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Divers
Vie artistique à Moëlan
1879-1933
Laurence Penven (mai 2018)
N’ayant trouvé aucune biographie de Jacques Vaillant, il nous a semblé intéressant de regrouper et ordonner quelques témoignages de ses amis et relations pour essayer de retracer sa vie. L’article qui suit n’est donc pas uniquement centré sur ses séjours à Moëlan.
De même, du fait que l’artiste n’a que rarement daté et situé ses œuvres, nous avons fait le choix de présenter des tableaux qui n’ont pas forcément un rapport avec Moëlan, mais toujours réalisés lors de ses séjours en Bretagne.
Naissance : 20 mai 1879 à Saint-Fargeau-Ponthierry (77).
Décès : 18 décembre 1933 à Paris (18e).
Formation : Ecole des Beaux-arts de Paris, Académie Humbert.
Gaston Emile Jacques Vaillant, né le 20 mai 1879 à Saint-Fargeau Ponthierry (Seine-et-Marne), est le fils de Aimé Léon Achille Vaillant, artiste-peintre et de Clarisse Coulon, sans profession. Il a pour parrain Timoléon Lobrichon, artiste-peintre lui aussi. C’est donc tout naturellement qu’il ira suivre un enseignement artistique. A 15 ans il est l’élève du très classique Léon Bonnat à l’Ecole des Beaux-arts de Paris qu’il quitte pour l’Académie Humbert. Il vit alors parmi les artistes de Montmartre :
Le plus envié était cependant Jacques Vaillant. Du talent, beau garçon, quelques ressources, des relations : il avait tout pour réussir. Même, il jouissait, à vingt-cinq ans, d’une sorte de célébrité. Un grand nombre de femmes et de jeunes filles avaient son portrait épinglé dans leur chambre, ou discrètement glissé entre les pages d’un livre. Mais le tableau n’était pas de lui… Il avait simplement posé pour une œuvre fameuse d’Etcheverry, intitulée « Vertige », où il était représenté dans un coin de boudoir, amoureusement penché vers une jeune femme prête à l’abandon. Ce tableau, médaillé du Salon, avait été reproduit par milliers d’exemplaires, en calendrier, en carte-postale, en bon-prime, sur les panneaux-réclame et dans les agendas. (Roland Dorgelès, Bouquet de Bohême, 1947).
« Vertige » a été peint en 1903.
Pour la plupart des artistes d’alors, la saison estivale sonne l’heure des départs en villégiature. La Bretagne, et plus particulièrement la côte sud du Finistère, que Gauguin a contribué à faire connaître, est à la mode. Pendant trente années, Jacques Vaillant va partager sa vie entre Paris et la Bretagne. Il fera aussi des séjours en Provence et à Collioure. A Saint-Cyr-sur-Morin également, où il aime rejoindre Mac Orlan et ses amis.
1904-1914 : « notre Jacques » : le rire de Vaillant
Chez Humbert, il rencontre Georges Braque, avec qui il vient passer l’été 1904 à Moëlan, dans la pension tenue par Marie Lepage à Kergroës. Il dessine alors une Jeune bretonne qu’il dédicace à « Paulette » (Philippi) qui accompagne Georges Braque.
Il y revient en 1905, et y fait la rencontre de Maurice Asselin. Sa palette est colorée et gaie : Sous les pommiers en Bretagne, Retour de pêche chez Le Gac (Lanriot) sont exposés au Salon d’Automne de 1905.
Nous nous rencontrâmes en 1905. C’était dans une curieuse auberge du Finistère , Kergroës-en Moëlan … [c’était] une longue bâtisse isolée, étendue près d’un carrefour, sur la lande proche de l’Océan. …Nous y vivions comme en pays conquis et notre hôtesse, Marie Lepage, pleurait quelquefois de nos farces. Jacques s’installait alors dans les débits ou les vergers du voisinage et peignait des tableaux à plusieurs personnages, toiles en général bien vivantes et brossées avec verve, d’une pâte généreuse et colorée. (Maurice Asselin, Paris-Soir, 29 juin 1936).
A la suite du départ de Van Dongen du Bateau-Lavoir à Montmartre, Jacques Vaillant va occuper son atelier. Dès son installation, son rire franc et sonore en fait vibrer les murs. Un joli garçon, pas fade, que toutes les filles du Finistère nommaient « notre Jacques » et dont raffolaient toutes les libres créatures de la Butte, outre plusieurs dames de la meilleure société. » « Il était noceur, un peu flémard… (Salmon, L’air de la Butte).
