtes et que nos marins-pêcheurs manquent de tout.
M. le Préfet du Finistère aurait depuis quelques temps la pensée de les envoyer vers l'Algérie et la Tunisie.
Pour favoriser cette émigration - émigration volante, dit la Dépêche qui a été la première mise au courant des projets préfectoraux - M. le Préfet a provoqué l'envoi en Tunisie d'une délégation qui doit étudier sur place les moyens de réaliser ce projet.
Les délégués ont été choisis naturellement parmi les membres des syndicats rouges, dans lesquels la politique est plus en honneur que le travail professionnel.
Ils ont quitté Quimper jeudi, par le train de midi 44, pour Paris, où ils iront baiser les mains de Pelletan, pour se rendre au Havre où ils s'embarqueront samedi pour la Tunisie, à bord du Saint-Brieuc, sur lequel le passage leur a été gracieusement offert par M. Normand, armateur.
Le Saint-Brieuc est un vapeur que M. Normand envoie là-bas pour établir entre l'Algérie et la Tunisie un service postal dont il vient d'obtenir la concession.
La délégation est composée de MM. Droalin et Guyader, de Douarnenez, Niger et Caradec, de Concarneau, Guyomard et Guinguenneau, de Moëlan, conduits par M. Heslouin, sous-chef de cabinet du préfet.
Les compagnies de chemins de fer ont offert gracieusement des permis de circulation aux délégués qui seront, en outre, transportés gratuitement de Tunis au lac El Bihan, situé sur les confins de la Tripolitaine, où existe une grande compagnie de pêcheries qui a obtenu la concession du lac et avec laquelle les pêcheurs bretons devront s'aboucher et s'entendre, car elle n'est pas satisfaite, parait-il, du personnel qu'elle a à sa disposition à l'heure présente.
Pour les mêmes dépenses du voyage la délégation est pourvue d'une somme de mille francs que M. Heslouin est allé demander pour elle, au cours d'un précédent voyage, au prince de Monaco et au directeur des jeux de Monté Carlo, plus une autre somme de mille francs allouée par le ministère de la marine.
Souhaitons que ce voyage donne de bons résultats pour les marins-pêcheurs du Finistère.
3 avril 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Etude de Me Gachet, sucesseur de Me Richard, notaire à Quimperlé.
A vendre avec jouissance, la prorpiété du chef-du-Bois, commune de Moëlan (Finistère), se composant d'une réserve, de cinq hectares et d'une métairie, de 12 hectares environ.
La réserve comprend : maison de maître, écurie, remise, jardin avec serres, prairies et bois s'étendant jusqu'à la mer.
La métairie est louée 1000 fr outre certaines redevances au profit de la réserve.
Cette propriété est bornée d'un côté par l'anse de Merrien, d'où l'on découvre une jolie vue sur l'Océan. Elle est desservie par la gare de Moëlan, station du chemin de fer départemental de Quimperlé à Pont-Aven.
S'adresse pour visiter à la propriété et écrire pour les conditions de la vente à Me Gachet.
6 avril 1904 (Le Finistère)
Liste des instituteurs et des institutrices promus ou titularisés à partir du 1er janvier 1904 :
2° Promotions d'après l'ancienneté dans la classe.
A la 4e classe : [...] Gloaguen, à Moëlan (Saint-Pierre).
1° Promotions au choix
A la 3e classe : [...] Texier, à Moëlan.
9 avril 1904 (Le Finistère)
Chemins de fer départementaux. - Gare de Moëlan. - La Cie des chemins de fer départementaux présente le projet de construction d'une halle à marchandises sur la ligne nouvelle de Quimperlé à Pont-Aven, à la station de Moëlan. Ce travail serait exécuté par elle aux prix forfaitaire de 2.335 fr.
9 avril 1904 (L'Action libérale de Quimper)
Moëlan. - Liste électorale. - On a inscrit 1727 noms sur la liste électorale de 1904.
16 avril 1904 (Le Finistère)
Chemins de fer départementaux. - Projets divers. - Est approuvé la création d'une halle à marchandises à la station de Moëlan.
17 avril 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
A vendre à l'amiable immédiatement, une petite propriété, à Kerampellan, en Moëlan, près de Doëlan, avec deux maisons d'habitation contiguës, cour et jardin clos devant, puits, four, etc., un courtil, une prairie, sept parcelles de terre labourable, sept parcelles de terre sous lande, pommiers et pâture.
Prix : 6000 fr
S'adresse à M. Mestric, à Chef-du-Bois, en Moëlan.
27 avril 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Brigneau-Moëlan.
Le 20 :
La pêche aux maquereaux. - 4 bateaux sortis ; rentré, 1 bateau avec 22 douzaines vendues 2.75 fr la douzaine.
10 bateaux sortis pour la pêxhe aux merlans, rentrés 3 avec 5 à 10 douzaines par bateau, vendues 0.75 fr la douzaine.
