MEMOIRES ET PHOTOS DE MOELAN

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Au fil des années

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1910-1919
1900-1909
1890-1899
1880-1889
1870-1879
1860-1869
1850-1859
1840-1849
1820-1829

Moëlan au fil des jours

1913

 

11 janvier 1913 (Progrès du Finistère)

MOELAN. - Vol de volailles. - Mme Philippon, de Blorimond, en Moëlan, a eu la désagréable surprise, le 31 décembre, de voir que son poulaillier avait eu la visite d'habiles voleurs qui lui ont soustrait 8 poules.

Mme Philippon, qui estime le préjudice qui lui est occasionné à 25 francs environ, et ne sachant sur qui porter les soupçons, a porter plainte à la gendarmerie, qui a ouvert une enquête.

 

16 janvier 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Vol de Poules. - Lundi dernier 6 janvier, Le Roux Guillaume, des Petites-Salles, en Moëlan, ne fut pas peu surpris de voir que le cadenas qui fermait son poulailler avait été fracturé et que ce dernier avait reçu la visite d'habiles filous qui lui ont soustrait cinq poules.

Ne sachant sur qui porter ses soupçons, Le Roux a déposé une plainte à la gendarmerie qui a ouvert une enquête.

 

18 janvier 1913 (Le Courrier du Finistère)

Moëlan. - Précoce voleur. - Depuis le mois d'avril 2011, Mme Panel, ménagère à Kerouan, avait constaté la disparition de quelques pièces de drap, de plusieurs pelotes de fil, laine et autres objets renfermés dans un tiroir du buffet.

Au mois de juillet suivant deux couettes et une quinzaine de sacs vides disparaissaient du grenier.

En octobre dernier c'était l'armoire qui recevait la visite du voleur qui emporta cette fois du velours, du fil, du coton, des pièces de drap et une somme de 25 francs.

Enfin, au mois de novembre, une autre somme de 30 francs, du drap et d'autres objets étaient encore dérobés dans l'armoire du ménage.

Tous ces vols étaient commis le vendredi, alors que Mme Panel s'était rendue au marché de Quimperlé.

L'infortunée ménagère, malgré ses nombreuses investigations, ne savait sur qui faire planer ses soupçons quand ces jours derniers, son fils Panel, âgé de 12 ans, lui dénonça le voleur.

Celui-ci n'est autre que le jeune A. B., âgé de 11 ans ; il profitait de l'absence de Mme Panel pour venir jouer avec le fils de cette dernière, se servait alors d'une vieille clef qu'il avait trouvé dans un tiroir et qui s'adaptait parfaitement à la serrure de l'armoire, il ouvrait celle-ci et y prenait les objets à sa convenance, qu'il allait ensuite remettre à sa mère.

Tous ces vols était commis en présence du jeune Panel à qui le voleur recommandait bien de ne rien dire et à qui il donnait pour cela des friandises.

Le jeune B. a avoué les vols et a soutenu qu'il s'y est livré sur les conseils de sa mère ; celle-ci nie énergiquement.

 

19 janvier 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Vols de poules. - Le 30 décembre dernier, Mme Chevreuil, receveuse des postes à Moëlan s'apercevait que son poulailler avait été visité par des maraudeurs qui lui avaient enlevé deux poules.

Dans la nuit du 5 au 6 janvier courant, on escaladait le mur de son jardin, lui brisant un très beau mimosa auquel elle tenait beaucoup lui occasionnant un préjudice de quinze francs environ, cette fois les voleurs ne purent rien emporter car à la suite du premier vol, le poulailler avait été muni d'un cadenas.

Mme Chevreuil ne sachant sur qui porter ses soupçons, a porté plainte à la gendarmerie qui a ouvert une enquête pour découvrir les auteurs de ces actes de vandalisme.

 

19 janvier 1913 (L'Echo du Morbihan)

Le mandat d'arrêt lancé contre François Guillou, âgé de 28 ans, l'auteur de l'odieux attentat dont fut victime, il y a quelques jours, sur la route de Cléguer, la femme Le Toulhec, n'a pas tardé à être exécuté.

Le lâche domestique de ferme a été arrêté par les gendarmes de Lorient dans les environs du bourg de Caudan.

Guillou, qui est originaire de Moëlan (Finistère), a été écroué à la maison d'arrêt.

 

20 janvier 1913 (Le Courrier du Finistère)

MOELAN. - Les mères coupables. - A la suite d'une descente de Parquet au village de Kerliviou, en Moëlan, l'arrestation de la jeune B., née J. L., fut décidée et un mandat d'arrêt fut lancé contre elle et contre son jeune fils A., âgé de 11 ans, qui avait déclaré aux magistrats n'avoir agi qu'à l'instigation de sa mère à qui il remettait tous les produits de ses vols.

Le lendemain, les gendarmes se mirent donc en devoir d'arrêter la femme B., mais, arrivée au bourg de Moëlan, celle-ci se prétendit malade et, sur les conseils du docteur Ravallec, on l'hébergea dans une maison du bourg pour y passer la nuit ; ce n'est que le lendemain qu'elle put être transportée en voiture à Quimperlé où elle a d'ailleurs été admise à l'hôpital.

 

25 janvier 1913 (Progrès du Finistère)

MOELAN. - Vols. - Au sujet de nombreux vols dont Mme Panel fut victime, le parquet de Quimperlé s'est transporté sur les lieux et a procédé à une perquisition chez les époux B., de Kerliviou, en Moëlan, qui a eu pour résultat l'arrestation de la femme B. et de son fils A.

 

MOELAN. - Un jeune incendiaire. - Le jeune M., âgé de 14 ans, a mis le feu, vendredi, à une meule de paille appartenant à son patron, M. Pensec. Il a été arrêté dimanche par la gendarmerie de Pont-Aven, dans un chemin de servitude situé près du village de Kerguillaouët, en Moëlan.

M. était d'un caractère irritable et n'exécutant qu'en maugréant les ordres que lui donnaient ses patrons. Jeudi, Mme Pensec lui ayant dit d'aller garder les vaches aux champs, le jeune révolté s'y refusa d'abord, puis finalement obéit, mais en faisant à sa patronne toutes sortes de singeries et en la menaçant de "faire quelque chose qui ne lui ferait pas plaisir". En effet, le lendemain, les meules de pailles des époux Pensec flambaient.

A la vue de l'incendie, M. s'enfuit à travers champs dans la direction de Quimperlé, mais il revient le soir même rôder dans les environs et c'est dans un chemin près de ce village que les gendarmes de Pont-aven le trouvèrent et le mirent en état d'arrestation.

M. prétend n'avoir pas mis le feu volontairement : il voulait, dit-il, simplement s'amuser en faisant flamber une allumette, et c'est inconsciemment qu'il l'a laissé tomber, à moitié consumée, près de la meule de paille qui a immédiatement pris feu.

Par bonheur, le jeune fils des époux Pensec, âgé de 6 ans, était présent ; il vient en toute hâte prévenir ses parents, qui s'empressèrent de donner l'alarme et, grâce à la promptitude des secours, la moitié de la meule put être préservée ainsi que les meules voisines.

 

1 février 1913 (Le Courrier du Finistère)

MOELAN. - Morte sur la route. - Mme veuve Lopin, de Kergoulouët, a été trouvée morte sur la route, lundi matin, ayant la tête dans l'eau du fossé.

On pense qu'elle y sera tombée accidentellement, trompée par l'obscurité.

 

2 février 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Mort accidentelle. - Dimanche matin, la veuve Lopin, de Kergoulouët, quittait son domicile vers 9 heures du matin, pour se rendre à la messe au bourg.

Le soir, sa fille fût bien étonnée de ne pas la voir rentrer.

Lundi matin voyant qu'elle n'était pas revenue, elle se mit à sa recherche en prenant la route du bourg, lorsque arrivé à la hauteur du village le Garzon, elle aperçut deux hommes qui regardaient une femme étendue à plat ventre dans le fossé et ayant la figure immergée.

