Territoire
Bourg et villages
Les lieux-dits de Moëlan
Laurence Penven (février 2023)
La voirie - L’habitat, le mobilier, les vêtements
Note : les années suivies de l’astérisque * sont des années relevées sur les cases des impôts fonciers. Ce sont les dates à partir desquelles (ou jusqu’auxquelles) les impôts sont dus ; ce ne sont pas les dates exactes de début ou de fin de propriété, il faut en général compter 3 ans de décalage.
1 - La voirie
Kermeurzac’h, bordé d’eau sur trois côtés, n’est pas un village de passage, que l’on traverserait pour se rendre ailleurs. C’est un but en soi, un lieu où l’on aboutit délibérément et non par hasard. De ce fait, il fut longtemps mal desservi, tant pour ce qui est des voies d’accès depuis le bourg de Moëlan et les villages avoisinants, que pour celles d’accès à la côte.
Au XIXe siècle, deux voies charretières permettent l’accès à Kermeurzac’h depuis le bourg, l’une par le nord, l’autre par l’est, via Kercanet et Kerscoazec et deux chemins, formant une sorte de quadrilatère, traversent le village, se poursuivant l’un vers l’ouest en direction de Brigneau, l’autre vers le sud en direction de Poull gwenn.
Les maisons et les bâtiments agricoles sont tous en bordure de ces voies.
D’autres chemins, voies charretières ou sentiers, (chemins creux), de statut privé et souvent dans l’indivision, sont autant de chemins d’exploitation, desservant les biens fonciers. [1851-14], [1868-222], [1872-142]... Ce sont les issues du village.
Routes et chemins serpentaient, étroits et profonds, entre deux murs de fossés couronnés d’arbres qui parfois faisaient voûte au-dessus d’eux, d’où une obscurité continue et des étendues boueuses qui ne séchaient jamais. Ce « chemin creux » de Bretagne... fut autrefois général, les charrettes s’y embourbaient. (1)
Chemins en 1832
La construction des chemins vicinaux en Bretagne commence vers 1840.
L’entretien en est confié aux communes.
Les améliorations vont se poursuivre durant le XXe siècle.
En février 1920, les habitants de Kermeurzac’h et des villages alentour adressent une pétition au maire de Moëlan :
Conseil municipal du 22 février 1920 :
Demande de classement de chemin vicinal : Le Maire lit au conseil une pétition des habitants des villages de Plaçamen, Lanic, Kerdaniel, Kernon ar goat, Kercanet, Kermeurzach, Penanster et Poulvez demandant le classement comme chemin vicinal partant de la ferme de Plaçamen suivant le chemin cadastral par le village de Kernon ar goat, laissant Kerdaniel au nord. De là, la route suivrait le chemin cadastral allant de Kernon ar goat passant par les villages de Kercanet, Kerscoazec, nord de Kermeurzach jusqu'à environ 400 mètres de l'anse de Brigneau, d'où il obliquerait à droite pour passer au village de Penanster et déboucher à la route n° 2 à Poulvez.
Le Conseil municipal, ayant délibéré, considérant que la route dont il s'agit dessert un grand nombre de hameaux où il est presque impossible, même avec des véhicules vides, de circuler pendant les mois d'hiver, émet un avis favorable au classement dudit chemin, les propriétaires bordant ce chemin en projet cédant leur terrain gratuit.
Mais la demande n’aboutit pas et doit être renouvelée un an après.
Conseil municipal du 7 février 1921 :
Classement chemin vicinal de Plaçamen à Poulvez : Monsieur le Maire soumet au Conseil qu'il y aurait lieu de renouveler à l'autorité compétente la demande de classement du chemin vicinal de Plaçamen à Poulvez passant par les hameaux de Lanic, Kerdaniel, Kernon ar goat, Kercanet et Kermeurzach, faite par délibération du Conseil municipal de Moëlan en date du 22 février 1920.
Le Conseil, ouï l'exposé de monsieur le Maire, émet un avis très favorable pour ce classement et prie l'autorité compétente de faire diligence pour l'exécution dudit classement.