4 bateaux sortis pour la pêche à la sardine, rené 1 avec 100 sardines moule 66.80% vendues 5 francs le cent aux mareyeurs.
Le 23 :
20 bateaux soris hier à la pêche aux maquereaux rentrent ce matin : 16 bateaux avec une moyenne de 6 à 15 douzaines par bateau, vendues de 2.50 fr à 2.55 fr la douzaine.
27 avril 1904 (Le Finistère)
Coups mortels.
8e affaire. - le 22 novembre 1903, vers 7 h. 1/2 du soir, Joseph Marie Le Goff, âgé de 28 ans, marin-pêcheur à Moëlan, qui se trouvait dans le cabaret Scaviner, au village de Kerroch, en état complet d'ivresse, chercha querelle à un consommateur, le sieur Morvan ; ils se bousculèrent tous les deux et on dut les séparer. Le Goff, que le départ de Morvan n'avait point calmé, sortit son couteau de sa poche, l'ouvrit, gesticulant, et, le piquant dans la table, s'écria : "Je veux avoir de la viande avec mon couteau ce soir ! " ; il était de plus en plus surexcité.
Trois consommateurs, les sieurs Melaine Favennec, Jean François Scaviner et Corentin Le Doze, sortirent du cabaret. Le Goff les suivit, tenant toujours son couteau ouvert à la main. Favennec, effrayé des menaces qu'il proférait toujours, se retourna et essaya en vain de le désarmer ; il ne réussit qu'à le terrasser. Il le laissa, croyant en avoir fini avec lui ; mais à peine s'était-il éloigné, que Le Goff, se relevant, lui porta avec son couteau un coup derrière l'oreille, plusieurs coups sur le sommet de la tête et un autre à la cuisse gauche.
Tournant alors sa fureur contre Scaviner, Le Goff le frappa dans le dos d'un coup de couteau qui le fit tomber, puis le frappa d'un autre coup au bras droit ; enfin il lui donna de nombreux coups de pied sur toutes les parties du corps.
Diverses personnes intervinrent et éloignèrent Le Goff, qui s'écriait : " Qu'ils y viennent tous, les uns après les autres ! ".
Les blessures de Favennec, quoique nombreuses, guérirent assez promptement. Il n'en fut pas de même pour Scaviner, qui, plus âgé et plus sérieusement atteint, mourut un mois plus tard.
Reconnu coupable avec admission de circonstances atténuantes, Le Goff est condamné à 5 ans d'emprisonnement.
Ministère public : M. Bouëssel.
Défenseur : Me Le Bail.
29 avril 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Faillite Déclémy.
Par jugement en date du vingt avril 1904, le Tibunal civil de Quimperlé, faisant fonctions de Tribunal de Commerce a déclaré en état de faillite ouverte provisoirement à partir du dix-sept novembre mil neuf cent trois, le sieur Déclémy, mareyeur à Merrien en la commune de Moëlan.
30 avril 1904 (L'Action libérale de Quimper)
Moëlan. - La foire. - La foire du 2è jeudi de Mai, au bourg de Moëlan, est fixée au jeudi, 5 Mai prochain, à cause de sa coïncidence avec la fête de l'Ascension.
Moëlan. - Mort d'un vétéran. - Samedi dernier ont eu lieu à Moëlan les obsèques d'un membre de la section des vétérans de Pont-Aven, Garrec François Louis, cultivateur à Kergloanou, en Moëlan, décédé à l'âge de 56 ans.
Une trentaine de membres de la section, portant leur insigne, avaient tenu à assister aux obsèques de leur camarade. M. Le Bloa Jean Marie, commerçant au bourg, précédait le corps, portant le drapeau de la section de Pont-Aven.
4 mai 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Résulats des élections municipales.
Moëlan. - Inscrits 1721 ; votants 1032 ; majorité absolue, 517.
MM. Scoazec Louis, 1001, Guyomar Jean Marie, 993, Mahé François Charles, 992, Fauglas Jean, 991, Le Tallec Jean, 990, Bourhis Jean, 989, Fauglas Julien, 989, Pennec Mathurin, 988, Robet Jean Marie, 987, Robet Benjamin, 987, Richard André Joseph, 986, Garrec Joseph, 986, Le Porz François Louis, 986, Capitaine Pierre, 982, Haslé François Louis, 981, Joliff Louis, 981, Orvoën Joseph Marie, 979, Orvoën François, 979, Le Tallec Yves, 975, Orvoën Joseph, 974, Tanguy Joseph, 963, de Beaumont, 955, Orvoën Jean François, 954 ; divers, 15.
Bulletin de la pêche.
Les pêcheurs breton en Tunisie. - La délégation des pêcheurs bretons est arrivée samedi à Tunis ; ils se déclarent enchantés de leur expédition. [...]
Les délégués pêcheurs, MM. Niger et Caradec, de Concarneau, Droalin et Guyader de Douarnenez, Guyomard et Guinguenneau de Moëlan, ont été nommés chevaliers de 1ère classe du Nicham.