S'étant approché, elle reconnut cette femme pour être sa mère.

Le docteur Monot appelé, a conclu que la mort était due à l'asphyxie par submersion.

Cette femme, qui s'adonnait quelque fois à la boisson, avait dû boire un peu plus que de coutume et trompée par l'obscurité est tombée dans la douve d'où elle n'a pu se retirer.

 

5 février 1913 (Ouest-Eclair)

MOELAN. - Triste mort - Trompée par l'obscurité, une femme tombe dans la rivière et se noie. - Jeudi, vers quatre heures de l'après-midi, Marie Joa, femme Madic, cultivatrice au Moulin Marion, quitta son domicile pour se rendre au Pont de Guily, chez Mme Pennec, débitante, à qui elle devait régler quelques petites dettes. Le soir, la femme Madic ne rentra pas, et le lendemain, son mari, inquiet, informa de sa disparition ses fils Yves et Louis qui se mirent aussitôt à la recherche de leur mère. Ils apprirent par des voisins qu'un corps de femme avait été vu flottant dans la rivière du Bélon. Ils s'empressèrent de prendre un canot et de se rendre au lieu indiqué où, en effet, ils ne tardèrent pas à reconnaître le cadavre de leur mère ; ils le hissèrent dans leur embarcation et le conduisirent ensuite à leur domicile, où le docteur Monot, qu'on manda aussitôt, ne put que constater le décès.

La femme Madic avait quitté le débit de Mme Pennec la veille vers sept heures et demie et trompée par l'obscurité, elle sera tombée dans la rivière qu'elle devait cotoyer pour regagner son domicile et s'y sera noyée.

La pauvre femme était âgée de 67 ans.

 

MOELAN. - Malveillance - Au mois de juillet, le garde particulier de M. Chauchat de Benneville, propriétaire du domaine du Guily, en Moëlan, avait fait apposer dans divers endroits de sa propriété des écritaux portant "Défense de pêcher et de chasser". Dans la nuit de samedi à dimanche, tous ces écritaux ont été enlevés par une main inconnue. Une enquête est ouverte.

 

8 février 1913 (Progrès du Finistère)

MOELAN. - Noyée. - Jeudi de l'autre semaine, disparaissait de chez elle la femme Madic, du moulin Marion, en Moëlan.

On se demandait ce qu'elle était devenue lorsque, dimanche, on la retrouva dans une douve, près du village de Kertanguy, ne donnant plus signe de vie.

 

- Vandalisme. - Le garde de M. Chauchat, propriétaire au Guilly, en Moëlan, a porté plainte à la gendarmerie contre des individus qui auraient enlevé 11 écriteaux, placés dans différents endroits de la propriété et portant diverses inscriptions.

La gendarmerie a ouvert une enquête.

 

- Dans le poulaillier. - Dimanche dernier, M. Pierre Even, de Parc-an-Coat, entendit ses poules crier, vers 10 heures du soir. Pensant avoir affaire à des malandrins, il se leva et, accompagné de son fils, se rendit dans l'aire à battre. Tous deux s'étaient armés de fourche. Ils aperçurent une hombre à 3 mètres environ du poulaillier ; à côté, un chien tenait une poule dans la gueule. Après avoir fait lâcher prise au chien, ils ont reconnu l'individu, un nommé P ...

Even, ayant déjà été victime de plusieurs autres vols, entre un vol d'instruments aratoires, a porté plainte à la gendarmerie, qui a ouvert une enquête.

 

9 février 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Nomination. - M. Joseph Brangoulo, de Kerantallec, en Clohars-Carnoët, est nommé instituteur libre à Moëlan, depuis le 1er février et prendra possession de son poste le 16 courant.

 

20 février 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Arrestation. - M. Labouerie, commissaire de police mobile à la 13e brigade régionale à Rennes, a procédé à l'arrestation d'un individu qu'il a remis entre les mains de MM. Hettinger et Charlo, gendarmes de la brigade de Pont-Aven.

L'individu arrêté est un nommé Le B... Joseph Marie, âgé de 36 ans, cultivateur à Clerc'h-Burtul en Moëlan, inculpé de vol par recel.

 

22 février 1913 (Progrès du Finistère)

MOELAN. - Coups. - Y. P., 33 ans, couvreur, habitant avec sa mère aux Petites-Salles, en Moëlan, et P. E., de Parc-en-Coat, ne vivent pas en très bonne intelligence. Dimanche dernier, à propos d'histoires de vol, ils se sont disputés et en sont venus aux mains. Sur plainte de P., la gendarmerie a ouvert une enquête.

 

27 février 1914 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Ivresse. - Les gendarmes de Pont-Aven ont dressé procès-verbal à S... Jacques, 62 ans, marin-pêcheur, demeurant à Saint-Thamec en Moëlan, trouvé en état d'ivresse près du moulin Hélou.

 

2 mars 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Quimperlé. - Acte de probité. - M. Orvoën, de Quilimar en Moëlan, a trouvé, jeudi soir, dans l'express de Paris, un porte-monnaie contenant une certaine somme. Dès son arrivée à Quimperlé, M. Orvoën qui n'avait pas remarqué ce porte-monnaie qu'au départ de Lorient, l'a remis entre les mains du chef de gare de Quimperlé qui le tient à la disposition de son propriétaire.

A M. Orvoën nous adressons toutes nos félicitations pour son acte de probité.

 

6 mars 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Affaire de coups. - Les époux C... et G..., de Kervasselin en Moëlan, depuis quelques temps ne vivent pas en très bonne intelligence.

Mercredi dernier, 26 février, les époux G... se rendaient au champ, lorsqu'ils rencontrèrent la femme G.... Des propos aigre-doux s'échangèrent entre eux. Quelques instants après, les époux G... revinrent chercher dispute aux époux C... ; mais, des paroles, ils en virent aux actes. La gendarmerie de Pont-Aven, saisie, a ouvert une enquête.

 

Moëlan. - Affaire de coups. - A propos de motifs futiles, D... François et Q... Joseph, de Blorimond en Moëlan, en sont venus aux mains. Sur plainte de Drénou, les gendarmes de Pont-Aven ont ouvert une enquête.

 

 

8 mars 1913 (Progrès du Finistère)

MOELAN. - Arrestation. - Ayant à faire une enquête au sujet d'une infraction à la police des chemins de fer, commise le 27 décembre 1912, par le sieur G. P. ouvrier bourrelier, les gendarmes de Pont-Aven se rendirent à Kergotter, où travaillait Y. P. couvreur, frère de l'inculpé, à seule fin de savoir par celui-ci l'adresse de G. P..

Entrant dans une violente colère, P. se mit à injurier les gendarmes et proféra des menaces à leur égard. Mis en état d'arrestation il refusa de faire la route à pied et une voiture dut être réquisitionnée pour le transporter.

 

- Voisins ennemis. - Depuis plusieurs années, les époux C., boulangers à Kervasselin, vivent en mauvaise intelligence avec leurs voisins, les époux G., avec lesquels ils sont continuellement en dispute.

L'autre mercredi, une querelle a encore éclaté entre eux au sujet d'une question de passage et des coups ont été échangés.

Une enquête est ouverte.

 

- F. D., cultivateur à Blorimond, a porté plainte contre son voisin, J. Q., qu'il accuse de l'avoir terrassé et de lui avoir porté des coups.

On enquête.

 

9 mars 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Arrestations. - Ont été arrêtés le 5 mars courant par la Brigade mobile pour vols commis à Moëlan, les nommés Le G...l Jean Marie, 49 ans, journalier à St-Cado en Moëlan et Le G... Joseph Marie, 48 ans, scieur de long à Pen-an-prat en la dite commune.