Quand Jacques Vaillant, le peintre, vint habiter la maison, ce fut tous les soirs un nouveau chahut. Gai, sociable, travaillant, buvant, s’exaltant, chantant, hurlant, cassant tout, avec son rire si particulier qui ressemblait à un grincement dès qu’il avait bu un peu trop, ce qui lui arrivait exactement chaque soir. (Fernande Olivier, Picasso et ses amis)
Le Bateau-Lavoir à Montmartre
Mais il a pour voisins Braque, Picasso, Juan Gris. C’est au Bateau-lavoir, où les cloisons laissent traverser tous les cris, tous les soupirs, toutes les scènes de ménage, que le cubisme va se développer. Jacques Vaillant n’y adhère pas et s’en moque un peu. Le cubisme ne pouvait naître autre part disait ce batifoleur de Jacques Vaillant, pouffant de rire » (Roland Dorgelès, op.cit. p.102).
Ses propres œuvres eurent moins de succès. Alors qu’il était destiné à la peinture académique, il eut le malheur d’emménager dans l’antre des cubistes, et les théories de ses voisins ébranlèrent sa confiance. Même il essaya, sans succès, de se mettre au diapason. Néanmoins il garda sa gaîté et devint le boute-en-train du Bateau-Lavoir. Sitôt levé, on l’entendait rire. Un rire continu, un rire sous pression, qui fusait tout à coup entre ses dents serrées. Débordant de force et de jeunesse, il avait besoin de se dépenser. En blagues, en gestes, en pirouettes, en baisers. En coups de poing aussi, provoquant les souteneurs jusqu’au comptoir de leurs bistrots » (Roland Dorgelès, op.cit. p.154).
Il comprend vite que le cubisme et le fauvisme de ses colocataires ne lui conviennent pas.
Il préfère se rendre régulièrement en Bretagne, à Moëlan, où la gare est devenue un deuxième « centre du monde » des artistes depuis quelques années. De là, en charrette, ils rejoignent Brigneau et l’auberge que tient Madame Bacon à l’entrée du port. A partir de 1910, Jacques Vaillant prend régulièrement pension pour des séjours qui dépassent parfois largement la saison estivale.
Etait-il lui aussi parfois, comme Pierre Mac Orlan et Maurice Asselin, le compagnon de bord de Louis Bacon sur son cotre « Philippe » ? Un dessin daté de 1911 représente l’entrée du port de Brigneau, vue de la mer. Deux dundees évoluent sur le plan d'eau juste devant le bateau à bord duquel le peintre a pris place.
Une anecdote laissant penser que Jacques Vaillant était en pension à Brigneau l’été 1913, paraît dans le journal Gil Blas, le 9 juillet :
Le peintre Jacques Vaillant se rendait, tout récemment, de Brigneau à Quimperlé à bicyclette, lorsqu'il fit une chute regretable, se blessant cruellement à la tempe, s'écorchant le nez et s'abimant le front. On releva le malheureux artiste baignant dans son sang, et on le transporta dans une ferme voisine.
Il était suffisamment beau de plaindre un peintre mutilé ; une légende, vite accréditée, fit qu'on eut à s'attendrir sur le sort d'un aviateur ! Pour les paysans de Moëlan, un homme à ce point ensanglanté ne pouvait tomber que du ciel. Or, Jacques Vaillant s'était chargé de confier à l'encadreur de Quimperlé la toile d'un de ses amis, peintre cubiste. Un Allemand de passage (l'Allemand a remplacé l'amateur américain) dans le pays vit l'ouvrage et en conclut aussitôt que c'était une vue prise à vol d'oiseau par le blessé. Il paya fort bien le précieux souvenir.
Jacques Vaillant, aujourd'hui guéri de ses blessures, conte que l'ami cubiste et lui croquèrent gaiement les espèces. Mais qui sait si quelque officier du grand état-major n'étudie pas topographiquement le mystérieux paysage... qui n'est autre qu'un portrait de femme !
Cet « ami cubiste » serait-il Braque ? Picasso ?
Ses autres amis et pensionnaires de l’auberge sont Mac Orlan (On se retrouvait le soir sous la lampe. Il y avait Jourdan, qui connaît Gauguin, Jacques Vaillant, notre vieux Jacques, qui prêchait une doctrine mélancolique devant un petit peuple de canettes attentives et débouchées…) et Asselin. Tous trois font partie, lors de fêtes estivales en 1913 à Brigneau, d’un jury de « concours de rubans » !
Ce qui est bien fini, c’est l’hostilité des paysans et des artistes. La photographie que voici en est la preuve : ce sont deux peintres et un humoriste qui président le concours de rubans pour les coiffes des payses de là-bas.
(André Warnod, Comoedia, 14 octobre 1913)
Concours de rubans à Brigneau
Rentré à Paris, il expose à la galerie Max Rodrigues en novembre 1913 une série de paysages de Bretagne. En février 1914 il expose à la galerie Louis le Grand avec Etienne Noël, peintre qui fit aussi plusieurs séjours à Brigneau.