14 mai 1904 (Le Finistère)
Recensement des chevaux.
Voici les itinéraires que suivront, dans les arrondissements de Châteaulin et de Quimperlé, les commissions chargées d'inspecter et de classer les chevaux, juments, mulets et mules susceptibles d'être requis pour le service de l'armée en cas de mobilisation.
Moëlan, 6 juin, 10 h. et 1 h. 1/2, place de l'église.
21 mai 1904 (Le Finistère)
Election des municipalités.
Moëlan. - Maire, de Beaumont, réact. - Adjoints, Le Scoazec et Le Tallec, réact. réélus.
28 mai 1904 (Le Finistère)
Locunolé. - Chien enragé. - On a abattu, au village de Kerdulou, un chien inconnu dont les allures étaient suspectes. M. Le Floch, vétérinaire à Quimperlé, a reconnu qu'il était atteint de la rage. Cet animal appartenait à Mme veuve Cornou, de Moëlan.
18 juin 1904 (Le Finistère)
Moëlan. - Drame de l'ivresse. - Les époux Bourhis, de Kerbrizillic, étaient rentrés ivres mardi soir, vers huit heures. Le mari se coucha, mais la femme ressortit et continua à boire.
En revenant, à 10 heures du soir, elle se mit à faire grand tapage. Le mari, furieux et surexcité par l'ivresse, empoigna une faulx neuve, placée près du lit, et, d'un coup violent, incisa toute la nuque de sa femme, d'une oreille à l'autre. La plaie n'étaient heureusement que superficielle.
A la suite d'une descente du parquet, Bourhis a été arrêté jeudi et écroué à la prison de Quimperlé.
19 juin 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Tentative de meutre. - Entre époux ivrognes. - Pour une bouteille d'eau-de-vie. - La tentative de meutre que nous avons signalée rapidement dans notre dernier numéro, est encore une conséquence de l'alcoolisme et d'autant plus révoltante que les acteurs de de drame sont tous deux encore jeunes, le mari n'ayant que 31 ans et la femme 30 ans.
Voici les faits, tels qu'ils résultent de l'enquête menée par le Parquet de Quimperlé qui, ainsi que nous l'avons dit, s'est transporté sur les lieux.
Mardi dernier, Le Bourhis Louis, cultivateur à Kerbrizillic, en Moëlan, s'était rendu au bourg où il s'enivra. Sa femme Le Mao Josèphe, s'en alla le chercher de débit en débit non sans y faire elle-même des stations prolongées si bien que lorsque les époux rentrèrent chez eux le soir, ils étaient abonminablement ivres.
Vers 10 heures du soir la femme Le Bourhis sortit de la maison sous prétexte d'aller prendre de l'eau. Elle ne rentra que vers 11 h. 1/2 avec une bouteille d'eau-de-vie, qu'elle se mit à boire tout en chantant à tue-tête. Le Bourhis qui était couché fut réveillé par le tapage que faisait sa femme et furieux surtout de voir qu'elle buvait sans le convier à en faire autant, se précipita sur elle et lui serra le cou avec force.
Sa femme lui criant de la lâcher, la brute répondit : "Comment, tu parles encore, attends un peu !" et saisissant une faux démontée qui se trouvait sous l'armoire, il lui portait un violent coup sur la nuque, tandis qu'affaissée par l'ivresse la femme avait la tête sur la table.
La malheureuse tomba sans connaissance entre la table et le banc, près du lit, perdant le sang en abondance. Elle resta ainsi jusque vers 2 ou 3 heures, puis ayant repris ses sens elle se coucha.
Sa tentative de meurtre accomplie, Le Bourhis, sans plus s'occuper de sa victime, se précipita comme une bête fauve sur la bouteille d'eau-de-vie qu'avait apportée sa femme, et l'acheva goulument, montrant bien ainsi que cette bouteille était le vrai mobile qui l'a poussé à commettre son attentat et si celui-ci n'a pas eu de suites fatales pour sa femme, c'est indépendant de sa volonté. Dans son cerveau, déjà obscurci par les fumées de l'alccol, il ne comprit qu'une chose, c'est qu'il y avait là une bouteille dont il voulait sa part et pour arriver à satisfaire son ignoble passion peu lui importait de commettre un crime.
On le voit, le meurtier, comme la victime, du reste, ne sont pas recommandables. Le Bourhis est un ivrogne invétéré, paresseux et brutal. Tous ses sens ne tendent qu'à satisfaire sa passion pour l'alccol et sa situation de fortune s'en est déjà ressentie. Il avait en sa femme une digne compagne. Bel exemple pour leurs trois enfants dont l'aîné, âgé de 7 ans, a assisté à la terrible scène.
Le Bourhis n'a, du reste, manisfesté aucun regret de son attentat. Après l'avoir accompli, il s'est recouché sans plus s'inquiéter de sa femme. Le lendemain matin seulement, la victime fut secourue par les voisins. Le Dr Le Doze, prévenu par dépêche, procéda à un premier pansement.