Conduits le 6 mars devant M. Cazier, juge d'instruction, ce magistrat a procédé à leur interrogatoire et les a fait mettre sous mandats de dépôt. Accusés de nombreux vols, Le G... a reconnu seulement avoir volé trois boîtes de sardines au préjudice de Mme Pézennec, commerçante à Moëlan ; quant à Le G... dont la femme a remis aux agents de la brigade mobile divers objets de lingerie qu'elle prétend avoir été dérobés par son mari il y a un an environ, il se dit innocent.

L'actif commissaire de police Labouérie et les inspecteurs Le Gall et Pallette continuent leur enquête.

 

Moëlan. - Vente par licitation le jeudi 3 avril 1913 d'immeubles sis aux lieux de Kerhermen et Kerdoualen, commune de Moëlan.

 

Moëlan. - Vente par adjudication amiable à Kergroës, en la commune de Moëlan, le mercredi 2 avril 1913.

 

16 mars 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Arrestations. - Q... Anne Marie, et M... Marie Julienne, veuve de Le B... de Kersaux en Moëlan, étaient condamnées le 26 novembre 1912, pour vol d'huîtres à une amende dont elles ne purent s'acquitter. Mises en état d'arrestation par la gendarmerie de Pont-Aven, elles ont été conduites à la maison d'arrêt de Quimperlé pour y purger une contrainte par corps de deux jours.

 

Tribunal correctionnel de Quimperlé. Audience du 12 mars 1913.

Moëlan. - Le 26 février dernier, les gendarmes Condaminas et Loussouarn de la brigade de Pont-Aven vinrent trouver Pustoch Yves, 33 ans, couvreur à Moëlan, à l'effet d'avoir des renseignements sur une infraction à la Police des chemins de fer commise par son frère Germain. Ils furent reçus par une bordée d'injures.

Le tribunal a condamné Pustoch, à un mois de prison et a prononcé la confusion de cette peine avec celle prononcée contre le même, à l'audience du 25 février, pour vol à 15 jours d'emprisonnement.

 

20 mars 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Tribunal correctionnel de Quimperlé, audience du 18 mars 1913.

Moëlan. - Le 27 février dernier, Le G... Joseph Marie, 48 ans, scieur de long demeurant à Penhanoat en Moëlan, se fit servir une consommation par Madame Pézennec débitante, au bourg de cette commune. Resté seul dans le débit, alors que la commerçante s'était rendue dans une salle voisine, le prévenu fit main basse sur plusieurs boîtes de sardines. Malheureusement pour lui, il en laissa tomber une sur le plancher, et Mme Pézennec survint au moment où il la ramassait. Se doutant qu'elle avait affaire à un voleur, elle appela son mari ; mais notre chenapan s'empressa de restituer trois boîtes de sardines qui se trouvaient déjà dans sa poche, et prit la fuite oubliant toutefois de payer sa consommation.

Les plus mauvais renseignements ont été fournis sur le compte de l'inculpé qui s'est vu infliger 3 mois et 1 jour de prison.

 

Moëlan. - Le C... Marie Françoise, 36 ans, journalière domiciliée à Lande Kervignac en Moëlan, a dérobé le 12 février dernier, à la femme Garrec du village de Kerboën en Riec-sur-Bélon, 105 fr. 50, qui constituaient toutes les économies de cette malheureuse femme, dont le mari est embarqué et qui a deux enfants à sa charge. La prévenue qui a déjà subie deux condamnations à 3 mois de prison pour vol, et dont la conduite est notoire a récolté 6 mois d'emprisonnement.

 

22 mars 1913 (Progrès du Finistère)

MOELAN. - Les vols de Moëlan à l'instruction. - M. Cazier, juge d'instruction à Quimperlé, a entendu les victimes des vols de linge commis à Moëlan au mois de janvier 1912 ; plusieurs d'entre elles ont reconnu des objets leur appartenant dans le stock de linge volé qui a été trouvé au domicile de Le G.

 

23 mars 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - A propos de sacs de chaux. - Le Gall René de Moëlan a porté plainte contre N... Olivier, 51 ans, manoeuvre, qui lui aurait fait disparaître 3 sacs de chaux hydraulique. La gendarmerie a ouvert une enquête.

 

29 mars 1913 (Le Finistère)

Enseignement primaire.- Par arrêté de M. le préfet du Finistère, en date du 18 mars :

Mlle Marie Braban, institutrice adjointe à Moëlan (Saint-Pierre), est nommée en la même qualité à Bannalec (emploi nouveau).

 

30 mars 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Vol de linge et objets divers. - M. Le Tallec Yves, adjoint au maire de Moëlan a remis aux gendarmes de Pont-Aven, en tournée sur cette commune, une déclaration écrite, relative à un vol commis au préjudice de Mme Vve Jaffrézic de Pont-Quéau en Baye à qui plusieurs objets avaient été dérobés, notamment des draps de lit, une couverture, une couette, des assiettes et des pommes de terre.

Dès qu'elle s'aperçut du vol dont elle avait été victime, Mme Jaffrézic avait prié M. Le Tallec de la suivre pour perquisitionner chez une nommée Le C... Françoise, habitant à Lande Kervignac en Moëlan, qu'elle soupçonnait d'être l'auteur du vol.

M. Le Tallec, qui s'était rendu au domicile de cette personne accompagné de MM. Le Nestour Jean Louis et Pézennec Louis, ainsi que de Mme Jaffrézic, aperçut, en entrant, un drap frais étendu sur le lit et trois autres non dépliés au bas du lit. La perquisition a en outre fait découvrir une nappe, un oreiller, un sac, trois serviettes, une petite coiffe à la mode de Baye, une chemise d'homme, un parapluie, un petit chaudron, sept assiettes, quatre cuillers à soupe et quatre à café, quatre fourchettes et environ 20 à 25 kilos de pommes de terre. La femme Jaffrézic reconnut formellement tous ces objets et affirma qu'ils étaient sa propriété. M. Le Tallec les saisit pour les déposer à la mairie de Moëlan où ils sont à la disposition de la justice, sauf les assiettes emportées par Mme Jaffrézic.

La femme Le C... prétendit également que tous les objets saisis lui appartenaient, mais ne put en indiquer la provenance. Une couverture de coton blanc toute neuve et une couette que Mme Jaffrézic dit lui avoir été dérobées n'ont pas été retrouvées.

La femme Le C... interrogée a reconnu le vol et dit avoir en outre soustrait dans l'armoire de Mme Jaffrézic, une couverture de coton blanc toute neuve qu'elle a vendue pour la somme de quatre francs à Mme Canévet, débitante.

La femme Le C... Françoise, mère de trois enfants en bas-âge, n'a pas été arrêtée en flagrant délit de vol, mais invitée par les gendarmes à ne pas s'éloigner, elle a promis de se tenir à la disposition de la justice.

 

3 avril 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Fermeture tardive. - Les gendarmes de Pont-Aven, en tournée dans la commune de Moëlan, ont dressé plusieurs contraventions pour fermeture tardive de débits.

 

10 avril 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan, Le 10 mars 1913, Le Couze Marie Françoise, 35 ans, ménagère à Moëlan, a dérobé divers objets mobiliers, d'une valeur approximative de 50 fr., au préjudice de la femme Jaffrézic. Le tribunal l'a condamnée à 8 mois de prison, et a décidé que cette peine se confondrait avec celle prononcée contre la susnommée le 18 mars dernier, pour vol, à 6 mois d'emprisonnement.

 

Moëlan - En janvier 1912, Le Gall Jean Marie, 49 ans, couvreur en chaume, demeurant à St-Cado, en Moëlan, a volé dans un lavoir une certaine quantité de linge au préjudice des époux Nivinic, Costaouec et Lozachmeur. Les renseignements fournis sur son compte au point de vue probité sont déplorables. 3 mois et 1 jour d'emprisonnement.