L’été 1914, il est à nouveau chez « la Mère Bacon ». C’est la mobilisation générale. Un soir, en compagnie de ses amis, il prend ses couleurs et dessine un soldat d’infanterie sur le mur blanchi à la chaux de la salle à manger de l ‘auberge.
Il doit rejoindre le 118ème RI.
1914-1918 : « le sous-lieutenant Vaillant »
Quand la guerre éclata, il n’y vit que l’occasion d’employer sa bravoure. Tout de suite promu, tout de suite cité. Au cours d’une permission, se trouvant à Montmartre, il apprit qu’une violente attaque venait de se déclencher dans son secteur. Sans perdre une heure, il sauta dans le train et, le lendemain, rejoignait sa compagnie en pleine bataille. Riant de plus belle…
Promu sous-lieutenant en août 1917, il est nommé ensuite chevalier de la Légion d’honneur.
1919 -1933 : « Le don de la vie »
A la démobilisation de novembre 1918, il réintègre son atelier avec toujours la même décontraction.
Puis, l’été 1919, il est à nouveau à Moëlan. A l’invitation de Fernand Jobert, il déjeune à la table de Mélanie à Riec, (qu’on venait tout juste de « découvrir ») en compagnie de Maurice Asselin et de Curnonsky.
Il prend pension à Malachappe, chez Madame Bacon et s’intègre peu à peu à la vie locale. Il expose en 1921 à Quimperlé :
AQUARELLES. — M. Jacques Vaillant, de Brigneau, vient d'exposer, au Café des Caves bordelaises, place Hervo, une série d'aquarelles représentant des scènes et des types de la côte, scènes de cabarets, matelots, moussaillons, vieilles femmes. On sait avec quelle maestria, Jacques Vaillant sait camper ses types et nuancer la gamme des couleurs. (« Ouest-éclair », 24 avril 1921).
Il participe aussi à la vie de la commune et se fait élire en janvier 1923 vice-président de la section moëlanaise de l’Union des combattants.
En mai 1923, sa nomination au grade de chevalier de la Légion d’honneur est officiellement fêtée lors d’un banquet organisé à Paris par ses amis. Ils étaient tous venus l’embrasser, Montmartre recevait ses hôtes d’autrefois (André Warnod, Comoedia, 20 mai 1923).
Mais les années sont devenues difficiles. Sa peinture ne plait pas. Le doute s’installe. Le temps file et sa peinture pâtit du manque d’assiduité de l’artiste. En outre, une demi-paralysie affecte bientôt Vaillant.
Il riait encore quand …, il s’est rendu compte que sa vie était gâchée. La peinture ? Il y avait à peu près renoncé. Scènes bretonnes, marines, paysages, rien n’avait plu. C’étaient les « fauves », à présent, qu’on reproduisait. Autres Vertige… A bout de ressources, il dut entrer dans un journal comme retoucheur photographe. Cependant il parlait sans amertume de ses anciens voisins, qui avaient tous maintenant un hôtel particulier, autos de luxe et villas dans le Midi.
- Ils s’amusent moins que moi ! crânait-il. (Roland Dorgelès, op. cit. p.155).
Après la guerre, Jacques eut quelques années difficiles. C’est à la rencontre d’un amateur de sa peinture qu’il dut de pouvoir reprendre ses pinceaux (Maurice Asselin, Paris-soir, 29 juin 1936).
Il se lie d’amitié avec le couple Eddé-Mignard, qui en font le parrain de leur fils Jean-Claude, né en 1926. Parmi les tableaux de Vaillant qui existent encore de nos jours, deux huiles représentant Jean-Claude Eddé enfant sont datées de 1927 et 1928. Plusieurs dessins de marins ou de paysannes bretonnes ont été longtemps conservés au Canada dans la famille Eddé.
En mars 1926, Vaillant réapparaît devant le public. A la galerie Berheim à Paris, il expose après un long silence et quelques années de labeur (Mac Orlan) des portraits de marins ou de paysans, des paysages et des natures mortes. L’exposition est considérable et comporte quatre-vingt-huit huiles, aquarelles et dessins. Il y figure certaines œuvres de ses débuts, au temps où il sortait de l'Ecole. Jacques Vaillant se fiche des systèmes à la mode, c’est un artiste libre.
"Jacques Vaillant peignant Jean-Claude Eddé", 1928
Sa peinture est un art robuste, savoureux, hardi, consciencieux et tout illuminé par l’enthousiasme, le feu intérieur qui anime Jacques Vaillant. Peintre, c’est en peintre qu’il s’exprime, par des symphonies très hautes de ton, des bleus, des rouges, des ocres… Ce n’est pas de la peinture anémique faite au compte-gouttes. Le pinceau au bout de son bras crée la vie ; tout apparaît éclatant de couleurs.