Mis en état d'arrestation, tandis qu'on le conduisait chez lui au bourg, Le Bourhis a déclaré aux gendarmes que s'il avait su avoir tant d'ennuis pour le coup qu'il avait porté à sa femme, il l'aurait achevée.
De l'examen du Dr Le Stunf, médecin-légiste, qui s'est également transporté à Kerbrizillic avec le Parquet, il résulte que la blessure de la femme Le Bourhis ne présente pas une extrême gravité.
26 juin 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Mort dans un bois. - Le nommé Scaviner, boulanger à Kerroch, âgé d'une cinquantaine d'années, revenait, mardi soir, d'une noce au bourg. Pris de lassitude, il abandonna les gens qu'il accompagnait et se retira dans un bois de pin pour s'y reposer un peu. Ses compagnons ne le voyant pas revenir au bout de quelques instants eurent l'idée que cet homme, déjà souffrant depuis quelques temps, pouvait bien être au plus mal. Ils revinrent donc sur leurs pas et le trouvèrent mourant. On s'empressa de trouver une voiture, pendant ce temps il rendait le dernier soupir. Cet homme n'était pas ivre, ce jour-là. Il jouissait d'une excellente réputation.
Moëlan. - La Fête de l'Enseignement. - Dimanche dernier, 19 juin, a été célébré avec solennité dans la France entière l'anniversaire de l'enseignement primaire. Dans les plus petites communes comme dans les plus grandes villes, nos instituteurs ont rivalisé de zèle pour que la fête ne laissât rien à désirer. Et pour cela, beaucoup d'entre eux ont contribué de leur poche, faisant ainsi un sacrifice d'autant plus grand que modique est leur budget.
A Moëlan, dès le matin, de bonne heure, le drapeau national flottait aux fenêtres des écoles communales des filles et des garçons, mettant une note gaie à l'aspect mornes des édifices scoalaires.
A une heure de l'après-mi, les élèves réunis dans la cour des garçons attendaient impatiemment l'ouverture de la séance récrative. Elle a commencé par une audition phonographique qui les a très amusés. Des poésies ont été dites et des chansons patriotiques ont été chantées. Puis la séance s'est terminée au chant de la Merseillaise.
Mais au fond de la cour, sous les tilleuls fleuris, sur une table recouverte d'une nappe bien blanche, bonbons et gâteaux faisaient les yeux doux aux chers élèves qui ne se sont pas fait prier deux fois pour les croquer. Et ce fut là, certainement, le clou de la fête.
C'est aux cris de : Vive la République ! que les enfants se sont dispersés dans le bourg, en attendant le soir où, vers neuf heures, on a tiré un joli feu d'artifice, clôturant dignement cette fête dont les élèves garderont le meilleur souvenir.
29 juin 1904 (L'Action libérale de Quimper)
Moëlan. - Accident. - Dans l'après-midi de jeudi dernier, Mme Le Gall, âgée d'une vingtaine d'année, était occupée à cueillir des cerises. En voulant sauter d'une branche à l'autre, son pied a glissé et elle est venue s'abattre à terre, se fracturant le crâne. Le docteur Le Doze, mandé en toute hâte, l'a pansée.
Sa vie ne parait pas en danger.
29 juin 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan - Brigneau. - Une vingtaine de bateaux sortis et rentrés avec environ 24000 sardines soit une moyenne de 1200 poissons par bateau.
Quelques bateaux avaient 2000 et 3000 sardines.
Prix unique du mille : 12 francs.
Les autres pêches sont nulles.
1 juillet 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
A vendre à l'amiable, le yacht de plaisance La Mouette, de 10 tonneaux, en très bon état, doublé en cuivre, gréé en côtre et muni d'une machine à air carburé par des vapeurs de pétrole, et d'accumulateurs électriques, se trouvant à Merrien en la commune de Moëlan (Finistère).
8 juillet 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Tribunal correctionnel de Quimperlé.
Audience du 5 juillet 1904.
Moëlan. - coups. - Le 14 juin dernier, vers 10 heures du soir, le nommé Le Bourhis François Louis, âgé de 31 ans, cultivateur au village de Kerbrézillic en Moëlan, s'était couché en état complet d'ivresse. Vers 11 h. 1/2, sa femme qui se trouvait également sous l'influence de la boisson, rentra à son domicile ayant en main une bouteille d'eau-de-vie. Une scène violente s'éleva bientôt entre les deux ivrognes, au cours de laquelle Le Bourhis porta à sa femme un coup de faulx qui lui fit une profonde blessure, s'étendant de derrière l'oreille gauche à environ cinq centimètres de la ligne médiane. Cette blessure ne présentait toutefois aucune gravité et la femme Le Bourhis est maintenant complètement rétablie.
Après une habile plaidoirie de Me Piton, avocat du barreau de quimperlé, Le Bourhis François Louis a été condamné à 8 mois d'emprisonnement avec application de la loi Bérenger.
Etude de Me Peschard, notaire à Quimperlé.