 

12 avril 1913 (Progrès du Finistère)

MOELAN. - Incendie. - Dans la nuit de jeudi à vendredi 4, un incendie s'est déclaré au village de Chef-du-bois, en Moëlan. En raison de la violence du vent, le feu put se propager rapidement et ne tarda pas à atteindre les toitures en chaume des maisons d'habitation, où il trouva un aliment facile ; malgré la promptitude des secours, deux immeubles devinrent en peu de temps la proie des flammes.

Les causes de l'incendie sont inconnues.

 

14 avril 1913 (L'Ouest-Eclair)

Moëlan. - Un écumeur de lavoirs. - Dans le courant du mois de janvier 1912, différents vols de linge furent commis dans divers lavoirs de la commune ; des enquêtes furent ouvertes, mais ne donnèrent aucun résultat. Ce n'est que dans le courant du mois dernier que le voleur fut découvert, sur la dénonciation de sa femme qui signala à la justice la présence à son dominile d'un stock de linge volé.

Les victimes des vols de janvier 1912 furent convoqués au cabinet du juge d'instruction et reconnurent leurs biens.

En outre les renseignements recueillis sur le compte de l'inculpé sont des plus défavorables ; aussi celui-ci, un nommé Jean-Marie Le Gall, 49 ans, couvruer en chaume à Saint-Cado, en Moëlan, écope t-il de 3 mois et un jour d'emprisonnement.

 

17 avril 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Suicide. - Couliou Alain, 64 ans, de Kerantouze en Moëlan, avait disparu de son domicile depuis le 7 mars 1913. Sa famille n'y prit pas grande attention, l'ayant déjà vu s'absenter plus longtemps que cela. Samedi dernier, Couliou a été trouvé pendu dans un taillis, aux environs de Lonjou en Moëlan, le corps en état de putréfaction. Couliou, qui était d'une conduite irréprochable, avait été très affecté par la mort de sa femme survenue le 7 mars 1913.

26 avril 1913 (Progrès du Finistère)

MOELAN. - Incendie. - Un incendie s'est déclaré à l'hôtel Drénou, situé à Kergroës, en Moëlan. Le feu ayant pris dans la cuisine, se propagea à des vêtements qui séchaient au-dessus du fourneau, et atteignit le 1er étage. Bientôt le vaste bâtiment ne formait plus qu'un brasier, d'où l'on put à grand'peine sauver quelques objets de peu de valeur. Lorsque les pompiers arrivèrent, tout étant consumé, ils durent se borner à noyer les décombres. M. Drénou, propriétaire, estime sa perte à 60.000 fr, environ. Il est assuré pour une grande partie. Les causes du sinistre sont demeurées inconnues.

 

17 mai 1913 (Progrès du Finistère)

MOELAN. - Nouvelles écoles. - Un arrêté ministériel a prescrit la supression de l'école mixte à deux classes de Brigneau, en la commune de Moëlan, et la création en échange d'une école de garçons à deux classes.

 

24 mai 1913 (Progrès du Finistère)

MOELAN. - Un oeil crevé. - Samedi après-midi, au débit Malcoste, à Merrien, on procédait à la vente aux enchères publiques de quelques parcelles de terre du voisinage. P. T. et N. T., de Kersécol, mettaient enchère sur enchère quand, à un moment donné, T., furieux, chercha chicane à son voisin et l'invita à sortir pour vider leur différend. Les deux cultivateurs se colletèrent et essayèrent de se porter réciproquement des coups. Mais survint J. T. , père de N., qui aussitôt prit parti pour son fils et leva sa canne, dont la pointe s'enfonça dans l'oeil gauche du malheureux X ; celui-ci s'affaissa, perdant du sang en abondance, et ce n'est que grâce à l'aide de sa femme et de sa fille qu'il put regagner son domicile, où il dut s'aliter aussitôt.

Le praticien qui le soigne ne peut actuellement se prononcer sur la gravité de la blessure et redoute des complications. En tout cas, la perte de l'oeil blessé est probable.

 

25 mai 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Tir. - Le dimanche 8 juin, aura lieu à Kerliviou, près de Kerroch en Moëlan, un tir au fusil de chasse. Les fusils Lebel sont éliminés. Prix à gagner toutes les demi-heures. Principaux prix, 1 mouton, 1 chapeau, etc.

Le tir sera suivi d'une gavotte d'honneur.

 

29 mai 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Découverte d'un squelette. - Mercredi dernier, M. Le Porz, cultivateur à Kerduel, en Moëlan, s'était rendu prendre une charretée de terre sablonneuse dans un terrain vague aux environs de Kersolf.

Après avoir creusé une profondeur de 0 m. 50 environ, il découvrit une pierre plate sous laquelle se trouvaient quelques ossements. Continuant à creuser au même endroit, Le Porz mit à jour un squelette humain. Le maire de Moëlan prévenu, fit transporter les ossements à la mairie, où d'après rapport du docteur Monot, le squelette remonterait à deux ou trois siècles.

 

1 juin 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Arrestation. - La gendarmerie de Pont-Aven, a procédé le 28 mai courant à l'arrestation d'un nommé Le G... Pierre Louis, 28 ans, domicilié chez ses parents à Moëlan, inculpé d'attentat à la pudeur sur la personne d'Albertine Plouzennec, âgée de 7 ans.

Cette enfant qui habite chez ses parents à Pont-Coat en Névez, a parfaitement reconnu Le G... pour être l'auteur de l'attentat dont elle a été victime le 19 mai dernier.

La petite fille qui l'accompagnait, et qui avait pris la fuite en pleurant, n'a pas été moins affirmative.

M. le docteur Le Stunf, médecin-légiste de l'arrondissement de Quimperlé, commis à l'effet d'examiner Albertine Plouzennec n'a relevé aucune trace de défloration sur cette enfant.

Au mois de février 1912, Le G... a déjà été poursuivi pour vol qualifié, mais fautes de preuves suffisantes, il a bénéficié d'une ordonnance de non lieu.

Au cours de cette information, Le G... fut examiné au point de vue mental par M. le docteur Le Stunf, lequel a conclu que cet individu est un dégénéré, dont la responsabilité est extrêmement atténuée.

Le G.. a choisi Me Guyonvarch comme conseil.

 

5 juin 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Riec-sur-Bélon. - Transport à Kerhore en Riec. - On se rappelle qu'au cours de la vente sur saisie faite par Me Le Quéré, huissier à Quimperlé au domicile des époux Le Ster, une vache, une herse, un édredon, des crochets et une douille de plafonnier ainsi qu'une faucille avaient été reconnus pour leur avoir été volés par leurs propriétaires respectifs.

Comme Le Ster interrogé sur la provenance de ces objets avait affirmé qu'ils lui appartenaient, le Parquet de Quimperlé s'est transporté le 2 juin à la ferme de Kerhore où Le Ster et ses deux co-inculpés Le B... Xavier et Le B... Joseph avaient été conduits sur place.

Confrontés avec les témoins, ils ont nié toute participation aux vols des objets mentionnés plus haut ; mais il résulte des confrontations que Le Ster est bien l'auteur du vol de la vache, commis au préjudice de Paugam dans la nuit du 15 au 16 avril 1909, à Kervaziou en Moëlan, et du vol de la herse, commis il y a 2 ans au préjudice de Le Gall Alain, cultivateur à Kergoulouët même commune.

Il a été ensuite procédé au curage d'un puits assez profond recouvert de lande qui se trouve dans la cour de la ferme de Kerhore ; mais aucun objet suspect n'a été découvert dans ce puits.

Enfin la nommée Joséphine B..., femme N..., cultivatrice à Kerlasset en Moëlan a remis au magistrat instructeur une paire de traits trouvés chez Le Ster qu'elle prétend lui avoir dérobés en décembre 1912 en même temps qu'une sellette, deux râteaux en fer et un collier en paille.

Ces traits ont été saisis comme pièce à conviction.