Jacques Vaillant est un garçon ardent, vibrant, enthousiaste. Il n’a peur ni des hommes, ni de la vie. (André Warnod, Comoedia, 4 mars 1926)
A Moëlan, Jacques Vaillant préfère Pont-Aven et Concarneau où il retrouve son ami Maurice Asselin. Il dessine alors des pochades de marins, de femmes au travail, (la conserverie Courtin de Concarneau s’est inspirée d’un de ces dessins pour ses étiquettes). Vers 1926, il rencontre les frères Lachaud au Cabellou et s’intéresse au projet de l’hôtel de « la Belle Etoile » à l’inauguration duquel il est invité en octobre 1929.
En mars 1930, s’ouvre une exposition Vaillant à la galerie Vincent à Paris. Le 2 avril 1930, le journal Paris-soir écrit : Ce qui retient surtout en Jacques Vaillant dont la galerie Vincent accueille les toiles, c’est le don de la vie. Jacques Vaillant peint parce que ça l’amuse. (Louis-Léon Martin)
Portrait de Jacques Vaillant par Jean Lachaud
Mais Jacques Vaillant a désormais « les joues creuses, le veston fripé ». Il brûle sa vie entre Paris et la Bretagne et il détruit beaucoup de ses œuvres.
Il continuait à fréquenter les boîtes de nuit, riant, chantant comme un jeune homme. Buvant trop. Ne payant guère. Aux yeux de tous – et surtout ceux des jolies filles – il voulait rester l’homme du plaisir : Jacques- l’Insouciant, Jacques-le-Bien-Aimé, Jacques-le-Brave. Et brave, il l’a été une dernière fois, ce soir d’hiver où il a pris dans un tiroir son gros revolver d’officier… (Roland Dorgelès, op. cit, p.155)
18 décembre 1933 : Atelier, Rue Paul Féval, Paris
Dorgelès Roland, "Bouquet de Bohême", Albin Michel, 1947.
Mac Orlan Pierre, "Les Poissons morts", Payot, 1917.
Nucéra Louis, "Les Contes du Lapin Agile", Le Cherche Midi, parution 2001.
Olivier Fernande, "Picasso et ses amis", Pygmalion, parution 2001.
Salmon André, "L'Air de la Butte", Editions de la Nouvelle France, 1945.
Articles de journaux d'époque : "Comoedia", "Gil Blas", "L'Homme libre", "Paris-Soir".
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"Jeune Bretonne" - 1904 Fusain sur papier (41.5 x 27 cm) Dédicacé à Paulette (Philippi) |
Huile sur porte représentant une femme de Lanriot |
"Etude de Breton" - avant 1913 |
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"Jeune fille au tricot" |
"Jeune femme de Malachappe" Huile sur toile Collection particulière |
Portrait de Cécile Ravallec (1907-1989) |
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"Marins au bistro" - vers 1908 Fusain aquarellé |
"Brigneau" Toile (60 x 80,5 cm) |
"Jeune pêcheur" - 1911 |
"Brigneau" - 1911 |
Portrait- Homme au/du Bélon |
"Portrait d'une Bretonne en coiffe" hst sbg (réentoilé) (40,5 x 30 cm) |
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"Maternité" Huile sur toile (46 x 55 cm) |
"Mac Orlan à l'accordéon" Fusain Galerie de la Poste de Pont-Aven |
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"Paysanne bretonne" Fusain et aquarelle (430 x 255 cm) |
"Jeune breton aux sabots" - 1920 |
"Homme en train de siroter du vin" |
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"Homme au chapeau" Aquarelle (46 x 29 cm) |
"Vieille paysanne" Aquarelle sur papier (34 x 25 cm) |
"Homme à la pipe" - après 1925 (29 x 45 cm) Collection particulière |
"Port animé" - après 1925 (54 x 73 cm) Collection particulière |
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"Voiles rouges" - après 1925 (96 x 86 cm) Collection particulière |
"A l'ami Le Guennec" Huile sur panneau signé en bas à gauche (26,5 x 40,5 cm) |
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Dessin pour l'affiche Courtin |
"Le repos des employés de La Belle Etoile" - après oct. 1929 Dessin aquarellé Collection particulière |
"Retour de pêche chez Le Gac" |
"Le cimetière des bateaux" Huile sur toile (56 x 70 cm) |
"Baie de Brigneau-en-Moellan" - avant 1926 Construit sur des tonalités de rouge, de bleu et de vert |
"Kerous en Bretagne" - avant 1926 avec ses toits bleus et roses |
"Bretonnes sous un pommier" |