A vendre par adjudication volontaire le jeudi 28 juillet 1904 à 2 heures après-midi à Moëlan en la salle de la mairie :
La belle propriété de Kerjégu, située commune de Moëlan. Cette propriété est très bien plantée.
entrée en jouissance le 29 septembre 1901.
En cas d'offres suffisantes, on pourrait traiter avant l'adjudication.
S'adresser pour visiter sur les lieux aux propriétaires et pour tous renseignements et traiter à Me Peschard.
9 juillet 1904 (Le Finistère)
La fermeture des écoles congréganistes.
[...] Le liquidateur des biens des frères de Ploërmel a fait procéder mardi et mercredi à l'inventaire des biens qu'ils possédaient à Clohars-Carnoët, Riec et Moëlan.
M. Crozo, son fondé de pouvoirs, a procédé aux opérations, avec l'assistance du juge de paix de Quimperlé et de M. Chassaing, commissaire spécial. [...]
A Moëlan, le propriétaire de l'immeuble, M. de Beaumont, s'est opposé formellement à la visite de l'établissement.
M. Crozo a décidé d'aller en référé devant le tribunal de Quimperlé.
17 juillet 1904 (Le Finistère)
Changements de section
A rayer du contrôle de la 1902e Section Pont-Aven et à inscrire au contrôle de la 1944e Section Moëlan :
225607 Le Tallec - 225608 Le Doze - 225609 Fauglas - 237414 Joliff - 237415 Le Delliou - 237416 Guillou - 237418 Rannou - 248641 Le Bloa - 248644 Drénou - 259812 Carriou - 259813 Orvoën - 259814 Souffes - 259815 Gouyec - 271736 Couliou - 271739 Favennec - 278600 Pézennec - 271740 Guégan - 276636 Audren - 267337 Lhyver - 276338 Le Pézennec - 276339 Foenant - 278601 Philippon - 278602 Le Bloa - 283074 Le Bour - 288115 Goff - 288116 Kermagoret - 296651 Tanguy - 296652 Pézennec - 293653 Jolivet - 296656 Petit-Jean - 296657 Le Gall - 296658 Le Flécher - 182830 Le Grévellec - 182836 Lozachmeur - 184436 Damélon - 184437 Berthou - 184441 Le Bloa - 184444 Jaouen - 184445 Cordonner - 194218 Le Garrec - 194219 Berthou - 199794 Le Grévellec - 199795 Le Doze - 199796 Le Drénou - 199797 Quentel - 199798 Le Maoult - 199799 Le Maout - 199800 Scaviner - 199801 Kermagoret - 204161 Le Meurlay - 212480 Simon - 212482 Drénou - 212483 Péron - 21244 Lollichon - 212485 Scaërou - 212486 Le Bloa - 214230 Scaviner - 214231 Scaviner - 214232 Hervé - 217326 Lopin - 217327 Tanguy.
20 juillet 1904 (L'Action libérale de Quimper)
Moëlan. - Noyé. - Dimanche dernier, trois jeunes gens ne sachant pas bien nager allèrent prendre un bain dans la rivière du Guilly. L'un d'entre eux, Pustoch Mélaine, 17 ans, s'aventura un peu loin et, ayant perdu pied, il alla au fond de l'eau. Les deux autres ne purent lui porter aucun secours. D'autres survinrent quelques instants après et se mirent à la recherche du malheureux qui ne fut retirer de l'eau qu'après une immersion de trois quarts d'heure environ. Malgré les soins qu'on lui prodigua, il fut impossible de le ramener à la vie.
20 juillet 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Etude de Me Gachet, notaire à Quimperlé, successeur de Me Richard.
A vendre à l'amiable la métairie de Kervignac en la commune de Moëlan.
S'adresser pour visiter à M. Le Corre, fermier, et pour tous renseignements et traiter audit Me Gachet.
Commune de Moëlan
Avis
Par acte administratif en date du 26 mars 1904, il a été fait cession à la commune de Moëlan des parcelles de terrain désignées ci-après, sises en la dite commune, pour les travaux du chemin vicinal de petite communication n° 2, de Moëlan à Kergroës par Brigneau.
Section O, parcelles n° 942p et 944p du plan cadastral dépendant du lieu dit Kerroch, acquises de M. Bozec Louis Eugène, propriétaire, demeurant à Kerhermen en Moëlan, moyennant la somme de mille quarante francs.
La présentes publication est faite en vue des purges d'hypothèques et en exécution de l'article 19 de la loi du 3 mai 1841.
A Moëlan le 17 juillet 1904.
Le Maire
De Beaumont.
Commune de Moëlan
Avis
Par acte administratif en date du 26 mars 1904, il a été fait cession à la commune de Moëlan des parcelles de terrain désignées ci-après, sises en la dite commune, pour les travaux du chemin vicinal de petite communication n° 2, de Moëlan à Kergroës par Brigneau.