 

Névez. - Transport de justice. - MM. Toussaint, Procureur de la République, Havard faisant fonctions de juge d'instruction, Combe, commis greffier et Le Bloa, interprète se sont transportés le 3 juin courant à Pont-Coat en Névez où Gac Pierre, 26 ans, garçon boucher à Moëlan, prévenu d'attentat à la pudeur, sur la personne d'Albertine Plouzennec, âgée de 7 ans, avait été conduit par les soins de la gendarmerie.

Albertine Plouzennec, et Louise Ollivier qui se trouvait avec elle lors de l'attentat qui remonte au 19 mai, ont formellement reconnu Gac pour être l'individu qui les avait entraînées en leur promettant un sou si elles l'aidaient à rechercher l'argent qu'il prétendait avoir perdu.

Ces enfants ont montré aux magistrats l'endroit où le prévenu les aurait assaillies ; cet endroit est abrité sous un taillis, à 8 mètres d'une barrière donnant accès sur la route de Pont-Aven, et à 200 mètres de leur habitation.

Elles maintiennent énergiquement que Gac est bien leur agresseur ; elles le reconnaissent à sa moustache, à ses yeux, à sa voix ; mais ajoutent qu'il était vêtu le 19 mai d'un costume en velours.

Jusqu'à présent ces vêtements n'ont pas été retrouvés ; et l'inculpé qui proclame bien haut son innocence, et menace de se pendre à chaque question qui lui est posée, affirme qu'il n'a jamais eu en sa possession aucun costume de velours.

L'enquête se poursuit.

 

12 juin 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Mise en liberté. - L'information ouverte contre Le G... Pierre Louis, garçon boucher, domicilié à Moëlan, inculpé d'attentat aux moeurs sur la personne d'Albertine Plouzennec, âgée de 7 ans, vient d'être close par une ordonnance de non lieu.

Les charges relevées contre Le G... qui, d'après le médecin légiste, est presque irresponsable, n'ont pas été reconnues suffisantes.

Il a été remis aussitôt en liberté.

 

14 juin 1913 (Progrès du Finistère)

MOELAN. - Entre voisins. - Pour une question de passage, J. G., de Kergolaër, s'est pris de querelle avec deux voisines, les femmes F. et C. et prétend avoir été frappé à coups de croc à l'épaule. Ses deux antagonistes affirment au contraire que c'est le G. qui les a provoquées et frappées.

L'enquête continue.

 

19 juin 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Pont-Aven. - Certificats d'études. - Voici la liste des candidats admis pour le canon de Pont-Aven :

Garçons

Ecole publique de Moëlan. - Appamon François, Le Bourhis Joseph, Cornou Julien, Le Goff Louis, Piriou Auguste, Quentel Emile, Tanguy Pierre.

Ecole privée de Moëlan. - Canévet Corentin, Canévet Joseph, Le Garrec Alexis, Lopin Noël, Narpon Alfred, Sélin Pierre, Scaérou Pierre, Le Scoazec Louis, Le Tallec Louis.

Ecole publique de Brigneau. - Capitaine Joseph, Gouyec Jean, Lozachmeur Joseph, Le Pennec Joseph.

Ecole publique de St-Pierre. - Scaviner Emile, Le Touze Joseph.

Ecole publique de St-Thamec. - Zalo Pierre Marie.

Filles

Ecole publique de Moëlan. - Couliou Elisa, Dagorn Marie, Gars Anne Marie, Limbourg Philomène, Loarer Marie, Le Nerpon Elisa, Le Nerpon Félicie.

Ecole privée de Moëlan. - Le Bourhis Marie, Colin Marguerite, Favennec Julienne, Jaffrézou Marie, Marchadour Marguerite, Névénou Marie, Toupin Marie.

Ecole publique de Brigneau. - Le Garrec Louise.

 

21 juin 1913 (Progrès du Finistère)

MOELAN. - Entre voisines. - Les femmes C. et H., de Ménémarzin, qui ne vivent pas en bonne intelligence, en sont venues aux mains, ces jours derniers, pour des motifs peu sérieux. L'une d'elles, la femme C., qui fut quelque peu malmenée, a porté plainte.

 

26 juin 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Au cours d'une vente publique, tenue le 12 mai dernier dans le débit Malcoste à Merrien en Moëlan, Le T... Julien, 71 ans, cultivateur à Kersécol en la dite commune, furieux de voir son voisin Le T... mettre une nouvelle enchère, lui porta sur l'oeil droit un violent coup de bâton.

Fort heureusement Le T..., bien qu'il ait conservé un bandeau sur l'oeil en fut quitte avec dix jours de repos. Quand à Le T..., après plaidoirie de Me Bot qui sollicite toute l'indulgence du tribunal, il s'est vu condamner à un mois de prison avec sursis.

 

27 juin 1913 (Echo de Bretagne)

Moëlan. - Au cours d'une vente publique, tenue le 12 mai dernier dans le débit Malcoste, Le Torrec Julien, cultivateur à Kerscol, en la dite commune, furieux de voir son voisin Le Thoër mettre une nouvelle enchère, lui porta sur l'oeil un violent coup de bâton. Fort heureusement Le Thoër, bien qu'il ait conservé un badeau sur l'oeil, en fut quitte avec dix jours de repos. Quant à Le Torrec, après plaidoirie de Me Bot, qui sollicite toute l'indulgence du Tribunal, il s'est vu condamner à 1 mois de prison avec sursis.

 

3 juillet 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Accident. - M. Corentin Lozachmeur au service de M. Emmanuel Drénou, cultivateur au Lonjou, en Moëlan s'est blessé à la main droite.

Le docteur Monot à Moëlan lui a prescrit plusieurs jours de repos.

M. Drénou est assuré à la Cie Générale d'assurances contre les accidents.

 

9 juillet 1913 (Gil Blas)

Le peintre Jacques Vaillant se rendait, tout récemment, de Brigneau à Quimperlé à bicyclette, lorsqu'il fit une chute regretable, se blessant cruellement à la tempe, s'écorchant le nez et s'abimant le front. On releva le malheureux artiste baignant dans son sang, et on le transporta dans une ferme voisine.

Il était suffisamment beau de plaindre un peintre mutilé ; une légende, vite accréditée, fit qu'on eut à s'attendrir sur le sort d'un aviateur ! Pour les paysans de Moëlan, un homme à ce point ensanglanté ne pouvait tomber que du ciel. Or, Jacques Vaillant s'était chargé de confier à l'encadreur de Quimperlé la toile d'un de ses amis, peintre cubiste. Un Allemand de passage (l'Allemand a remplacé l'amateur américain) dans le pays vit l'ouvrage et en conclut aussitôt que c'était une vue prise à vol d'oiseau par le blessé. Il paya fort bien le précieux souvenir.

Jacques Vaillant, aujourd'hui guéri de ses blessures, conte que l'ami cubiste et lui croquèrent gaiement les espèces. Mais qui sait si quelque officier du grand état-major n'étudie pas topographiquement le mystérieux paysage... qui n'est autre qu'un portrait de femme !

 

20 juillet 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Incendie. - Un incendie dont les causes sont inconnues s'est déclaré le 15 courant au village de Kerioualen en Moëlan. Une maison d'habitation et une étable ont été complètement détruites. Mme Narpon à qui appartient l'étable subit une perte de 3400 francs couverte par une assurance à la Cie l'Abeille.

M. Fouesnant, propriétaire de la maison d'habitation estime la valeur de son immeuble et de son mobilier à la somme de 6000 fr. Il n'est assuré que pour 360 fr. à la Cie l'Abeille.

 

26 juillet 1913 (Progrès du Finistère)

A l'institution Saint-Vincent

[...] Ensuite, a lieu la lecture du palmarès. Nous sommes heureux de donner ici les noms des élèves le plus souvent couronnés.

Cinquième : [...] Joseph Orvoën, de Moëlan [...].