En 1926, le seul chemin classé chemin vicinal ordinaire (VO N°15) est celui venant de Nombrat, via Kervégant, Kercanet et Kerscoazec. Il arrive dans le village par l’est, croise le chemin qui arrive du nord et continue tout droit vers l’ouest par le nord du village, en direction de la rivière (à Stang ar Gall), s’infléchissant ensuite vers le sud pour suivre une ligne nord-sud en direction de la lande de Stang ar briellec, et aboutir à peu près à hauteur du court de tennis actuel.
On peut remarquer que la réunion du conseil municipal de février 1920 précise que le chemin obliquerait à droite, (vers le nord) alors qu’en 1926, il oblique à gauche (vers le sud). Toutefois, la vue aérienne des années 1950-1965 (2) montre qu’il existe bien un chemin dans les deux directions, tant vers Poulvez que vers Beg ar lann. Celui allant vers Poulvez existe toujours en 2022.
Le chemin venant du nord n’est alors pas classé comme chemin vicinal. Il sera empierré vers 1950. (Actuel C17, dans sa partie route de Poull Gwenn).
Le 20 juin 1937, le conseil municipal de Moëlan expose qu’il y aurait lieu d’étudier la possibilité de construire un chemin qui conduirait de Kermeurzac’h à la pointe de Brigneau, rive gauche.
Le 29 octobre 1944, le conseil municipal décide de prolonger le chemin de l’entrée du village de Kermeurzac’h à la rive gauche de Brigneau, pour agréer les demandes des pêcheurs qui, depuis la création de la cale en 1931, pouvaient débarquer leur pêche rive gauche. Ce projet aurait les avantages importants pour la commune d’absorber le chômage et surtout de permettre au port de Brigneau de se développer sur la rive gauche où il existe déjà une cale qui n’est desservie par aucune voie d’accès.
Le conseil considère aussi que cette route est appelée à rendre d’énormes services en développant l’activité du port de Brigneau sur la rive gauche où de nouvelles constructions s’édifieront sans nul doute, ... et que ce projet permettra de sortir l’important village de Kermeurzac’h de la boue et facilitera beaucoup l’exploitation des terres situées à l’ouest du village.
Un mois après, le 26 novembre, le tracé est fait et une équipe d’ouvriers a commencé les travaux de terrassement.
Toutefois, les travaux d’achèvement durèrent sans doute plus longtemps. En effet, d’après Alain Bellec (3), Pierre Favennec [conseiller municipal] qui défendait autant que faire se peut les intérêts de Brigneau n’oubliait pas qu’il était d’abord de Kermeurzac’h et réclama avec insistance une voie d’accès au débarcadère de la rive gauche, en 1948, puis en 1951. (Dans le cadre des travaux d’amélioration du port et de la pêche à la sardine)
La carte routière de 1950 (4) classe la voie d’accès de Kervégant à Kermeurzac’h comme « chemin irrégulièrement entretenu », puis, de Kermeurzac’h à Brigneau, comme « route secondaire à viabilité médiocre ».
La vue aérienne des années 1950-1965 (5) montre le tracé actuel.
2 - L’habitat au XIXe siècle
Jusqu’à la fin du XIXe siècle, les maisons d’habitation sont le siège principal de petites exploitations agricoles. Plusieurs possèdent une crèche, certaines aussi un hangar (appelé également auvent) pour abriter les récoltes. Ceci permet de dissocier l’habitat proprement dit du reste de l’exploitation, en particulier d’éviter de partager la maison avec les animaux domestiques.
Quelques maisons ont un étage à grenier, accessible par une fenêtre dite « gerbière », permettant d’engranger les récoltes. Une maison possède même un escalier en pierres sur l’arrière, donnant sur une petite porte d’accès au grenier.
Une aire à battre, parfois un puits, un four, un lavoir, à partager en général avec d’autres du fait d’indivisions ou de coutumes séculaires, peuvent compléter l’équipement de la maison.