Section O, parcelles n° 986, 987, 988 et 989 du plan cadastral dépendant du lieu dit Kerhérou, acquises de M. Fauglas François Louis, propriétaire, demeurant à Kerhérou en Moëlan, moyennant la somme de deux mille francs.
La présentes publication est faite en vue des purges d'hypothèques et en exécution de l'article 19 de la loi du 3 mai 1841.
A Moëlan le 17 juillet 1904.
Le Maire
De Beaumont.
27 juillet 1904 (L'Action libérale de Quimper)
Moëlan. - Vol d'une montre. - Le 21 Juillet, la dame Marie Corentine Jolivet, veuve Pennec, âgée de 35 ans, couturière à Kergoulouët, en Moëlan, se rendait, vers 11 h. 1/2 du matin, chez ses parents, qui habitent le même village. A son retour, une demi-heure après au plus tard, elle constatait la disparition d'une montre en argent (valeur 45 fr.), déposée sur une table de nuit et attachée à une ganse noire servant de chaîne. Comme sa maison n'est distancée que de 100 mètres environ des autres habitations et que son absence devait être de courte durée, elle n'avait pas pris soin de fermer la porte à clef.
La femme Pennec soupçonne de ce vol un nommé G. M..., né à Saint-Thurien, qui aurait été vu rôdant autour de la maison vers l'heure où le vol aurait été commis. Jusqu'à présent, il n'a pas été possible d'avoir des indications précises.
Moëlan. - Une école catholique cambriolée. - Ainsi que nous l'avions dit, le représentant du liquidateur, M. Crozo, s'étant vu refuser l'entrée de l'école de Moëlan, occupée par les anciens Frères de Ploërmel, maintenant laïcisée, est allé en référé devant le président du Tribunal de Quimperlé, qui l'a autorisé à accomplir les opérations dont il était chargé.
Vendredi matin, à six heures, M. Crozo, accompagné du juge de paix et du greffier de Pont-Aven, du commissaire et de trois brigades de gendarmerie, s'est présenté de nouveau devant l'école de Moëlan. Personne ne leur ayant ouvert, le juge de paix de Pont-Aven fit enfoncer les portes extérieures et intérieures. M. Crozo put ensuite faire une inventaire des biens meubles et immeubles dépendant de l'école.
A neuf heures, tout était terminé.
29 juillet 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Les deux candidats républicains au Conseil d'arrondissement, MM. Guéguen, de Kerouar, en Moëlan, et J.-M. Tonal, ancien maire de Névez, trouvent partout le meilleur accueil, et dès maintenant une grosse majorité paraît assurée en leur faveur.
3 août 1904 (Le Finistère)
Par arrêté de M. le ministre de l'Instruction publique et des beaux-arts, en date du 4 juillet 1904, les récompenses ci-dessous énumérées (diplômes d'honneur, lettres de félicitations, rappels de diplômes et de lettres de félicitations) ont été accordées aux instituteurs et institutrices dont les noms suivent pour l'enseignements aux adultes et la participation aux oeuvres complémentaires de l'école en 1904:
Diplômes
Elvina Texier, institutrice à Moëlan.
Lettres de félicitations
Nonna Gloaguen, instituteur à Moëlan.
Rappels de diplômes
M. Aimé Jan, directeur d'école à Moëlan.
3 août 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Etude de Me Barbe, notaire à Moëlan
Le dimanche 21 août, à 1 heure de l'après-midi et jours suivants s'il y a lieu il sera, par Me Barbe, notaire à Moëlan, procédé à la vente des meubles meublants, objets et effets mobiliers, dépendant de la succession de M. Philippon François Louis, au lieu de Brigneau en Moëlan.
La vente sera faite au comptant.
3 août 1904 (L'Action libérale de Quimper)
Moëlan. - Accident. - Lundi dernier, au village de Kerhuiten, vers 10 heures du matin, quatre ou cinq jeunes enfants, s'amusaient autour d'une batteuse. Par malheur, l'un d'entre eux fit tourner la grande roue dentée, et la petite fille Le Porz, âgé de 20 mois, qui y était cramponnée, eut la main gauche prise dans l'engrenage. Deux doigts, l'index et le majeur, ont été littéralement broyés.
L'enfant a été pansé par le docteur Le Stunff.
17 août 1904 (Le Finistère)
Au conseil général. - Service vicinal. Formation d'un nouveau réseau.
Moëlan, n° 2, entre Place C'hoari et Trez Kerheranen, entre le n° 11 et Kerguinirier, entre le chemin de grande communication n° 16 et la limite de Clohars ; utiles. Dépense totale : 40.600 fr., dont 8.303 fr. pour la commune, 16.889 fr. pour le département et 15.408 fr. pour l'état.
20 août 1904 (Le Finistère)
Travaux d'intérêt maritime. - Des subventions sont sollicitées du Conseil général pour l'exécution de divers travaux sur le littoral du département : [...] construction d'un débarcadère dans le port de Merrien en Moëlan.