 

MOELAN. - Incendie. - Un incendie dont les causes sont inconnues, s'est déclaré à Kerioualen. Une maison d'habitation et une étable ont été la proie des flammes. Malgré les secours, les deux bâtiments ont été complètement détruits. Mme Narpon, à qui appartenait l'étable, subit une perte de 3.400 fr, couverte par une assurance. M. Fouesnant, propriétaire de la maison d'habitation, estime la valeur de son immeuble et de son mobilier à la somme de 6.000 fr. Il n'est assuré que pour 3.960 fr.

 

26 juillet 1913 (Progrès du Finistère)

MOELAN. - Après les élections. - Lundi 4 août, une bande de jeunes gens parcourait les rues du bourg, drapeau en tête, pour fêter l'élection de leur candidat et, surexcités par de nombreuses libations, les manifestants s'en prirent à M. Hingant, ouvrier sellier, qui reçut quelques horions, d'ailleurs sans gravité. En outre, M. Joseph Le Maout, premier maître de la marine en retraite, ayant voulu s'interposer, fut aussi quelque peu houspillé.

On enquête.

 

14 août 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Vente par licitation le jeudi 13 septembre d'une propriété sise aux lieux dits Kerandréo et Le Vern en Moëlan, entre Le Bloa Adélaïde et Malcoste Marie Julienne, Le Bloa Joseph, Le Bloa Xavier et Le Bloa Jeanne Louise.

 

16 août 1913 (Progrès du Finistère)

MOELAN. - Après les élections. - Lundi 4 août, une bande de jeunes gens parcourait les rues du bourg, drapeau en tête, pour fêter l'élection de leur candidat et, surexcités par de nombreuses libations, les manifestants s'en prirent à M. Hingant, ouvrier sellier, qui reçut quelques horions, d'ailleurs sans gravité. En outre, M. Joseph Le Maout, premier maître de la marine en retraite, ayant voulu s'interposer, fut aussi quelque peu houspillé.

On enquête.

 

24 août 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

M. Chapel Etienne, instituteur adjoint à Moëlan (St-Pierre), est nommé instituteur adjoint à Clohars-Carnoët.

 

Moëlan. - Purge d'hypothèques légales entre Couliou Jean, de Kerglien et Guillou Jean Julien.

 

30 août 1913 (Le Finistère)

Mouvement pédagogique.- Par arrêté de M. le préfet du Finistère :

M. Mahé, instituteur à Moëlan (St-Thamec), est nommé instituteur à Argol, en remplacement de M. Boënnec.

Mme Perros, institutrice adjointe au Guilvinec, est nommée institutrice adjointe à Moëlan (St-Thamec), en remplacement de M. Cornou.

 

2 septembre 1913 (L'Ouest-Eclair)

Moëlan. - Battu et pas content ! - Tel fut le cas de Jean Marie Favennec, 75 ans, demi-soldier à Kermeurzach, qui s'en vint raconter ainsi ses malheurs à la gendarmerie : " Ma voisine, la femme Guinguéno, est une mégère d'un caractère intraitable ; l'autre jour, sur une légère observation de ma part, elle m'a donné sur l'échine une distribution de coups de gourdin ; puis, comme je me sauvais, elle m'a poursuivi et m'a encore porté sur la tête un formidable coup de bâton, me faisant une large entaille d'où il sang a coulé abondamment."

Mme Guinguéno ne nie pas avoir frappé le vieillard, mais elle prétend que c'était pour réfréner ses ardeurs juvéniles. D'autre part, l'enquête ouverte par la gendarmerie n'est pas favorable à Favennec, qui passe pour chicanier et querelleur.

 

13 septembre 1913 (Le Finistère)

Transport de dépêches. - Le 17 octobre, à 11 heures du matin, il sera procédé en séance publique à Quimper, rue du Pont-Firmin, n° 36, à l'adjudication des entreprises de transport de dépêches ci-après :

Services à pied : [...] Moëlan (gare à bureau)

 

20 septembre 1913 (Progrès du Finistère)

MOELAN. - Coups. - M. F. J., ouvrier bourrelier, aurait porté des coups de poing à la figure d'un de ses voisins, nommé H., sous prétexte que ce dernier avait témoigné contre lui, dans une affaire récente.

Une enquête est ouverte.

 

23 septembre 1913 (Comoedia)

Les humoristes aux champs

[...] Et pourtant à force d'en voir ces Bretons doivent habitués aux peintres, mais ils ne connaissaient guère encore les humoristes. Cependant la conquête de l'Armor par l'humour est commencée : Brigneau-les-Mouelan est un pays conquis : Pierre Marc-Orlan et sa femme, aidés de Bour dit Canard, et des peintres Jacques Vaillant et Asselin, défendent leur conquête et apprennent aux indigènes ce qu'est la gaieté humoristique.

Pierre Mac-Orlan quand il ne travaille pas au roman qu'il a en train et qu'i publiera sans doute cet hiver, joue du clairon. Il y est d'une jolie force, ses joues se gonflent encore plus qu'à l'ordinaire, il devient rouge cramoisi et le village tout entier retentit des éclats de la marche de Sidi Brahim ou du refrain de la Légion étrangère, ou bien il chante des chansons de route pour faire naître l'héroïsme au coeur des jeunes Bretons. Ils ont conquis le village et ne veulent pas le laisser envahir par les intrus. Que les voyageurs égarés dans ces parages se méfient. Un jour un brave homme qui avait l'intention de faire monter un casino dans ces parages arriva à Brigneau ; on lui fit une réception inoubliable, les peintres et les humoristes prévenus de son arrivée avaient tous revêtu des costumes de guat-z'arts ; le malheureux crut peut-être que c'était la coutume du pays, mas le fait est qu'il s'enfuit pour ne plus revenir.

Curnonsky qui partagea ses vacances entre Paul Reboux et Charles Muller, vint aussi dans cet heureux pays ; il avait à cette occasion revêtu un costume de marin, un costume complet. Vareuse et pantalon, précisons, un pantalon long, Curnonsky réserve son amour des jambes nues à ses petites amies en chaussettes.

Mais en fait de village humoristique, Brigneau-les-Mouelan a encore à faire pour rattraper Saint-Cyr-sur-Morin. [...]

 

28 septembre 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Pour des fagots. - N... Grégoire, 54 ans, journalier à Keranglien en Moëlan et B... Marie Josèphe, Vve G..., 47 ans, qui vivent en concubinage, ont de concert, volé trois fagots dans la sapinière de M. Bergé. Coût 4fr. d'amende à N..., 2 fr. à sa compagne et chacun cinq jours d'emprisonnement.

 

5 octobre 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Automobile contre cycliste. - Lundi, le matelot breveté Corentin Le Gac, du 3è dépôt, rentrait de Moëlan, de permission de neuf jours, à bicyclette, et venait de dépasser le bourg de Guidel, quand une automobile suivant la même direction, à vive allure, le frôla et le tamponna.

Projeté à terre, le matelot Le Gac resta allongé sur le sol dans l'impossibilité de faire un mouvement pendant que les automobilistes continuaient leur route.

C'est un cultivateur venant à Lorient en voiture qui releva le pauvre garçon et vint le déposerchez M. Le Gac, au Café Moderne, rue du Port, d'où un cadre de la marine le conduisît à l'hôpital maritime.

Le matelot Le Gac, dans sa chute, s'était fait une entorse au pied droit.

 

Moëlan. - Une brute. - M..., sellier ambulant, habitant au Croiziou, en Moëlan, ne vit pas en bonne intelligence avec sa femme. Des scènes fréquentes éclatent entre eux, souvent suivies de coups. Le 29 septembre dernier, une scène plus violente éclata entre eux et, Monchicourt frappa sa femme à la tempe gauche d'un instrument quelconque qu'il tenait à la main. La pauvre femme vint s'abattre à côté du fourneau, la figure ensanglantée ; Là cette brute lui porta encore de nombreux coups de poing à la figure et sur le corps. Parvenant à se dégager, elle sortit de la maison, appelant au secours, poursuivie par le lâche qui la frappa à coups de manche à balai.

