Patrimoine
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Les moulins
Auget : Petit conduit qui reçoit le grain tombant de la trémie et le dirige vers l’œillard de la meule courante.
Banlieue : Aire définie au sens strict (cercle d'une lieue de rayon) ou dans un sens plus large (une lieue de trajet) à l'intérieur de laquelle les rustres sont soumis au droit de ban du seigneur.
Bief : Canal de dérivation qui amène l'eau jusqu'au récepteur hydraulique du moulin. Bief d'amont : canal d'amenée ; par extension on dit aussi bief d'aval : canal de fuite.
Bouc : Poulie garnie de cornes de fer pour faire monter une chaîne. Grande roue à eau dans une forge. (Littré). Bloc de pierre auquel est attachée la queue du toit.
Canal d'amenée : Conduit artificiel, aussi rectiligne que possible et à très faible pente, issu d'une chaussée située sur un cours d'eau en amont alimentant régulièrement en eau le récepteur d'un moulin à eau.
Canal de fuite : Conduit à pente accentuée aménagé en aval d'une roue hydraulique, destiné à évacuer rapidement les eaux rejetées par les pales pour les reconduire au cours d'eau.
Chapeau : Pièce de bois horizontale qui réunit les extrémités supérieures des poteaux de vannes. 2) Entonnoir posé dans l’œillard de la meule courante pour faciliter l’introduction du grain.
Crapaudine : Petite cuvette de fer, ronde ou carrée, au fond de laquelle est enchâssé un grain d'acier sur lequel repose immédiatement le bout inférieur du pivot (de la meule), dans l'huile ou la graisse.
Distroit : Terme qui désignait aussi bien le territoire autour du moulin que les gens qui y habitaient. [1678]
Equarissage : Action de préparer une pièce de bois pour que sa section soit carrée ou rectangulaire.
Fer : Fer de moulin, fer à moulin : l'anille. Axe moteur (sur pivot) engravé dans l'anille ou l'enfourchant et conduisant la meule tournante. Gros fer : axe de fer moteur du moulin à vent. Petit fer : axe reposant sur la crapaudine, traversant le boîtard, la meule dormante ; simple pivot dans le moulin à vent ; axe moteur du moulin à eau.
Jument : Poutre en bois sous la meule.
Lanterne : Pignon en bois constitué » de deux disques (tourtes) réunis par plusieurs barreaux cylindriques (fuseaux) qui engrènent avec les dents du rouet ; elle est parfois appelée fusée. En métal, on dit que c’est une pelotte. La lanterne est bloquée sur l’arbre qui entraine la meule courante. Pour une usure régulière, le nombre des dents du rouet n’est pas un multiple du nombre de fuseaux de la lanterne. La lanterne des presses des moulins à papier est mise en mouvement à l’aide d’une barre de fer.
Lunettes : Paire de verres protecteurs que portent les ouvriers qui rhabillent les meules.
Millier : Pivot en acier qui supporte la meule lui permettant de pivoter dans le sabot.
Moulageur : Spécialiste des pièces de bois pour les moulins (charpente, roues à aubes...). [1823]
Piquer : Battre la meule, c’est-à-dire raviver les sillons pour redonner du mordant à la meule.
Pirouette : (ou Rodet) roue horizontale, ne nécessitant ni engrenage, ni renvoi d'angle, car calée directement sur l'axe vertical de la meule.
Renable : Etat des lieux, l'adjectif renable ou raisnable signifiant en vieux français « en bon état », et étant dérivé aussi en basse-Bretagne du terme breton « Renabl, plur. -où » pour « inventaire ». Ce renable était pratiqué essentiellement pour inventorier les biens des meuniers lors des renouvèlements de baux. Il y avait le grand renable pour les aménagements extérieurs (les vannes d'amenée ou de fuite, les rigoles ou biefs, les chaussées) et le petit renable dans lesquels étaient inventoriés et valorisés tous les appareils à l'intérieur du bâtiment du moulin (le grand fer, la meule dormante et la meule courante, la roue ou la pirouette, les cordes). Par extension le terme renable désigne la valeur mobilière du moulin, les meuniers devaient acquitter cette somme lors de leur entrée en jouissance, et la somme leur étant rendue à la fin du bail si le moulin était jugé bien entretenu.
Sabot : voir crapaudine.
Tournants virants : Toutes les pièces mobiles d'un moulin, qu'elles soient en bois (récepteur, arbre, rouet/lanterne...) en fer (anille, fers) ou en pierre (meules) dont le charpentier de moulins doit assurer l'entretien au titre de la garantie que lui impose le bail de besogne.
Trémie : Récipient en bois, souvent en forme de pyramide tronquée renversée, dans lequel on verse le grain qui passera ensuite dans l’auget. Ce terme est dérivé d’un mot latin qui signifie trembler ; avant l’invention de l’auget sous la trémie, c’était elle qui était animée d’un mouvement vibratoire destiné à favoriser un écoulement régulier du grain. Quelques moulins avaient deux trémies indépendantes pour alimenter un seul couple de meules.
Vis : Vis en métal de la potence utilisée pour lever la meule courante.
Sources :
http://www.moulinsnormandspicards.org/glossaire-du-meunier.html
https://moulindelamousquere.pagesperso-orange.fr/pages/glossaire/glossaire-a.htm