![]() |
|
Maisons à gerbière |
Lors de transactions, (ventes, donations...) les actes notariés du XIXe siècle désignent les bâtiments par un nom propre ; ces précisions ont tendance à disparaître dans les actes au XXe siècle qui ne conservent seulement que les numéros des parcelles cadastrales. [1934-291]
Le nom de la maison principale, Ty, peut être précisé par un adjectif précisant son état (Ty bihan, la petite maison ; Ty nevez, An ty nevez, la maison neuve ; An ty couz, la vieille maison.) Le nom peut aussi désigner l’emplacement : Ty leur Garrec, près de l’aire à battre Garrec ; Ty Guéreur, à Guéreur (Kermeurzac’h). On peut aussi trouver Ar gamp, le camp.
Les dépendances, à l’instar des maisons, sont désignées par un nom qui peut être Cardi ar leur, le hangar de l’aire à battre, Cardy ar c’ha, le hangar de la charrette, Cardi leur Garrec, le hangar de l’aire Garrec, ou tout simplement Ar c’hardy. Une exploitation plus importante que les autres possède une dépendance propre à un pressoir, Ty ar pressouër.
Enfin, ce sont les animaux qui y vivent qui donnent leur nom aux crèches : Craou ar guezec, la crèche du cheval ou écurie ; Craou ar zaout, l’étable ; Craou an oc’h, autre étable ; pas de chèvre, ni de brebis ou mouton. Les crèches peuvent aussi, être « petites », Craou bihan, « nouvelles », Craou nevez, « sur l’aire Garrec », Craou leur Garrec.
Toutes ces constructions sont des chaumières en pierres communes de pays, dites aussi « pierres de côte ». Des « carrières » existaient en effet sur les falaises côtières, dont par exemple celle au-dessus de Poull gwen, en contrebas du sentier côtier.
Les maisons d’habitation ont un pignon (ou « franc ») à cheminée ; corbeaux et manteau de celle-ci sont en bois. Toutefois, la présence de jambages et de corbeaux en pierre est relevée en 1730 dans une exploitation [Guiffant 1730]. La cheminée constitue l’élément central de la maison, du « foyer ». Outre son utilité pour la cuisson des aliments, elle est aussi indispensable pour se chauffer et s’éclairer le soir.
Les ouvertures se font rares : une porte et une, voire deux fenêtres, sur la façade (appelée aussi « longère ») ; parfois une autre ouverture sur l’arrière de la maison. Les fenêtres sont de petites dimensions : larges d’une trentaine de centimètres au dehors, elles sont ébrasées vers le dedans pour atteindre une cinquantaine de centimètres de large. L’ouverture du grenier, la gerbière, est plus grande, permettant ainsi le passage de foin et paille.
Les encadrements des ouvertures des dépendances sont en général en pierres plates locales, le linteau souvent en bois, alors que les ouvertures des maisons d’habitation ont des parements extérieurs en pierres de taille.
![]() |
![]() |
Crèches : porte avec linteau en bois et encadrement en pierres plates |
![]() |
|
Maisons d’habitation : fenêtres et portes avec linteau et encadrements en pierres de taille (La maison de la photo de gauche servait de porcherie au XXe siècle) |
Elles mesurent environ 7 à 8 mètres de long pour 4 mètres de large et 3 mètres de haut. Les murs ont une épaisseur de 60 cm. Lorsqu’il existe un étage, la précision est apportée dans les actes notariés.
Leur orientation varie, en fonction de la présence d’un chemin, d’une aire à battre...
3 - Le mobilier et les vêtements au XIXe siècle et début XXe siècle
Le mobilier
Les inventaires et les ventes de meubles après décès ainsi que certains actes de donation, nous renseignent sur le mobilier.
Ce sont les meubles essentiels du quotidien, pour manger et dormir. L’espace à vivre est restreint, les moyens financiers également.