Des voisins accourus aux appels de la pauvre femme, s'interposèrent, mais mal leur en pris, M... tournant sa colère contre ceux-ci, se mit en devoir de les frapper également. Cette brute n'a pas paru à son domicile depuis ce jour. La pauvre femme s'est fait délivrer un certificat médical par M. Monot. La gendarmerie avisée a ouvert une enquête. De très mauvais renseignements sont fournis sur M... ; ivrogne invétéré, mauvais mari, frappant sans cesse sa femme qui est le seul soutient du ménage.

 

8 octobre 1913 (L'Homme libre)

Nouvelles artistiques

Il n'est pas qu'à Pont-Aven, où Gauguin laisse une grand souvenir, que l'on trouve des amateurs de peinture moderne. Un de mes amis, qui passe des vacances dans les environs de cette petite ville, à Brigneau, a la connaissance d'un M. Jacquet et alla le voir. Une surprise l'attendait. M. Jacquet possédait, en effet, une superbe collection où figuraient des Ludovic Rodo, des Pissarro, des Fournier, des Vaillant, des Asselin, des Jourdan, etc...

Détail singulier, M. Jacquet composa sa galerie sans courir les expositions parisiennes. C'est à Pont-Aven et dans la région, habitée depuis fort longtemps par des peintres, qu'il effectua de si beaux achats et à très bon compte. Evidemment, la chance a souvent souri à M. Jacquet, mais encore fallait-il du goût, du jugement et de la finesse pour réaliser dans un ensemble si brillant une galerie de toiles modernes à Brigneau.

Jean Silvin

 

9 octobre 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Tribunal correctionnel de Quimperlé.

Audience du 7 octobre 1913.

Quimperlé. - Crêpage de chignon. - Le 7 septembre dernier, vers 7 h. 1/2 du soir, Marie Yvonne Le Tallec veuve Berthou, domiciliée à Kerfleury en Moëlan, consommait dans le débit Bellec près de la gare de la Forêt en Quimperlé, quand la femme Even vint dire à son mari, qui buvait à une table voisine, de le suivre à la maison. Even s'y refusa. Sa femme furieuse tint alors des propos malsonnants à l'adresse de la veuve Berthou, à qui elle reproche d'être trop souvent autour de son mari. Mal lui en prit, car la veuve Berthou, qui est une luronne, la décoiffa et lui porta, en présence du volage époux, trois coups de poing qui la firent rouler à terre. Ces violences valent à la veuve Berthou 8 jours de prison avec sursis.

 

18 octobre 1913 (Progrès du Finistère)

QUIMPERLE. - La bande Le Ster. - Une nouvelle bande de cambrioleurs quimperlois des deux sexes comparait sous l'inculpation de vols qualifiés et de complicité.

Ce sont par ordre : François Le Ster, 48 ans ; Xavier Le Boa, 31 ans ; Jean François Le Ster, 23 ans, cultivateurs ; Isabelle Pennec, femme Le Ster, 48 ans, ménagère, tous habitant Riec ; Joseph Le Bloa, 37 ans, cultivateur à Moëlan ; Louis François Goanvic, Journalier à Trégunc ; Marie Marrec, femme Xavier Le Bloa, 30 ans, ménagère à Riec ; Marie-Madeleine Le Roy, femme Le Bloa, 39 ans, ménagère à Moëlan ; J. Le B., femme Goanvic, 28 ans, ménagère à Trégunc ; M. Le R., femme Le G., 30 ans, ménagère ; I. R., femme Philippon, 20 ans, couturière ; Marie M. T., femme D., aubergiste, ces trois dernière habitant Moëlan.

Sans la nuit et effraction, les principaux membres de la bande volèrent, tant à la gare de Moëlan, que chez des particuliers, du cuir, des tissus, de l'avoine, des instruments aratoires, etc ...

Les renseignements recueillis sur la probité et la moralité de la femme François Le Ster et Jean Le Ster sont mauvais, bien que des deux accusés n'aient pas encouru de condamnations antérieures. La probité de Goanvic est considérée comme douteuse. Quant aux autres accusés, ils ont une bonne réputation.

Les débats de cette longue affaire, très fastidieux, emploient deux journées.

Finalement, François Le Ster est condamné à 6 ans de réclusion et 10 ans d'interdiction de séjour. X. Le B., à 5 ans de réclusion. J. Le B., à 3 ans de prison, avec sursis.

Goanvic et les femmes sont acquittés.

 

BANNALEC. - Le concours agricole - Le palmarès.

Trait. - 15 fr, Naour de Moëlan.

 

30 octobre 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Quimperlé. - Accident à la gare. - Samedi dernier, Scoazec François, 25 ans, de Kermoal en Moëlan, se trouvait à la gare de Quimperlé où il chargeait des pommes.

L'après-midi, vers 2 heures, alors qu'il voulut traverser une rame de wagon, il fut coincer entre deux tampons de wagons d'un train en manoeuvre.

Un spectateur se précipita aussitôt pour lui porter secours.

Scoazec ne se croyant pas gravement atteint lui dit : "Laisse-moi, je ne suis pas encore mort." A peine avait-il fait cinq ou six pas, qu'il s'affaissa et tomba comme une masse.

M. Jean Hervé, adjoint au maire de Quimperlé, prévenu par un employé de la gare, se rendit aussitôt sur les lieux et fit transporter le malheureux à l'hôpital où le docteur Martin fils, médecin de la marine, lui donna les premiers soins.

Déshabillé, Scoazec ne portait sur le corps que quelques ecchymoses, mais il se plaignait beaucoup et vomissait du sang, son état ne paraissait pourtant pas désespéré.

Pendant ce temps on prévint sa famille qui accourut à son chevet. On juge de leur désespoir, de s'être quitté en bonne santé le matin et le soir de trouver le malheureux à l'agonie.

L'infortuné jeune homme est mort dans la soirée, après avoir enduré de terribles souffrances.

Le corps a été transporté dimanche à Moëlan où l'inhumation a eu lieu lundi matin.

 

Moëlan. - Accident mortel. - Dimanche soir, entre cinq et six heures, Mme Orvoën, femme d'un premier-maître en retraite, habitant Kerscoazec, en Moëlan, descendait du grenier d'un appentis. Par une circonstance fortuite, son pied glisse sur un des barreaux de l'échelle, et la malheureuse vint s'abattre sur le sol, à proximité d'un pressoir à cidre se trouvant à cet endroit.

La tête ayant porté contre le pressoir, l'infortunée eut le crâne fendu.

La mort a été instantanée.

 

1 novembre 1913 (Progrès du Finistère)

QUIMPERLE. - Un cultivateur tamponné à la gare. - Samedi, à la gare, où de nombreux paysans déchargeaient des pommes, M. François Scoazec, 25 ans, de Moëlan, a été pris entre deux wagons. L'infortuné cultivateur, qui vomissait le sang, a été transporté à l'hôpital dans un triste état, et en dépit des meilleurs soins, il est mort dans la soirée.

Ses parents, prévenus, purent recueillir son dernier soupir. Son corps a été transféré dimanche soir à Moëlan, pour l'inhumation qui a eu lieu lundi matin.

 

MOELAN. - Accident mortel. - Dimanche soir, Mme Orvoën, femme d'un 1er maître en retraite, habitant Kerscoazec, descendait du grenier de son appentis. Son pied glissa sur un des barreaux de l'échelle et la malheureuse vint s'abattre sur le sol, à proximité d'un pressoir à cidre. La tête ayant porté contre le pressoir, l'infortunée eut le crâne fendu. La mort a été instantanée.

 

1 novembre 1913 (Le Finistère)

Moëlan. - La "Patriote". - Le concours organisé par la société de tir La Patriote a eu un plein succès. Plus de 800 cartons ont été tirés ; la qualité des tireurs n'a pas été moins remarquable. Plusieurs ont atteint le maximum des points dans un seul carton.