20 août 1904 (L'Action libérale de Quimper)
Moëlan. - Vaccination. - M. le docteur Le Doze, de Moëlan vaccinera les lundis 22 et 29 août prochain, à 9 heures à Clohars-Carnoët ; à 1 heure à Riec-sur-Bélon, et à 3 heures à Moëlan.
Moëlan. - Entre frères. - Les deux frères Malcoste demeurant au village de Kerampellan en Moëlan, vivent depuis très longtemps en mauvais termes. Il fallait évidemment que cette mésintelligence éclatât quelque jour. C'est ce qui vient d'avoir lieu : l'un d'entre eux, Joseph, a porté plainte pour coups et blessures à lui faits par son frère Julien et la femme de ce dernier.
24 août 1904 (Le Finistère)
Moëlan. - Suicide. - La femme Le Goff, de Kerliguit, étant ivre samedi, partit du côté de la mer vers 5 heures du soir.
Son fils Victor, âgé de 9 ans, la suivit et la vit se jeter à l'eau.
Quoiqu'il ne sût pas nager, il entra bravement dans les vagues, mais, perdant pied, il dut regagner la rive sans avoir pu atteindre sa mère.
Sans perdre de temps, il courut au village, appela deux de ses voisins et revint avec eux à l'endroit où s'était déroulé le drame.
Ils parvinrent à retirer la femme Le Goff ; mais ce n'était plus qu'un cadavre.
24 août 1904 (L'Action libérale de Quimper)
Moëlan. - Les vétérans. - Les anciens soldats et marins de Moëlan et de Clohars-Carnoët viennent de former entre eux une Section des Vétérans des Armées de terre et de mer, qui sera la 1944e section. L'Assemblée générale pour la nomination des membres du bureau a eu lieu dimanche.
M. J. M. Le Bloa, délégué, a été élu à l'unanimité président de la 1944e section.
Ont été élus vice-présidents : MM. Le Scoazec, conseiller d'arrondissement, et Le Tallec Yves, 2e adjoint au maire ; secrétaire, M. Caëric Joseph ; trésorier, M. Le Goff Mathurin, entrepreneur.
M. de Beaumont, maire de Moëlan, a été nommé président d'honneur.
L'inauguration officielle de la Section et la remise du drapeau aura lieu solennellement le 18 septembre.
Une fête sera organisée à cette occasion.
27 août 1904 (Le Finistère)
Par arrêté préfectoral, sont nommés :
2° Institutrices titulaires à :
Pomelin, Mme Gloaguen, de Moëlan.
Moëlan (Saint-Pierre), Mme Le Louarn, de Guilvinec.
1° Instituteurs stagiaires à :
Lanriec (Le Passage), M. Chateau, de Moëlan.
Moëlan, M. Le Nédellec, de Kernevel.
30 août 1904 (L'Ouest-Eclair)
Sauvetage . - Vendredi dernier, le jeune Jean Louis Tanguy, du village de Kerouer, en Moëlan, quoique ne sachant pas nager, à un endroit où il avait de l'eau par dessus tête. A un moment donné il disparut sous l'eau. Deux témoins de l'accident, Laurent et Audren, se portèrent à son secours et réussirent à le retirer de l'eau après deux ou trois minutes. Le jeune imprudent avait déjà cessé de respirer, mais grâce aux soins intelligents dont il fut entouré, il put être rappelé à la vie.
7 septembre 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Etude de Me Peschard, notaire à Quimperlé
Matériel de ferme a vendre aux enchères publiques
Au lieu de Kerjégu, commune de Moëlan, le dimanche 25 septembre 1904, à une heure après-midi et jours suivants.
Les objets à vendre consistent prinicipalement en :
5 lits garnis, 2 armoires, 1 horloge, 1 buffet, bancs-coffres, tables, bancs, chaises, linge.
Marmites, chaudrons et autres ustensiles.
3 chevaux, 18 bêtes à cornes.
Froment, seigle, orge, blé-noir, pommes de terre, racines-fourragères.
Une machine à battre, charrettes, charrues, tarare, broyeur d'ajoncs, harnais, herses, rouleau, moulin à pommes, barriques et divers autres instruments aratoires.
quantité d'autres objets.
Les bestiaux et les grains seront vendus le dimanche.
Au comptant 5% en sus.
21 septembre 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Très long article sur la remise du drapeau aux vétérans de Moëlan.
8 octobre 1904 (L'Action libérale de Quimper)
Brigneau. - Les régates. - Les régates de Brigneau, en Moëlan, n'ont pas eu lieu dimanche dernier pour cause de mauvais temps. Elles auront lieu dimanche prochain 9 octobre.
Il y a quatre série de joutes de bateaux sur l'eau et trois prix pour chaque série, luttes, course de vélos en lenteur, mât de cocagne et divers autres amusements.
Course sur l'eau dans les bailles ou cuves à la godille, etc.
Les prix seront distribués par M. le comte de Beaumont, maire de Moëlan, chez M. Le Goff, boulanger à Brigneau.