On retrouve toujours les mêmes meubles indispensables, tels qu’un ou deux lits (avec leur « accoutrement », c’est-à-dire les draps, couettes), un banc-coffre, une armoire, une table, parfois un buffet, un vaisselier, une maie à pain, ou encore une pendule. [1899-2], [1907-178]
![]() |
![]() |
![]() |
Détail de la ferrure : crucifix |
Armoire datant de 1870 environ, sans doute celle de l’acte 1897-286 On peut noter la sobriété des portes, avec de simples moulures, sans gravures ni clous d’ornement. Seules les ferrures de serrure sont ouvragées.
Armoire en châtaignier datant de 1900 environ
Maie, vers 1900
![]() |
![]() |
Table, vers 1910 |
Coupe en verre, vers 1920 |
On notera que dans la majorité des actes, surtout lorsqu’il y a peu de biens mobiliers, la lingerie, les vêtements, les outils agricoles, les récoltes, les engins de pêche et les bestiaux sont mentionnés sur la même liste que celle du mobilier. Parfois néanmoins, l’inventaire précise le lieu où sont entreposés les divers objets : dans une remise, au grenier, dans une crèche... [1839-356], [1927-95].
Les vêtements
Ces mêmes inventaires ou ventes après décès mettent parfois les vêtements au rang des objets mobiliers. Mais ils ne sont alors mentionnés que pour leur valeur financière, relativement faible, quand ils ne sont pas décrits comme de simples hardes.
Les femmes possédaient davantage de vêtements que les hommes, ou des vêtements de valeur supérieure :
Habits de la défunte, cent-vingt francs, habits du veuf, soixante francs [1839-356]
Vêtements du défunt, vingt francs, ceux de la veuve, trente francs [1872-77]
En 1900, la vente après le décès de Jean Pierre Favennec, nous apporte quelques détails sur la tenue vestimentaire d’un fermier : il portait chemise avec gilet, paletot, pantalon et vareuse. Un chapeau complétait la tenue. Ses vêtements usagés sont regroupés sous le terme générique de hardes, mais trouvent néanmoins acquéreurs. [1900-49]
Victor Roux-Champion, Paysan de Moëlan, vers 1897
Mais la vente la plus intéressante est celle qui suit le décès de François Philippon, cabaretier à Brigneau et qui tenait aussi un commerce de mercerie. S’y fournissaient les gens du voisinage, dont bien sûr, ceux de Kermeurzac’h. On pouvait y trouver aussi bien des coupons de coton et de flanelle que des vêtements déjà confectionnés, comme des jupes, jupons, tabliers, sarreaux, camisoles, chemises, gilets, paletots, bérets.
On prenait soin d’amidonner sa coiffe, de cirer ses souliers. Aux beaux jours, on chaussait des espadrilles. Afin d’égayer un peu les tenues des jours de fête, on se permettait d’acheter un petit extra, comme du velours, de la dentelle et du fil de soie.
Durant les trois jours pendant lesquels eut lieu la vente, plusieurs habitants de Kermeurzac’h furent attributaires de lots. Les coupons de coton « fort en diable » pour pantalons eurent du succès auprès des pêcheurs comme Joseph Robet ou Julien Le Lu. (Le « Fort en diable » était la marque d’un épais tissu bleu pour pantalons, portés aussi bien par les pêcheurs que par les paysans.). La couleur bleue domine dans les coupons et jupes en coton. Les tabliers sont souvent noirs. Le molleton peut être rouge ou bleu. [1904-173] [1901-174]
![]() |
![]() |
![]() |
Jacques Vaillant, Paysanne bretonne, Pêcheur en train de siroter du vin, Vieille paysanne, Début XXe siècle |
Les tissus chauds ou de doublure, flanelle et molleton, sont également appréciés, tant par des cultivateurs, comme Pierre Philippon, que par des pêcheurs, comme Joseph Robet.
Les coupons seront ensuite mis en œuvre et façonnés à la maison, où l’on a coutume de confectionner ces vêtements de tous les jours.