Voici les résultats de ce concours :

2e ex-aequo, Kergoat, 79 points sur 80 ; 7e, E. Audren, 77 ; 13e, Kerinvel, 77 ; 14e, Jolivet, 76 ; 15e, Porodo, 76 ; 17e, Le Gall, 76 ; 19e, Le Louarn, 76 ; 20e, E. Guillou, 75 ; 21e, J. Garo, 72 ; 22e, Le Moal, 75 ; 23e, Gabriel Goubin, 75 ; 24e, Danzé, 75 ; 25e, Péron, 75 ; 26e, Kerlou, 75 ; 27e, Quémar, 74 ; 28e, Pierre Tallec, 74 ; 29e, Lavolé fils, 74 ; 30e, Calvar, 73 ; 31e, Donas, 33e ex-aequo, Jean Guillou, B. Le Corre, Lavolé père, Louis Guillou.

 

3 novembre 1913 (Gil Blas)

Exposition Etienne Noël. - Demain mardi, 4 novembre, aura lieu, à la Galerie Max Rodriguez, la deuxième exposition des oeuvres d'un jeune peintre de grand mérite M. Etienne Noël.

Il expose onze toiles : Le sentier au bord de l'eau, Le Moulin de Poulfanc, La mer à Kerfany, La Rivière de Belon, Le Canal Saint-Martin, etc., et une quarantaine d'aquarelles.

Cette exposition sera visible jusqu'au 22 novembre. A la même galerie s'ouvrira, le 24, la première exposition d'un vigoureux paysagiste, M. Jacques Vaillant.

 

6 novembre 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Quimperlé. - Police du roulage. - Les gendarmes de Quimperlé en tournée sur la route de la gare ont dressé contraventions pour défaut de plaques à Ravallec, cultivateur à Kerjégu en Moëlan ; Péron Joseph, boulanger à Kerroch en Moëlan.

Tous ces cultivateurs étaient venus livrer des pommes à la gare de Quimperlé.

 

9 novembre 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Entre voisins. - Depuis de longues années, les femmes Pensec et Flécher, de lanbeurnou, vivent en mésintelligence, à chaque instant pour des motifs futiles des scènes, souvent suivies de coups, éclatent entre elles.

Dimanche, les petites Flécher gardaient leur vache dans un champ contigu à celui de Pensec ; à un certain moment, la femme P... crut que les bestiaux empiétaient sur ses droits ; elle se précipita dans le champ et, se saisissant d'une branche de saule, elle se mit à frapper à tour de bras et les vaches et les fillettes, du moins celles-ci l'affirment. Mais quand survint la femme Flécher, l'affaire changeât de face et la femme Pensec dut déguerpir à son tour.

La gendarmerie enquête.

 

13 novembre 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

M. le préfet nous a communiqué une note du 27 août 1913 par laquelle les habitants de Moëlan demandent :

1° Pourquoi l'Administration a-t-elle refusé de placer une cloche signal à l'entrée de Merrien ?

2° Pourquoi le bac de Bélon entre les communes de Riec et de Moëlan n'a-t-il pas été rétabli ?

3° Pourquoi une balise n'a-t-elle pas été élevée sur le récif du Cochon, le long de la côte de Moëlan ?

Nous allons énumérer les raisons qui ont motivé le rejet des demandes formulées par les habitants de Moëlan.

Cloche signal de Merrien. - L'emploi des cloches sur les bouées a été abandonné d'une manière générale, comme donnant des indications faibles et incertaines (Rivière de Morlaix, Plateau des Roches-Duon, Pot de Fer, Le Trépied, etc...) Il convenait donc de ne pas donner suite au voeu émis par les marins pêcheurs dans leur pétition du 24 mai 1908.

Bac de Bélon. - Le bac de Bélon pour piétons a été affermé le 12 décembre 1912 à M. Le Doze, moyennant une redevance annuelle de 185 fr.

Le bac charretier, qui existait précédemment, a été supprimé par décision ministérielle du 27 août 1901 après enquête instituée à cet effet dans les communes de Moëlan et de Riec.

L'adjudication n'ayant pas eu de résultat, les Conseils municipaux de Riec et de Moëlan avaient été invités à faire connaître si les communes étaient disposées à affermer pour elles-mêmes le bac charretier à l'Etat et à faire les sacrifices nécessaires pour l'acquisition d'un nouveau matériel, celui en service étant en mauvais état.

Aucune de ces assemblées n'ayant consenti à se charger de l'exploitation du bac charretier, ni à voter les ressources pour le renouvellement du matériel, l'administration a proposé sa transformation en bac pour piétons, conformément, du reste, aux avis exprimés par les municipalités (délibérations du juin 1901) et par le sous-préfet de Quimperlé.

Balise sur le récif du "Cochon". - Dans le programme du balisage de la côte sud du Finistère, l"tablissement d'une balise sur la roche le "Cochon" n'a pas été prévu. D'ailleurs une décision ministérielle du 25 avril 1910 qui écarte les demandes de balisage des écueils de la Jument, de Men Bras et de Men du an Dorguen indique que le balisage doit signaler les limites extrêmes des groupes d'écueils intéressant la sécurité de la navigation générale, de préférence aux roches des chenaux extérieurs dont le balisage répond seulement à un intérêt local.

Quimper, le 12 septembre 1913.

L'ingénieur ordinaire Crépin

 

16 novembre 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Vol d'arbres. - M. Drénou, garde particulier de M. de Kersauzon, à Kermeurbras en Moëlan, a porté plainte contre des malfaiteurs, qui dans la nuit du 6 au 7 novembre ont enlevé des pins d'une valeur de 25 francs environ.

La gendarmerie enquête.

 

23 novembre 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Pendu. - Lopin Pierre, tonnelier à Kerouër en Moëlan, a été trouvé, mardi dans la soirée, par sa femme, pendu dans son grenier.

On attribue ce suicide à des ennuis de famille.

 

4 décembre 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Sur sa bicyclette, Fauglas Joseph Marie, 25 ans, cultivateur à Kerduel en Moëlan pédalait aussi en la dite commune sans lumière le 7 novembre dernier vers 7 heures du soir, lorsqu'il rencontra les gendarmes Condaminas et Hottinger de la brigade de Pont-Aven. Sommé de s'arrêté, Fauglas continua à pédaler.

Il prétend pour sa défense qu'il n'a pas vu, ni entendu les gendarmes. Condamné à 16 fr. d'amende pour refus de s'arrêter et 5 francs pour défaut de lumière.

 

6 décembre 1913 (Progrès du Finistère)

MOELAN. - Accident mortel de carrière. - Vendredi de la semaine dernière, vers 3 heures, un éboulement s'est produit dans la carrière de Keranglien, exploitée par M. René Le Gall, propriétaire au bourg.

Deux ouvriers purent se garer à temps, mais un malheureux ouvrier de 64 ans, François Orvoën de Kermeurzac'h, fut enseveli sous les décombres et on ne retira que son cadavre.

 

11 décembre 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Transport de cidre. - Les gendarmes de Pont-Aven, en tournée sur le territoire de la commune de Moëlan le 5 courant, ont rencontré le nommé Yves Huellic, 63 ans, cultivateur à Pen-ar-Prat, en Moëlan, traînant une charrette à bras sur laquelle se trouvait une barrique paraissant pleine. Interpellé pour montrer sa feuille d'expédition, il déclara ne pas en posséder. Pour avoir contrevenu aux lois des 21 avril 1816 et 23 février 1872, sur la circulation, les gendarmes lui ont dressé procès-verbal pour transport de cidre sans déclaration.

 

14 décembre 1913 (L'Union Agricole et Maritime)

Moëlan. - Arrestation. - Le nommé Le Bris François, cultivateur à Kermeurzach, a été arrêté par la gendarmerie et écroué à Quimperlé, afin d'y purger une condamnation à quatre jours de prison, encourue le 15 juillet dernier, pour ivresse manifeste.

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