12 octobre 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
A vendre ou a louer immédiatement ou pour le 29 septembre 1905 une petite propriété donnant sur le chemin de fer, près du bourg de Moëlan, de cinq journaux environ de terre, avec maison d'habitation, écurie et hangar.
S'adresser pour visiter ou traiter à M. Louis Quentel, à Moëlan.
Facilités de paiement.
28 octobre 1904 (L'Action libérale de Quimper)
Moëlan. - Chien enragé. - Mercredi dernier, une chienne couchante, aux allures suspectes a parcouru le bourg et la commune de Moëlan, où elle a mordu plusieurs congénères et un homme, Flohic Alexandre, 30 ans, débitant de boissons au bourg. Cette chienne, au poil long, couleur marron a ensuite pris, croit-on, la direction de Baye et de Quimperlé. Tous les chiens que l'on a su avoir été mordus par cette chienne ont été abattus.
Serait-on en présence d'un nouveau cas d'hydrophobie, ou bien cet animal serait-il le même que celui qui, le même jour, a traversé la ville de Quimperlé et a été abattu le lendemain à Arzano ?
23 novembre 1904 (L'Action libérale de Quimper)
Riec-sur-Bélon. - Domestique infidèle. - Le nommé François Guillou, âgé de 23 ans, né à Moëlan, en fuite depuis le 14 novembre courant, est soupçonné d'avoir dérobé, avant son départ, à ses maîtres, les époux Jacques Herlédan, cultivateurs à Keraoret-Vian, en Riec, la somme de 40 francs. C'est au moyen d'un crochet en fort fil de fer que Guillou aurait ouvert le tiroir de la table où se trouvaient les économies du plaignant, soit, dans une boîte en carton, 300 francs en pièces d'argent de 5 francs, et dans une bourse, 800 francs en pièces d'or plus deux billets de banque de 100 francs.
L'ancien domestique des époux Herlédan est recherché.
3 décembre 1904 (Le Finistère)
Quimperlé. - Les anciens Frères de Ploërmel. - Le Tribunal a rendu mardi dernier son jugement dans l'affaire intentée aux Frères de Ploërmel et aux propriétaires des immeubles qu'ils occupaient à Riec, Moëlan et Clohars-Carnoët.
Les quinze prévenus ont été acquittés.
3 décembre 1904 (L'Action libérale de Quimper)
Moëlan. - Arrestation. - En vertu d'un mandat d'arrêt délivré le 23 novembre dernier par M. le Juge d'Instruction de Quimperlé, les gendarmes de Moëlan ont mis en état d'arrestation, sous l'inculpation de vol, le nommé François Guillou, âgé de 23 ans, né à Moëlan, domestique à Kerlassé, en Moëlan.
7 décembre 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Moëlan. - Conseil municipal. - Le Conseil municipal de Moëlan est convoqué en session extraordinaire pour jeudi prochain. A l'ordre du jour est inscrite la question d'octroi : création d'une surtaxe sur les alcools, et prorogation de la taxe sur les boissons hygiéniques.
14 décembre 1904 (L'Action libérale de Quimper)
Voici les noms des Jurés désignés par le sort pour siéger au cours de cette session qui sera présidée par M. Laimé, conseiller à la Cour d'Appel de Rennes, et qui s'ouvrira le lundi 9 janvier, à midi.
[...] Robin Eugène Louis, négociant à Moëlan.
Moëlan. - Arrestation. - En vertu d'un signalement décerné le 29 novembre dernier par M. le Juge d'Instruction de Lorient et portant mandat d'arrêt, les gendarmes de Pont-Aven ont procédé le 10 décembre, au village de Kerliviou, en Moëlan, à l'arrestation du nommé Noël Fouesnant, garçon meunier, âgé de 38 ans, né à Moëlan.
Veuf et père de quatre enfants, mais déchu de la puissance paternelle, Fouesnant a été incarcéré sous l'inculpation de vol.
18 décembre 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Vente par licitation de 6 lots entre M. Bernard Guyader, époux de Mme Marie Anne Allain ;
et Mme Marie Renée Kerforn, veuve de Pierre Marie Guyader.
et consorts
Lot 1 : O-763, 6.10 ares, 20 fr
Lot 2 : O-763, 6.10 ares, 20 fr
Lot 3 : O-2049, 6.40 ares, 15 fr
Lot 4 : O-2050, 10.70 ares, 30 fr
Lot 5 : O-1321, 1.40 ares, 5 fr
Lot 6 : O-1248, 0.87 ares et O-1151, 1.15 ares, 10 fr
23 décembre 1904 (L'Union Agricole et Maritime)
Quimperlé. - Vol. - Prévenu d'avoir, le 11 novembre 1904, à Riec-sur-Bélon, soustrait frauduleusement une somme de quarante francs au préjudice des époux Herlédan, le nommé François Guillou, âgé de 23 ans, domestique demeurant à Moëlan, a été condamné à un mois d'emprisonnement avec application de la loi Bérenger.