4 - L’habitat au XXe siècle
Ce n’est qu’à partir du la fin du XIXe siècle et le tout début du XXe siècle que les maisons seront construites avec un étage destiné à l’habitation. Au rez-de-chaussée, il en sera fini de la pièce unique, et la distinction entre l’espace à manger et celui à dormir sera matérialisée par des cloisons en bois avec couloir intermédiaire. Un peu plus tard, on aménagera des pièces à l’étage.
Ces nouvelles maisons sont parfois conçues comme extension d’une ancienne maison. D’autres sont construites sur d’anciens courtils essentiellement, toujours au cœur du village.
Maison de 1910.
C’est le style de toutes les « maisons de maître » des fermes de l’époque à Moëlan, avec ici des « cache-moineaux » en pierre, révélateurs d’une certaine aisance financière.
Une nouvelle construction a lieu en 1935 sur une ancienne aire à battre, attenant à une ancienne maison, rénovée aussi par la même occasion. On retrouve la disposition des ouvertures des maisons du début du siècle, mais leur encadrement est en granit brut.
La destination de ces nouvelles maisons est de plus en plus à usage exclusif d’habitation, sans dépendances agricoles.
Maison de 1935, construite sur une ancienne aire à battre
Des exonérations d’impôt foncier pendant 16 ans, incitent à la construction. Ce dispositif se poursuivra jusque dans les années 1950.
Les terrains au sud du village seront construits petit à petit à partir de 1905* où une maison est bâtie sur une ancienne terre labourable, Parc col (le champ des choux). Puis, en 1930* et 1935*, deux autres maisons sont construites sur d’anciennes landes, et dans les années 1950, trois autres. Toutes sont à proximité de la Dachen.
La période qui suit la seconde guerre mondiale est propice aux constructions. Pendant une vingtaine d’années, on assiste soit à des constructions de maisons neuves à l’emplacement d’anciennes maisons démolies, soit à des constructions sur des nouveaux terrains.
Reconstruction de 1943*, puis de 1954*, sur emplacement d’anciennes maisons démolies sur parcelles L 797 et L 798
Reconstruction de 1947* sur L 743, deux fenêtres gerbières.
Une quinzaine de maisons neuves voient le jour entre 1943* et 1965*, grâce en partie à des aides de l’Etat : exonération d’impôt foncier pendant seize ans, prêts immobiliers spéciaux gérés par le Crédit Foncier de France (loi du 21 juillet 1950). Des ménages plus nombreux accèdent à la propriété et les maisons, plus modestes que les maisons de ferme du début du siècle, ont un étage sous combles avec fenêtres gerbières.
Trois maisons identiques sont construites à l’entrée et au cœur du village, pour des familles de pêcheurs, en 1953*,1954* et 1955*, avec deux fenêtres gerbières à capucine à l’étage.
Construction de 1954* sur la parcelle L 165 (photo de 1955)
De plus en plus d’anciennes terres labourables et de vergers sont devenus des terrains constructibles, au sud et surtout à l’ouest du village, sous l’influence de l’économie liée à la pêche et aux sardineries ; des familles de marins pêcheurs y élisent domicile.
L’extension vers l’ouest va se poursuivre, grignotant aussi les anciennes landes. Beg ar lann, se couvre peu à peu de maisons neuves. Dès 1935*, ce sera un cabaret-voilerie, construit sur le plan de bon nombre des maisons d’avant-guerre (2 pièces au rez de chaussée, séparées par un couloir central, un étage habitable, un grenier) et en 1965* une résidence secondaire.
Cette dernière tendance s’accentuera dans les dernières décennies du XXe siècle où plusieurs résidences secondaires s’implantent à Beg ar lann.
(1) Camille Vallaux, Visages de la Bretagne, Horizons de France, Paris, 1941. p. 20.
(2) Site Géoportail, https://www.geoportail.gouv.fr/carte (consulté le 18 novembre 2022).
(3) Bellec Alain, Moëlan-sur-Mer au fil des rues et des sentiers, Liv(éditions, Le Faouët, 2013.p. 181.
(4) Site Géoportail (op.cit.) [https://www.geoportail.gouv.fr/carte].
(5) Site Géoportail (op.cit.)